« La production effrénée de plastiques engendre une pollution aux impacts croissants, qui entraînera des coûts considérables à mesure que les crises qu’elle suscite se multiplieront. En ce qui concerne la crise climatique, l’industrie plastique est responsable de 5,3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (chiffres de 2019). Si rien ne change, ces émissions pourraient doubler, voire tripler d’ici 2050. »
Source : The Conversation
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Laurie Debove
2024
Avec son livre « Cataclysmes », Laurent Testot raconte comment nous modifions la nature et comment celle-ci nous transforme en retour.
2023
Nous sommes tous contaminés aux perturbateurs endocriniens. En cause : le plastique, une bombe sanitaire négligée par les pouvoirs publics.
Le CNPN a rendu son avis : les mégabassines à Ste Soline sont contraires à la protection de l'outarde canepetière, en voie d’extinction.
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Pire que le réchauffement climatique, l’urbanisation ou les chats, l’agriculture industrielle est la principale responsable de la dramatique disparition des oiseaux en Europe. C’est ce que nous apprend l’étude la plus vaste et la plus complète à ce jour sur le sujet, publiée dans la revue scientifique PNAS. Des résultats qui nous invitent à transformer radicalement notre système de production alimentaire pour enrayer la catastrophe.
Cette vague de chaleur précoce n’est qu’un avant-goût de ce que va vivre l’Espagne les prochaines années, c’est l’un des pays européens les plus touchés par le changement climatique à un niveau tel que 75% de son territoire est en voie de désertification selon l’Onu.
Alors que dans son interview Gérald Darmanin reproche à « l’extrême gauche » de vouloir « tuer du flic », c’est l’inverse qu’on observe sur le terrain. A tel point que la France est le pays d'Europe qui compte le plus de morts en manifestations.
2022
Face aux ravages du climatoscepticisme, le CNRS a sorti un livre au titre évocateur « Tout comprendre (ou presque) sur le climat ». Afin que les politiques s’emparent enfin des enjeux climatiques, le Président du CNRS en a envoyé 1000 à tous les députés, sénateurs et présidents de Région en France. Un succès littéraire qui s’infiltre jusque dans les plus grands groupes du CAC40, le but : lever les blocages pour amorcer un changement sociétal à la hauteur de la gravité de la situation.
Engagé sur les questions de résilience alimentaire territoriale depuis plus de 20 ans, le locavore Stéphane Linou forme les élus pour qu’ils intègrent le risque de rupture d’approvisionnement alimentaire dans les plans de sauvegarde communaux. Pour lui, il ne s’agit pas d’être catastrophiste mais de faire de la prévention pour protéger les populations. La sécurité alimentaire est un sujet primordial qui a été trop longtemps négligé dans une société de la surconsommation.
Accompagnés de chefs autochtones, 60 activistes venus de toute l’Europe bloquent depuis ce matin un méga-cargo transportant 60 millions de kilos de soja et provenant du Brésil. Alors que la déforestation n’a jamais autant menacée de transformer l’Amazonie en savane, ils exigent une loi européenne ambitieuse pour la stopper. Elle doit être étudiée ce 28 juin par les ministres de l’environnement des 27 pays de l’UE.
Notre système économique néolibéral basé sur la poursuite de la croissance nous conduit droit dans le mur. Comment construire une alternative, qui soit respectueuse des rythmes biologiques de toutes les espèces et des limites planétaires ? Nous avons posé la question à Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, en poste à l’Université de Lund en Suède autour du projet européen “Postgrowth welfare systems.” Voici ses réponses.
GIEC : nous devons atteindre un pic des émissions au plus tard en 2025 pour espérer un futur vivable
- Laurie Debove
Les rapports s’enchaînent et les conclusions confirment toujours les précédents travaux scientifiques. La décennie 2020-2030 était présentée comme une décennie cruciale pour atténuer le réchauffement climatique, le dernier rapport du GIEC vient de le souligner. Il liste toutes les solutions à mettre en œuvre pour atténuer le réchauffement climatique avec un message fort : nous vivons les derniers instants possibles pour limiter les dégâts. Nous avons déjà tous les outils nécessaires, ne manque plus que la volonté politique.
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Il y a 50 ans, le rapport “Les limites à la croissance » faisait l’effet d’une bombe. Pour la première fois, une équipe du MIT modélisait les impacts de l’activité humaine sur la planète et la conclusion était brutale : nous allons droit dans le mur. 50 ans après, le Professeur Dennis Meadows, coauteur du rapport, continue inlassablement de lancer l’alerte : la quête d’une croissance infinie dans un monde fini nous conduira à notre perte, mais nous avons encore une petite fenêtre de tir pour empêcher le pire.
Si Damien Deville a voulu raconter ce récit, c’est pour donner un exemple inspirant de réussite face aux ravages du changement climatique, mais aussi lutter contre l’appauvrissement de nos imaginaires occidentaux.
Nous sommes actuellement à +1°C de réchauffement moyen, et ressentons un peu plus chaque année les conséquences d’un dixième de degré d'écart. Limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à +2°C peut donc faire une différence énorme.
Ces rejets massifs représentent une véritable bombe climatique car le méthane(CH4) est un contributeur majeur au changement climatique, avec un pouvoir de réchauffement environ 30 fois supérieur à celui du CO2 sur une période de 100 ans.
Dans la chaîne alimentaire, il est bien connu que les animaux dépendent des végétaux pour survivre. L’inverse est moins intuitif. Et pourtant, une étude publiée dans la revue Science vient rappeler ce fait étonnant avec une découverte inquiétante : les plantes ont perdu 60% de leur capacité à s’adapter au changement climatique à cause de l’extinction des animaux. Sans oiseaux, poissons et mammifères, les végétaux ne peuvent plus disperser leurs graines vers des contrées plus accueillantes.
Après plus d’un siècle d’existence, la scierie familiale française Foulon a fermé le 31 décembre 2021. En cause : l’appétit gargantuesque d’acheteurs étrangers, Chine et Etats-Unis en tête, et l’apathie des pouvoirs publics français et européens qui permettent tout au nom du libre-échange, malgré les menaces que fait peser la situation sur la filière bois et les forêts françaises. Deux ans après l’aggravation du phénomène, les acteurs français continuent de lancer l’alerte auprès des décideurs.
2021
Loin des clichés habituellement brandis pour désigner les « ayatollahs, khmers verts » et autres empêcheurs de tourner en rond, une étude menée par le sociologue Kévin Vacher vient tordre le cou aux idées reçues sur ces citoyens et citoyennes qui décident de s’engager pour sauver leur territoire. Leur motivation commune initiale : une profonde colère face à un déni de démocratie grave pour imposer des projets démesurés.
En Afrique du Sud, la mobilisation prend de l’ampleur contre le projet d’exploration gazier et pétrolier de Shell. La major pétrolière a provoqué un tollé en dévoilant l’étude sismique tridimensionnelle qu’elle veut effectuer au large de la Côte Sauvage, dès le 1er décembre. Pour trouver des gisements de pétrole et de gaz, la multinationale prévoit d’émettre des « ondes de choc extrêmement fortes », comparables à des détonations sismiques, qui pénètrent à travers 3 km d’eau et 40 km sous la croûte terrestre dans le fond marin, mettant en grand danger toute la vie marine unique de la Côte Sauvage, et ce pendant 5 mois.
A qui profite la crise ? Assurément à la major pétrolière TotalEnergies, dont le dernier résultat prouve à lui seul à quel point la multinationale est bien loin d’avoir amorcé une transition énergétique crédible. Grâce à la remontée des cours des hydrocarbures, et en particulier du gaz, TotalEnergies a annoncé ce jeudi un bénéfice net multiplié par 23 sur un an, à 4,6 milliards de dollars au troisième trimestre.
Malgré un important dispositif policier déployé pour les faire reculer, plus de 3000 personnes et 20 tracteurs se sont rassemblés à Mauzé-sur-le-Mignon pour donner un coup d’arrêt immédiat aux chantiers de méga-bassines dans le Marais Poitevin. Ils ont démonté et récupéré la pompe d’une méga-bassine de 5 hectares, qui puisait directement dans la nappe phréatique, et vidé la bassine pour rendre l’eau à la nappe. Une première victoire des opposants à l’accaparement de l’eau par une poignée d’agro-industriels.
Les scandales qui entachent le WWF n’ont pas fini de faire polémique. Lors d’une audience sans précédent par la Commission des ressources naturelles de la Chambre des représentants des États-Unis, menée hier, des représentants des deux partis et des experts indépendants ont dénoncé le modèle de “conservation-forteresse” de l’ONG qui a conduit à des abus graves en matière de droits humains.
Plus de 260 organisations de la société civile s’y opposent, les Nations Unies ont adressé plusieurs lettres d’interpellation à la major pétrolière, à tel point que les plus grands investisseurs du monde se sont retirés du projet ! Pourtant, Total Energies signe et persiste pour accomplir son projet pétrolier pharaonique en Ouganda, et ceci avec la complicité active de l’Etat Français.
AES Gener pour les épisodes d’intoxication à grande échelle, la pollution au pétrole de Suez au Chili, la plus grande mine de charbon à ciel ouvert d’Amérique latine en Colombie… c’est une action en justice de masse. La FIDH considère que le moment est arrivé pour que l’ONU reconnaisse formellement le droit humain à un environnement sûr, propre, sain et durable.
La France, plus gros consommateur d’engrais azotés de l’UE : un danger dont nous pouvons nous passer
- Laurie Debove
Le danger posé par les engrais azotés ne concerne pas seulement la sécurité des riverains, mais se traduit aussi par leur terrible contribution à la crise écologique. Les engrais azotés de synthèse sont une bombe climatique : avec l'élevage, ils représentent 43 % des gaz à effet de serre de l'agriculture en émettant du protoxyde d'azote, un gaz 300 fois plus puissant que le CO2.
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Si le cynisme et l’inconscience réunis étaient un phénomène, ce serait sans doute le « tourisme de la dernière chance ». Pressés par l’urgence de voir un site naturel avant qu’il ne disparaisse, c’est ce qui pousse chaque année des centaines de milliers de visiteurs à la Grande Barrière de Corail, qui n’est déjà plus que l’ombre d’elle-même, jusqu’aux calottes polaires et glaciers.
La quête aux terres rares pourrait bien défigurer le Groenland. La société d’exploitation minière KoBold Metals, soutenue par les trois milliardaires Michael Bloomberg, Jeff Bezos et Bill Gates, a signé un accord avec Bluejay Mining pour lancer une mine de terres rares sur la côte ouest du pays. Leur objectif final : extraire du nickel, du cobalt et du platine afin de construire des batteries de véhicules électriques.