« La production effrénée de plastiques engendre une pollution aux impacts croissants, qui entraînera des coûts considérables à mesure que les crises qu’elle suscite se multiplieront. En ce qui concerne la crise climatique, l’industrie plastique est responsable de 5,3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (chiffres de 2019). Si rien ne change, ces émissions pourraient doubler, voire tripler d’ici 2050. »
Source : The Conversation
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Nathalie Mayer
2024
Avec le réchauffement climatique, la glace de l’océan Arctique fond. À un rythme sans précédent, notent les chercheurs. À tel point qu’il est aujourd’hui possible que la région connaisse un jour libre de glace dès 2027 !
Les études sur les impacts des microplastiques présents dans notre environnement sont nombreuses. Et mises bout à bout, elles montrent que cette pollution met en danger l’ensemble du système Terre. Chaque morceau de plastique produit nous rapprochant un peu plus de toutes les limites planétaires.
La quasi-totalité des États-Unis souffre de sécheresses : les chercheurs tirent la sonnette d’alarme
- Nathalie Mayer
La pluie est très peu tombée sur les États-Unis en ce mois d’octobre qui vient de s’achever. Mais la sécheresse n’a désormais même plus besoin d’un tel déficit pour s’installer sur certaines régions, nous préviennent des chercheurs. Le réchauffement climatique est à l’œuvre…
Avec le changement climatique, les conditions météorologiques deviennent de plus en plus favorables au déclenchement de feux de forêt. Les chiffres le confirment. Les incendies se multiplient. Et ce n’est une bonne nouvelle pour personne.
Planter des arbres pour freiner le réchauffement climatique. L’idée est séduisante. Mais est-elle réaliste ? Des chercheurs affirment aujourd’hui que oui. Toutefois, pour obtenir des résultats, il faudra se montrer ambitieux et prudent.
Les feux de forêt sont de plus en plus fréquents dans l’Arctique. Et des chercheurs pensent avoir compris quel est le mécanisme qui les alimente.
Un réchauffement climatique qui fait froid dans le dos. C’est un peu paradoxal. Pourtant, c’est bien l’effet que fait la dernière étude en date sur la fonte du Groenland. Le processus s’accélère. Et ce qui se passe au Groenland... ne restera pas au Groenland !
Une période de sécheresse qui semble ne plus vouloir en finir et des vagues de chaleur extrême à répétition. Et voilà l’Amazonie menacée comme jamais. La forêt brûle et les populations souffrent.
Les modèles climatiques l’avaient prévu. Le réchauffement climatique alimenté par nos émissions de gaz à effet de serre a un impact sur le régime des précipitations. Un impact d’ores et déjà observable.
Les activités humaines menacent les forêts tropicales humides. Directement sur les zones où elles s’exercent. Mais aussi potentiellement bien au-delà, par celui que les scientifiques appellent l’« effet lisière ».
Bientôt, chez nous, nous ne nous sentirons plus tout à fait chez nous sur le plan des paysages... La faute au changement climatique qui va bouleverser aussi nos habitudes. Pour savoir où aller pendant ces vacances d’été pour expérimenter le futur, des chercheurs nous proposent une application qui nous projette en 2080.
Dans les esprits, gaz à effet de serre rime souvent avec CO2. De plus en plus aussi avec méthane. Mais la réalité scientifique est qu’il existe d'autres gaz à effet de serre. Parfois très puissants, même. Et les émissions de l’un d’entre eux dont on parle encore très peu, le protoxyde d'azote, ont littéralement explosé.
Les chiffres montrent que l’Arctique se réchauffe plus vite que le reste de la planète. Et des chercheurs viennent de mettre le doigt sur un phénomène météo connu, mais encore peu étudié, qui semble étroitement lié à la fonte accélérée des glaces dans la région.
Avec le réchauffement climatique, les sols jusqu’ici gelés en permanence des régions septentrionales pourraient dégeler. Les microbes qui s’y cachent libèreraient alors des quantités de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Sans doute plus encore que les scientifiques le craignaient déjà, révèlent de nouveaux travaux.
Les marées font partie de ces rares choses de la nature qui sont extrêmement prévisibles. Qui l’étaient, tout du moins. Parce qu’un nouvel élément semble venir perturber ce cycle bien établi. Le réchauffement climatique anthropique…
Les activités humaines sont responsables du déclin de la biodiversité observé par les scientifiques depuis plusieurs décennies. Jusqu’ici, c’est essentiellement le changement d’affectation des sols qui nuit à la nature. Mais demain, les effets du réchauffement climatique pourraient prendre le pas.
Des inondations en Nouvelle-Zélande. Des mégafeux de forêt au Canada. Des sécheresses de l’Amazonie au Moyen-Orient. Les effets du réchauffement climatique anthropique se font de plus en plus ressentir. Partout dans le monde. Et à l’allure où vont les choses, les mesures d’adaptation ne suffiront pas à nous préserver du pire, rapportent aujourd’hui des scientifiques.
Il y a de moins en moins de bébés. C’est ce que confirme une étude publiée aujourd’hui. Et le phénomène est presque mondial. Seuls quelques pays tirent leur épingle du jeu. Mais pour eux aussi,...
Sous le permafrost de l’Arctique, il y a du méthane. Mais les chercheurs ne pensaient pas qu’il y en avait autant. Ils ne pensaient pas non plus qu’il puisse se déplacer sous le sous-sol. Potentiellement jusqu’à trouver des failles qui lui permettraient de s’échapper dans l’atmosphère.
2023
Dans la lutte contre le réchauffement climatique, le temps nous est désormais compté. « Désormais » parce que si nous avions (ré)agi dès que les scientifiques ont commencé à nous alerter, nous n’en serions pas là. Nous aurions presque eu le temps d’opérer notre transition et de sortir des énergies fossiles en douceur. Mais des forces se sont liguées pour nous encourager à l’inaction climatique.
Zita Sebesvari, directeur adjoint de l’Institute for Environment and Human Security de l’université des Nations unies, nous met en garde. « Nous approchons de bord de la falaise et une fois que...
Des microplastiques, il y en a partout. Ce n’est malheureusement presque plus une surprise d’en trouver dans des endroits retirés. Mais ceux que des chercheurs viennent de trouver au cœur d’agrégats d’algues du côté de l’Arctique les inquiètent encore un peu plus.
Les leçons du passé sont parfois sans concession. Et celle que les chercheurs viennent d’apprendre d’une extinction de masse qui s’est jouée il y a plus de 250 millions d’années est on ne peut plus claire. Détruire la biodiversité au rythme où nous le faisons actuellement mènera à un effondrement total des écosystèmes.
Avant même d’être élu chancelier en fin d’année 2021, Olaf Scholz l’avait rappelé. Pour réussir sa transition, l’Allemagne comptera sur le gaz.
Il y avait les Argonautes. Et désormais, il y aura les Climatonautes. Une vingtaine de volontaires qui ont choisi de suivre l’aventurier chercheur Christian Clot pour trois folles expéditions en milieux extrêmes, afin de permettre aux scientifiques d’étudier comme jamais la façon dont les humains s’adaptent aux changements climatiques. Stéphane Besnard, le responsable médical et le codirecteur scientifique des études des expéditions, nous dévoile aujourd’hui les dessous de ce projet nommé Deep Climate.
2022
Le réchauffement climatique fait surchauffer nos pôles. Alors on rêve de les refroidir. En comptant sur des techniques de géoingénierie. Des chercheurs disent que c’est techniquement faisable. Mais pour notre experte glaciologue, Heïdi Sevestre, c’est loin d’être une bonne idée.
La glace du Groenland fond. Toujours, au cours de l’été. Mais, de mémoire de scientifiques qui la gardent à l’œil depuis la fin des années 1970, elle n’avait jamais fondu autant aussi tard dans l’année.
Les énergies propres, ça coûte cher. Nous sommes nombreux à en être convaincus. Pourtant, des chercheurs nous l’assurent aujourd’hui, cette idée est fausse. Passer à un système énergétique zéro carbone à base d'énergies renouvelables est possible et rentable.
Chaque jour qui passe semble vouloir mettre la forêt amazonienne de plus en plus en danger. Selon un nouveau rapport, avec 26 % de surface au moins fortement dégradée, elle aurait même désormais franchi son point de non-retour.
Sécheresses, inondations, tempêtes. Les effets du réchauffement climatique se font ressentir un peu partout dans le monde. Et dans leur sillage, de plus en plus de crises humanitaires. À tel point que les experts s'inquiètent. Combien de temps encore l'aide humanitaire parviendra-t-elle à faire face à cette nouvelle urgence ?
Depuis plusieurs semaines maintenant, la France manque d'eau. Une situation qui pourrait arriver de plus en plus fréquemment dans le contexte de réchauffement climatique anthropique. Alors, comment nous adapter ? Faut-il multiplier les stockages ? Ou le salut passera-t-il par un indispensable retour à une certaine sobriété ? Des experts nous aident à démêler les fils d'une question qui se révèle extrêmement complexe.
Cet été, la barre des 40 °C a été franchie à plusieurs reprises en France. De Biscarosse à Rennes en passant par Cholet et Dieppe. Mais cela ne semble presque rien par rapport aux plus de 50 °C qui ont été enregistrés ailleurs dans le monde depuis le début de l'année.
Cet été comme peut-être jamais auparavant, partout en France, l'eau manque. Et il apparait des conséquences que l'on n'aurait pas nécessairement soupçonnées. Dans nos montagnes, par exemple. Après un hiver peu arrosé et un début d'été sec et chaud, les sources et les lacs se tarissent. Les glaciers fondent plus vite que d'habitude. Des crevasses se forment. Le débit de certains torrents augmente. Et les chutes de pierre se multiplient.
Les forêts vivent. Elles évoluent. C'est dans leur nature. Mais le changement climatique anthropique les affecte durement. Jusqu'à leur faire perdre leur résilience. Leur capacité à se relever après une perturbation. Ce n'est pas du tout une bonne nouvelle.
Cette fois ça y est. C'est fait. Le Parlement européen a voté. La production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les centrales à gaz - sous certaines conditions tout de même - sera désormais considérée comme « verte ». Ou plus exactement comme « de transition ». De quoi permettre des investissements dans ces deux filières tout en restant dans le cadre de l'objectif de neutralité carbone décrété par l'Union européenne (UE) pour 2050. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. De neutralité carbone. Alors, au-delà des arguments dogmatiques, tentons de comprendre.
La France s'apprête à vivre une vague de chaleur -- une plume de chaleur, disent les experts -- qui s'annonce record. Probablement un effet du réchauffement climatique anthropique. Et à l'autre bout du monde, du côté de l'Antarctique, une autre manifestation de ces changements induits par les Hommes : des glaciers qui fondent comme jamais depuis plusieurs millénaires.
Dans l'Arctique, bien plus qu'ailleurs, les températures augmentent. Poussant peu à peu les forêts vers le nord. Jusqu'à menacer la toundra. Si des mesures cohérentes de lutte contre le réchauffement climatique ne sont pas engagées dès à présent, ce biome unique disparaîtra d'ici le milieu de ce millénaire.
Le climat de la Terre se réchauffe. Cela ne fait plus aucun doute. Mais ce qui semble encore difficile à préciser, c'est la vitesse réelle à laquelle ce réchauffement se produit. Ou plus encore, la vitesse à laquelle le réchauffement produit ses effets. Et des chercheurs rapportent aujourd'hui avoir observé un phénomène qui semble indiquer que notre Planète réagit plus vite au changement climatique qu'ils le pensaient.
Depuis plusieurs décennies, maintenant, les images prises par satellite nous apportent une vision globale de notre planète et de ses évolutions. Aujourd'hui, elles révèlent qu'une superficie équivalente à celle des Alpes-Maritimes de zones humides a disparu dans le monde ces 20 dernières années.
La brutalité du réchauffement climatique actuel nous précipite-t-elle vers une transition de phase ?
- Nathalie Mayer
Les activités humaines ont un impact sur la Terre. Nos émissions incontrôlées de gaz à effet de serre poussent notre climat vers une limite que nous ne devrions pas avoir envie de franchir, nous préviennent aujourd'hui des chercheurs. Au-delà de cette limite, ce serait le chaos. Et notre Planète deviendrait définitivement inhabitable.
Nous émettons du CO2. Les forêts brûlent. Les glaces fondent. La Terre se réchauffe. Inexorablement. Et de plus en plus de gros titres nous préviennent. Le point de non-retour est proche. Même si certains chercheurs remarquent que le concept n\'a peut-être que peu de sens en écologie. Chaque détérioration apportant son lot de conséquences.
Et si dans ce monde de l'image, nous nous accordions une pause ? Juste le temps de prêter l'oreille à la nature qui nous entoure. C'est ce que fait Martyn Stewart. Mais sa pause à lui dure depuis plusieurs décennies. Une bonne cinquantaine d'années qu'il enregistre des sons. D'abord de manière très artisanale, comme l'enfant qu'il était. Aujourd'hui, de façon bien plus professionnelle, comme le naturaliste qu'il est devenu. Résultat : une collection de sons de plus de 30.000 heures !
Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C au-dessus des moyennes préindustrielles, nous devons réduire nos consommations d'énergies fossiles. Mais comment faire si la production continue d'augmenter ? Si la production explose, même ? C'est la question que posent les 425 projets colossaux d'extraction pointés du doigt aujourd'hui par des chercheurs. De véritables « bombes à carbone » entre les mains des géants des énergies fossiles !
Le réchauffement climatique et ses conséquences, ça ne nous concerne pas. En êtes-vous si sûr ? Parce que des chercheurs nous préviennent aujourd'hui. Si rien ne change, les terres cultivées du monde entier vont de plus en plus manquer d'eau. D'ici 2050. Et 2050... c'est demain ! Heureusement, ces mêmes chercheurs nous proposent aussi des solutions.
Au cours de l'été 2012, une sécheresse éclair survenue au pire des moments dans le centre des États-Unis a provoqué le flétrissement de la récolte de maïs. Résultat : plus de 35 milliards de dollars de perdus. Et des chercheurs nous préviennent aujourd'hui : les sécheresses éclair sont de plus en plus... éclair !
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
Fin mai 2021, le tokamak supraconducteur expérimental avancé chinois connu sous le nom d'East - pour Experimental Advanced Superconducting Tokamak - avait ainsi pu maintenir une température de quelque 120 millions de degrés Celsius pendant 100 secondes, et même 160 millions de degrés pendant 20 secondes. Et l'Académie des sciences chinoise lui avait fixé l'objectif de dépasser les 1.000 secondes avant la fin de l'année.
Il y a quelques années, des chercheurs posaient quelques limites planétaires. Des seuils à ne pas dépasser si nous espérons entretenir les bonnes conditions dans lesquelles la vie s'est développée sur Terre. Quelques-unes ont déjà été franchies. Et aujourd'hui, une de plus : celle relative à la pollution chimique.
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Les scientifiques ont beaucoup étudié les glaces de l'Arctique et leur dynamique. Moins celles de l'Antarctique. Mais aujourd'hui, grâce à un important travail de reconstruction, des chercheurs présentent des données qui remontent jusqu'au début du XXe siècle. Elles montrent des schémas inédits, signes selon eux, que « quelque chose de dramatique est en cours ».
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Les scientifiques ont beaucoup étudié les glaces de l'Arctique et leur dynamique. Moins celles de l'Antarctique. Mais aujourd'hui, grâce à un important travail de reconstruction, des chercheurs présentent des données qui remontent jusqu'au début du XXe siècle. Elles montrent des schémas inédits, signes selon eux, que « quelque chose de dramatique est en cours ».
Dans l'Arctique, la glace fond. Dans l'ouest américain, les feux de forêt se font de plus en plus violents. Le tout, à cause du réchauffement climatique anthropique. Des chercheurs montrent aujourd'hui comment les deux phénomènes sont étroitement liés.
2021
Les scientifiques ont pour habitude de qualifier l'Himalaya de « troisième pôle ». Parce que ses glaciers renferment la troisième plus grande quantité de glace au monde. Et aujourd'hui, des chercheurs nous révèlent que, sous l'effet du réchauffement climatique anthropique, ces glaciers fondent à une vitesse record. Menaçant notamment l'approvisionnement en eau de millions de personnes.
L'année qui s'achève aura été perturbée à bien des égards. Sur le plan climatique tout particulièrement. Partout sur le Globe, les catastrophes se sont succédées à un rythme parfois effréné. Les scientifiques, eux, ont continué à apprendre. Pendant que les températures ne cessaient de monter...
Les scientifiques ont pour habitude de qualifier l'Himalaya de « troisième pôle ». Parce que ses glaciers renferment la troisième plus grande quantité de glace au monde. Et aujourd'hui, des chercheurs nous révèlent que, sous l'effet du réchauffement climatique anthropique, ces glaciers fondent à une vitesse record. Menaçant notamment l'approvisionnement en eau de millions de personnes.
Dans l'espoir de mieux comprendre ce qui attend l'Antarctique pour les années à venir, les chercheurs ont une nouvelle fois interrogé le passé. Leur objectif : révéler comment la glace a réagi à des changements climatiques il y a plusieurs millions d'années. Et ils ont découvert que l'Antarctique pourrait être plus vulnérable au réchauffement climatique anthropique qu'ils ne le pensaient jusqu'alors.
Dans le contexte actuel de réchauffement climatique, et plus largement, de crise environnementale, les arbres ont un rôle à jouer. Et les scientifiques peuvent nous aider à maximiser les bénéfices que nous pouvons en tirer. L'exemple d'un projet mené à Houston le montre.
Avec l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, les plantes stockent plus de carbone par la photosynthèse. C'est ce que nous apprennent aujourd'hui les chercheurs. Mais ils notent que cette augmentation est loin de suffire à compenser nos émissions de gaz à effet de serre.
Le réchauffement climatique a des conséquences sur terre. Il en a aussi pour les mers. Modifiant les conditions biochimiques qui règnent dans les océans, il fait émerger de nouveaux environnements. Y compris du côté des aires marines protégées dont il faudra peut-être revoir le mode de gestion.
Notre Terre se réchauffe. Plus exactement, c'est l'atmosphère de notre Terre qui se réchauffe. Et cela ne va pas sans quelques conséquences. Des chercheurs nous apprennent ainsi aujourd'hui que la limite de la couche la plus basse de notre atmosphère s'élève régulièrement depuis plusieurs décennies maintenant.
Pour mieux comprendre le présent et espérer prévoir l'avenir, il faut en savoir plus sur le passé. C'est en partant de ce principe que des chercheurs de l’université de l’Arizona (États-Unis) se sont penchés sur les évolutions de températures au cours des 24.000 dernières années. Et leurs travaux montrent que la vitesse à laquelle se produit le réchauffement climatique anthropique est tout simplement « sans précédent ».
Notre Planète se réchauffe et les activités humaines en sont responsables. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) le confirmait en août dernier. C'est « sans équivoque ». Une étude publiée très récemment montre même que quelque 99,9 % des plus de 88.000 articles scientifiques liés à l'étude du climat s'accordent à le dire.
La première question que nous nous posons : limiter le réchauffement à +1,5 ou à +2 °C, cela change quoi ?
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Cela fait désormais plus de 30 ans que 2100 représente pour les politiques, une sorte d'horizon lointain lorsqu'il s'agit de se projeter sur une Terre qui se réchauffe. Mais l'échéance se rapproche désormais dangereusement. Les enfants nés en 2021 n'auront même pas 80 ans à la fin de ce siècle.
Certains lisent l'avenir dans les lignes d'une main ou dans les circonvolutions du marc de café. Hasardeux. D'autres lisent le passé dans les carottes de glace. Bien plus fiable. Et aujourd'hui, ils nous apprennent que nos activités ont commencé à avoir un impact sur le climat bien plus tôt qu'on ne l'avait imaginé jusqu'à présent.
La plus grande extinction de masse qu'a connue notre Terre a été provoquée par des émissions massives de CO2 et par les changements climatiques qui en ont résulté. Au même moment, des bactéries et des algues ont proliféré dans les eaux. Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? La même chose est peut-être en train de se produire actuellement.
Pour réussir à maintenir le réchauffement climatique sous la barre des +1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, le temps nous est désormais compté. Le rapport United in Science 2021 estime même que le monde est déjà engagé sur la voie d'un réchauffement de 2,7 °C aux conséquences catastrophiques.
Depuis le début de l'ère industrielle, notre Planète se réchauffe. Les scientifiques ne cessent de le répéter. Plus 1,2 °C déjà, en moyenne. Mais, qu'en est-il pour nous ? Comment cela se traduit-il pour la France ? Les mois de juillet et d'août avaient été plus frais que la normale. Le mois de septembre qui vient de s'achever présente, lui, une anomalie de température positive.
Notre Terre, comme toutes les planètes du Système solaire, réfléchit une partie de la lumière qui lui arrive du Soleil. Une partie de plus en plus limitée, selon des chercheurs. Notre Planète à tendance à s'obscurcir. Sous l'effet du réchauffement climatique anthropique. Et le phénomène a de quoi inquiéter. Car il pourrait... ajouter au même réchauffement climatique.
Les chercheurs pensent que, tout au long de l'histoire de la Terre, le CO2 atmosphérique a exercé un contrôle étroit sur les changements climatiques. Des données portant sur les 66 derniers millions d'années confirment le couplage. Et montrent que nos émissions de gaz à effet de serre pourraient ramener le CO2 à des niveaux jamais vus depuis les climats bien plus chauds du passé lointain de notre Planète.
Le Bootleg Fire. Rien ne semble pouvoir l'arrêter. D'autant que le voici qui se met à générer sa propre météo au-dessus de l'Oregon. Des orages secs qui le rendent encore plus virulent.
Ici, ce sont des records de chaleur qui tombent. Là, ce sont des trombes d'eau. Et plus loin, des forêts entières qui partent en fumée. Les scientifiques nous avaient avertis de ces conséquences du réchauffement climatique. Mais eux-mêmes sont aujourd'hui surpris de leur ampleur.
l y a 20 ans, les scientifiques s'inquiétaient déjà de nos émissions de gaz à effet de serre. Il faut dire que, quelques années plus tôt, en 1994, la Convention de Rio s'était fixé pour objectif de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre (GES) « à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ». Et, en 2001, les choses semblaient plutôt sur la bonne voie.
Dans les années 1970, un rapport publié par des chercheurs du Massachusetts institute of technology (MIT, États-Unis) avait fait grand bruit. Il annonçait l'effondrement possible de notre civilisation avant la fin du XXIe siècle. Des conclusions tristement en phase avec les données actuelles, conclut aujourd'hui une nouvelle étude.
Les océans couvrent plus de 70 % de la surface de notre Planète. Les scientifiques savent depuis longtemps qu'il est un rouage essentiel de la machine climatique. Ne pourraient-ils pas jouer un rôle dans notre lutte contre le dérèglement climatique ? La question est posée. Mais la réponse n'est pas si simple. Deux chercheurs nous en détaille les tenants et les aboutissants.
Et si le réchauffement de la troposphère, la couche de l'atmosphère en contact avec le sol, avait été sous-estimé par les relevés satellite ? C'est la question que posent très sérieusement aujourd'hui des chercheurs après qu'ils ont découvert quelques incohérences.
À la fin de l'été 2020 et durant l'automne qui a suivi, l'ouest des États-Unis a été le théâtre d'incendies dévastateurs. Plus de 1,6 million d'hectares partis en fumée. Une fumée, justement, qui, portée par les vents, a voyagé sur des milliers de kilomètres. Jusqu'en Europe centrale où elle a obscurci le soleil, nous racontent des chercheurs de l’Institut Leibniz pour la recherche troposphérique (Tropos, Allemagne).
L'année 2020 a fini sur le podium des années les plus chaudes jamais enregistrées. Malgré l'influence d'un phénomène La Nina et de son effet naturellement rafraîchissant. Aujourd'hui, l'Organisation météorologique mondiale nous annonce que nous avons 40 % de chances pour que le monde dépasse le fameux 1,5 °C de réchauffement pour au moins une des cinq années à venir.
Beaucoup de chercheurs posent sur la géoingénierie - l'idée d'intervenir à grande échelle sur le climat pour contrebalancer le réchauffement anthropique - un regard méfiant. Ils en craignent notamment les effets collatéraux non maîtrisés. Mais le philosophe Frédéric Neyrat va un peu plus loin encore. Selon lui, le recours à la géoingénierie ne fera qu'entretenir le désastre. Il nous explique sa pensée.
Des chercheurs ont étudié la stabilité du permafrost dans le passé. 400.000 ans que son dégel est limité. Et ce n'est pas une bonne nouvelle. Car le carbone prisonnier de ce sol gelé en permanence est considéré comme un amplificateur potentiellement puissant du réchauffement climatique. Un carbone qui pourrait être libéré brutalement lorsque le permafrost connaîtra un dégel.
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L'élévation du niveau de la mer due au réchauffement climatique s'annonce catastrophique pour un certain nombre de populations côtières. Plus encore qu'on le pensait, avertissent aujourd'hui des chercheurs. Car, en parallèle, les activités humaines provoquent un affaissement des côtes.
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2020
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2019
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Trois quarts des terres émergées sont exploités et un quart peut même être considéré comme dégradé. Des terres qui de fait -- alors qu'elles stockent aujourd'hui l'équivalent de presque un tiers des émissions dues aux combustibles fossiles et à l'industrie -- absorbent moins de dioxyde de carbone (CO2). Et participent ainsi au réchauffement climatique qui les met sous pression.
Pour absorber le CO2 atmosphérique, pour produire de l'oxygène ou encore parce que c'est le premier maillon de la chaîne alimentaire marine, le phytoplancton est indispensable à la vie. Or, des chercheurs notent aujourd'hui que sa productivité décline depuis le début de l'ère industrielle.
2017
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