Nucléaire militaire

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2024

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi que la Russie devrait commencer à produire des missiles de courte et moyenne portée, auparavant interdits en vertu d’un traité avec les États-Unis qui n’est plus en vigueur.
L'armée russe a annoncé mardi avoir débuté près de l'Ukraine des exercices militaires sur l'utilisation d'armes nucléaires tactiques, ordonnés début mai par le président Vladimir Poutine, en assurant qu'il s'agissait d'une réponse aux "menaces" occidentales.
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné la tenue prochaine d’exercices nucléaires impliquant notamment des troupes positionnées près de la frontière ukrainienne, a annoncé ce lundi 6 mai le ministère de la Défense.
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé lundi l'organisation d'exercices militaires à proximité de l'Ukraine. Il a par ailleurs menacé de frapper "toute installation ou équipement militaire britannique sur le territoire ukrainien et au-delà", si Kiev utilisait des "armes britanniques" contre des cibles en Russie.
Le New York Times a obtenu des informations de la Maison Blanche.
Le président russe Vladimir Poutine a entamé jeudi à 12H13 locales (10H13 en Belgique) son discours annuel à la Nation à Moscou, selon AFP, plus de deux ans après le lancement de son assaut contre l'Ukraine.
Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a appelé vendredi à "une retenue militaire maximale" après une série de fortes explosions survenues ces derniers jours près de la centrale nucléaire ukrainienne sous contrôle russe de Zaporijjia, la plus grande d'Europe. Ce site, pris par les forces russes en mars 2022, dans la foulée du déclenchement le 24 février de l'invasion de l'Ukraine, se trouve dans une zone de combat et Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de compromettre sa sécurité.
Washington le suggère, Moscou dément et les analystes s'interrogent sur une perspective lointaine mais préoccupante dans un contexte géopolitique explosif.
Un porte-parole de la Maison Blanche a levé le voile, jeudi, sur la "grave menace pour la sécurité nationale" venue de Moscou et évoquée la veille. Il a affirmé qu'il s'agissait du développement d'une arme antisatellite, estimant qu'il s'agissait d'un élément "inquiétant" sans représenter "une menace immédiate".
Le président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Mike Turner, n’a pas spécifié l’origine ni la nature du danger mais plusieurs chaînes américaines ont désigné la Russie.
D'après les services de renseignement américains, la Russie cherche à développer une arme nucléaire capable de détruire des satellites dans l'espace. "Une grave menace pour la sécurité nationale", a averti mercredi le Républicain Mike Turner, président de la Commission permanente sur le renseignement de la Chambre des représentants.

2023

La Russie a annoncé dimanche avoir testé avec succès un missile balistique intercontinental capable de porter des ogives nucléaires, depuis un sous-marin nucléaire de 4e génération.
Le président russe Vladimir Poutine a signé jeudi la loi sur la révocation de la ratification du Traité d'interdiction des essais nucléaires (TICEN), sur fond de conflit en Ukraine et de crise avec les Occidentaux.
Alors que les sénateurs russes viennent d'approuver la sortie du pays du traité interdisant les essais nucléaires, le président Vladimir Poutine a supervisé, mercredi, des exercices militaires impliquant des tirs de missiles balistiques, visant à simuler une "frappe nucléaire massive".
Le président russe Vladimir Poutine a supervisé mercredi des tirs de missiles balistiques lors de manoeuvres militaires visant à simuler une "frappe nucléaire massive" de riposte par Moscou.
Faut-il montrer sa capacité nucléaire ? Et comment ! répond Dimitri Trenine. • Une nouvelle intervention du débat en cours en Russie sur l’emploi du nucléaire, –en Ukraine et ailleurs. • Ce débat s’impose parce que s’impose le constat que la dissuasion est morte et que pour que l’arme nucléaire soit efficace, il faut la montrer et il faut montrer qu’on est prêt à s’en servir dès qu’on jugera nécessaire de le faire. • La guerre en Ukraine est une effrayante leçon de travaux pratiques sur la plus terrible des armes de destruction massive.
Un texte russe, présenté avec toute la solennité qui importe pour lui donner sa signification, qui envisage l’emploi du nucléaire par la Russie. • On le prendra notamment comme un avertissement solennel aux élites occidentales, écrit d’ailleurs sur un ton pessimiste qui indique bien le peu d’espoir qu’il soit entendu. • L’hypothèse est d’ailleurs présentée non pas comme conditionnelle, mais comme une fatalité nécessaire et inévitable, et comme un cas permettant, avec un peu de nucléaire, d’éviter la guerre totale. • Le texte est du professeur Karaganov.
Sergej Karaganov veut faire une attaque nucléaire sur l’Occident.
Les autorités russes ont signalé, lundi, l’« entrée d’un groupe de sabotage et de reconnaissance de l’armée ukrainienne dans le district de Graïvoron » et ont évacué le site de stockage d’armements nucléaires de Belgorod-22. Kiev nie toute implication.
M. Grossi assure avoir constaté en première ligne "des indications claires de préparatifs militaires" autour de la centrale, qui est la plus large d'Europe, lors de sa visite il y a trois semaines.
La flotte russe du Pacifique sera bientôt équipée de sous-marins spécialement conçue pour lancer les torpilles Poséidon.
La Russie a pris le Bélarus en "otage nucléaire", a estimé dimanche l'Ukraine à la suite de l'annonce par le président Vladimir Poutine d'un déploiement d'armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié."Le Kremlin a pris le Bélarus comme otage nucléaire", a écrit sur Twitter le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien Oleksiï Danilov, ajoutant que cette décision est un "pas vers la déstabilisation interne du pays".
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé samedi le déploiement d’ogives nucléaires “tactiques” en Biélorussie. C’est la première fois depuis les années 90 que la Russie va entreposer des armes nucléaires hors de ses frontières.
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé samedi que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié, le Bélarus, un pays situé aux portes de l'Union européenne.
Les Etats-Unis ont qualifié la décision russe de « très décevante et irresponsable ». Le traité signé en 2010 est le dernier accord bilatéral du genre liant Moscou et Washington.
Le président Poutine a annoncé dans un discours, ce mardi, suspendre la participation de la Russie au traité de désarmement nucléaire New Start. De quoi s’agit-il ?
A l'occasion du première anniversaire de la guerre en Ukraine, le chercheur Nicolas Gosset fait le point sur le conflit auprès de l'agence Belga.
Le constat n’est pas récent, mais le 24 février 2022 lui a donné une tournure nouvelle : nous ne vivons pas la guerre, mais nous ne sommes pas en paix. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a déclenché, ici à l’Ouest de l’Europe, un intense enchevêtrement d’affects : choc et sidération face à une guerre qui éclate sur le continent européen ; peur devant la possibilité d’une escalade ; sentiments de solidarité envers les Ukrainiens ; angoisse sourde suscitée par la réapparition de la menace d’une guerre nucléaire sur notre scène géopolitique. Aux premières semaines de la guerre, une grande excitation était également palpable, une atmosphère de survoltage, rythmée par l’emballement médiatique et les appels politiques à la mobilisation. Dans le même temps, nous n’en demeurons pas moins à une certaine distance de la guerre, physiquement et affectivement, à l’abri de ses violences, et priant pour le rester.

2022

Toute attaque nucléaire de la Russie contre l'Ukraine entraînera une réponse militaire des occidentaux "si puissante que l'armée russe sera anéantie", a affirmé jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
L’évocation d’un possible recours à l’arme atomique, menace régulièrement brandie par Vladimir Poutine, ne saurait être réduite à un outil de guerre comme un autre. Une telle banalisation aurait en outre des effets dévastateurs en matière de prolifération.
Alors que la menace d’utilisation d’armes nucléaires grandit, que ce soit du côté de la Russie ou de la Corée du Nord, la discussion tourne essentiellement autour du recours aux bombes dites "tactiques". Une famille d’armes nucléaires présentées comme "moins puissantes". Au risque de rendre plus acceptable l'utilisation d'armes de destruction massive ?
Certains pensent que les armes nucléaires créent une stabilité géopolitique internationale par le risque de destruction mutuelle assurée. D’autres, exactement l’inverse : que cette apparence de sécurité est une illusion catastrophique.
"Nous n'avons pas de raison d'ajuster notre propre posture nucléaire stratégique, pas plus que nous n'avons d'indications que la Russie se prépare à utiliser de manière imminente des armes nucléaires", a dit vendredi la porte-parole de la Maison Blanche.
Le président américain a déclaré qu'il existait bien, "pour la première fois depuis la crise des missiles cubains, une menace directe d'utilisation d'armes nucléaire"
L'ancien directeur de la CIA et général de l'armée à la retraite déclare que le président russe est "désespéré" et que la réalité du champ de bataille auquel il est confronté est "irréversible".
Les Etats-Unis seraient très probablement au courant de préparatifs russes pour une attaque nucléaire contre l'Ukraine, et Moscou pourrait aussi vouloir que cela se sache, estiment des experts.
Les États-Unis ont demandé via des canaux privés à la Russie de mettre fin à son discours agitant la menace nucléaire dans la guerre en Ukraine, une arme dont l'utilisation aurait, prévient Washington, des conséquences "catastrophiques".
Conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden, Jake Sullivan a déclaré dimanche 25 septembre que “les États-Unis [avaient] prévenu la Russie qu’il y aura [it] ‘des conséquences catastrophiques’ si elle utilis[ait] des armes nucléaires en Ukraine”, rapporte The Wall Street Journal.
Dans son allocution de ce mercredi matin annonçant une «mobilisation militaire partielle», Vladimir Poutine ne parle plus de l’Ukraine comme ennemi, mais de «l’Occident collectif». Un aveu d’échec devant l’avancée de la contre-offensive ukrainienne.
La Russie a empêché vendredi l'adoption d'une déclaration commune à l'issue des quatre semaines de la conférence d'examen à l'ONU du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), dénonçant des termes "politiques".
Une référence à Zaporijjia pousse la Russie à bloquer l’adoption d’un texte de l’ONU sur la non-prolifération La délégation russe a affirmé que le document présenté par la 10e Conférence des parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires favorisait Kiev. Elle a rejeté la responsabilité de l’échec des négociations sur “les protecteurs” de l’Ukraine.
« L’utilisation d’armes nucléaires n’est pas une peur sans fondement, mais une crise réelle et actuelle », a alerté l’édile, lors de la commémoration du 77e anniversaire du bombardement atomique qui a ravagé cette ville du Japon, le 9 août 1945.
Les Etats-Unis ont appelé lundi la Russie à cesser toute activité militaire dans et autour des centrales nucléaires en Ukraine dont celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et tenue par l'armée russe. "Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l'Ukraine", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean Pierre, lors d'un point presse à bord d'Air Force One. "Combattre autour d'une centrale nucléaire est dangereux", a-t-elle dit tout en soulignant que, selon les données recueillies, "heureusement, nous n'avons aucune indication d'une augmentation anormale des niveaux de radioactivité".
On a donc laissé grandir une bête monstrueuse depuis 20 ans et on n’arrive plus à la maîtriser. Tous les scénarios sont (déjà) perdants pour les démocrates, partout dans le monde et pour longtemps. La démocratie elle-même est menacée. La marge de manœuvre semble se résumer à devoir évaluer le sacrifice d’un bien existentiel (la démocratie et la liberté d’autodétermination ukrainienne) pour en sauver un autre (au mieux la vie de plusieurs millions de citoyens membres de l’Union européenne, au pire la vie humaine sur Terre en cas de guerre nucléaire mondiale, les scorpions survivront).
La Russie va livrer "dans les prochains mois" au Bélarus des missiles capables de transporter des charges nucléaires, a annoncé samedi Vladimir Poutine en recevant le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko, en pleines tensions entre leurs pays et l'Occident autour de l'Ukraine.
Boris Johnson est le premier dirigeant occidental à entériner un soutien militaire à la Finlande et à la Suède en cas d’agression russe, en signant un pacte de défense mutuelle lors d’une visite dans la région, le 11 mai. Selon The Times, le Premier ministre britannique a déclaré que la Grande-Bretagne envisagerait “très sérieusement” de déployer des armes nucléaires pour protéger la souveraineté des deux pays au moment ils sont sur le point de rejoindre l’Otan après des années de non-alignement.
Dans un éditorial pour la journée du 9 mai, célébrée en Russie comme celle de la «Grande Victoire» contre le nazisme, Kirill Martynov, rédacteur en chef du journal Novaya Gazeta Europe, avec lequel «Libération» s’associe, s’interroge sur ce qu’est devenu son pays, aux mains d’un «sauvage» qui erre dans les «ruines d’une kleptocratie militarisée, une mallette nucléaire à la main».
Le ministère russe des Affaires étrangères a exclu vendredi l'utilisation d'armes nucléaires en Ukraine. Elles ne sont d'aucune utilité pour "l'opération militaire spéciale", a-t-il déclaré, désignant ainsi l'invasion du pays voisin.
Après le missile Kinjal, utilisé un mois plus tôt par Moscou lors de la destruction d’un entrepôt souterrain d’armements dans l’ouest de l’Ukraine, une autre arme de type hypersonique est au centre de l’attention depuis ce mercredi : le missile Sarmat, également appelé «Satan 2».
Selon le très respecté Bulletin of the Atomic Scientists, la Russie est équipée de "1.588 têtes nucléaires russes déployées", dont 812 sur des missiles installés à terre, 576 sur des sous-marins et 200 sur des bombardiers.