Plastiques

OA - Liste

« La production effrénée de plastiques engendre une pollution aux impacts croissants, qui entraînera des coûts considérables à mesure que les crises qu’elle suscite se multiplieront. En ce qui concerne la crise climatique, l’industrie plastique est responsable de 5,3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (chiffres de 2019). Si rien ne change, ces émissions pourraient doubler, voire tripler d’ici 2050. »
Source : The Conversation

Résultats pour:
Geneviève Pruvost

2022

Geneviève Pruvost est sociologue du travail et du genre au Centre d’étude des mouvements sociaux (EHESS). Auprès de Vert, la chercheuse défend la prise en charge par chacun·e d’une partie des tâches du quotidien, aujourd'hui « déléguées aux machines et aux pauvres », pour faire advenir une société écologique.
G. Pruvost nous donne un aperçu de l'évolution de nos sociétés avec la disparition des sociétés paysannes (paysans / artisans) organisées en maisonnées autonomes produisant les biens de leur subsistance, au profit de sociétés composées de cellules familiales nucléaires où chacun est transformé en consommateur, éloigné du lieu et des personnes produisant les biens du quotidien. Il existe des alternatives (dont certains mouvements ont émergé dans les années 70) qui se caractérisent par la volonté de reproduire la mise en commun des savoir-faire et des connaissances. La réussite des projets reste cependant liée à une forte motivation, une indispensable mise en commun d’objectifs et de comportements. La difficulté principale est aussi la disponibilité des terres agricoles. L'éco-féminisme est présenté aussi comme un possible chemin à suivre pour faire face à notre perte d'autonomie.
Et s’il fallait partir de l’espace domestique, du quotidien et de la maisonnée pour (re)penser toutes les dimensions de la catastrophe écologique ? Plusieurs mouvements féministes des années 1960 ont insisté sur la nécessité de considérer le privé et le personnel comme politique. Geneviève Pruvost renouvelle ce champ d’interrogations en articulant perspectives féministes, subsistance et reprises de terres.?

2021

Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant... Ces phénomènes divers que l'on apprend aujourd'hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C'est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu'aux leçons existentielles et politiques qu'il convient d'en tirer, qu'est consacré cet ouvrage. L'auteure explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur.