« La production effrénée de plastiques engendre une pollution aux impacts croissants, qui entraînera des coûts considérables à mesure que les crises qu’elle suscite se multiplieront. En ce qui concerne la crise climatique, l’industrie plastique est responsable de 5,3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (chiffres de 2019). Si rien ne change, ces émissions pourraient doubler, voire tripler d’ici 2050. »
Source : The Conversation
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Aurore Richel
2024
Les promoteurs de l’hydrogène le présentent souvent comme une pièce maîtresse de la transition énergétique. La molécule a un rôle à jouer, mais elle est souvent présentée sous un jour trop optimiste.
Matériaux d’utilité publique pour certains, éléments polluants à bannir absolument pour d’autres. C’est ainsi que pourrait se résumer, aujourd’hui, la vision – Ô combien contrastée – de notre société à l’égard des matières plastiques. Avec la prise de conscience collective du réchauffement climatique et de la pollution des écosystèmes, de nombreuses voix se sont élevées pour interdire l’usage des plastiques dans notre quotidien. Mais est-ce réellement une bonne option ? Est-ce que le bannissement ne va pas induire des effets environnementaux encore plus délétères ? Quelles sont les options d’améliorations revendiquées qui pourraient être envisagées par le secteur de la plasturgie ? Décryptons ensemble le « dilemme des plastiques » ou comment concilier les bénéfices indispensables avec la nécessité de réduire les impacts environnementaux du secteur.
2023
Au cœur d’un tourbillon médiatique en Belgique depuis novembre 2023, les obscures molécules appelées PFSA ont déclenché un véritable scandale « politico-sanitaire ». Des analyses de laboratoire, menées de Bruxelles à la province de Hainaut, viennent en effet de mettre en évidence des concentrations de PFAS dans les eaux de distribution « largement supérieures à la normale ». En peu de temps, des molécules – connues seulement sous une abréviation de quatre lettres – sont ainsi devenues synonymes de préoccupation et hantent maintenant les esprits de la classe politique, mais surtout des citoyens.
2022
Et si je vous expliquais la chimie… Abstraite, confuse, inquiétante. C’est souvent par ces termes que le grand public définit la chimie. Pourtant la chimie fait partie de notre quotidien. Sans elle, plus de médicaments, de plats préparés, de voitures, de téléphones portables ou d’ordinateurs, plus de traitement des eaux usées. La chimie est une science très ancienne, dont l’objectif est resté le même au fil des siècles et des âges. La chimie veille à améliorer notre condition de vie, de notre santé humaine à nos besoins matériels. Et c’est ce qu’elle continue à faire aujourd’hui.
La présidente de la Commission Européenne vient d’annoncer la création d’une « banque de l’hydrogène » pour bâtir le socle énergétique de l’économie européenne du futur. Mais qu’entend-on par « hydrogène vert » ou « hydrogène bleu » ? Quelles sont ses propriétés ? comment le produit-on ? Où en est le développement industriel de la filière ? 40 minutes pour y voir clair avec la professeure de chimie Aurore Richel (ULiège), le professeur de thermodynamique et spécialiste de la transition énergétique Francesco Contino (UCLouvain) et une visite chez John Cockerill, entreprise liégeoise en pointe dans le développement des électrolyseurs « nouvelle génération » nécessaires à la synthétisation de l’hydrogène vert.
La Professeure Aurore Richel (ULiège) l’a annoncé dès l’entrée de son exposé : la lignine est une super-molécule qui compte parmi les molécules les plus complexes qui soient. Si en parler en une demi-heure s’avère être un vrai défi, l’exercice s’est avéré très concluant ! Où trouve-t-on la lignine ? On la trouve à peu près partout : dans le règne végétal, d’abord, mais aussi dans le sous/co-produits de nos usages de productions ou de consommations (industrielle et domestique). Épinglons que l’industrie papetière en est particulièrement productrice.
Aurore Richel, 43 ans, est Docteur en Chimie et Professeur Ordinaire au sein de l’Université de Liège. Spécialiste de la Chimie des ressources renouvelables, vous pourrez notamment découvrir la Chimie verte et durable sur son site
2021
Alors que le prix de l’énergie fossile et de l’électricité flambe, le dihydrogène, particulièrement celui produit au départ d’eau, cristallise les espoirs d’une alternative à la fois verte et au prix compétitif. Si la recherche sur la pile à combustible est globalement délaissée par les universités au profit des industriels, les académiques se concentrent sur l’électrolyse de l’eau, sur la production « verte » de dihydrogène (H2). Lors d’une conférence organisée par Liège Créative, Aurore Richel, professeure ordinaire en chimie des ressources renouvelables à Gembloux Agro-Bio Tech-ULiège, a fait le tour de la question.
Professeure en chimie des ressources à l’Université de Liège, Aurore Richel vient de se voir attribuer le Prix Wernaers 2021 pour la vulgarisation scientifique pour son blog Chem4us. Créé fin 2019, pour tordre le cou aux idées reçues sur les aspects délétères de la chimie, le blog propose régulièrement des articles et dossiers hyper documentés sur des sujets liés aux questions sociétales, économiques et environnementales en lien avec la chimie.
2018
Comment la chimie va nous aider à créer des plastiques biodégradables? Comment cette science nous permettra demain d’être plus propres? Il existe des solutions selon Aurore Richel, professeur à la Faculté de Gembloux Agro-Bio Tech de l’Université de Liège. La preuve dans ce 31ème numéro de Graines de Savoirs. Regardez et prenez un « shoot » d’espoir: