« La production effrénée de plastiques engendre une pollution aux impacts croissants, qui entraînera des coûts considérables à mesure que les crises qu’elle suscite se multiplieront. En ce qui concerne la crise climatique, l’industrie plastique est responsable de 5,3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (chiffres de 2019). Si rien ne change, ces émissions pourraient doubler, voire tripler d’ici 2050. »
Source : The Conversation
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Michel de Muelenaere
2024
Ouragans, sécheresses, inondations : la facture alarmante du réchauffement climatique en 2024
Un premier accord engrangé précocement à la COP29 de Bakou encadre une partie des marchés des crédits carbone. Toutes les critiques sur la crédibilité de ces outils n’ont cependant pas disparu.
Premier résultat concret du dernier conclave budgétaire wallon : le budget consacré à la biodiversité subit une coupe de 18,6 millions d’euros, passant de 24,6 à 6 millions. Réduction de la voilure en vue pour certains programmes comme « Yes, we plant » ou l’achat de réserves naturelles ?
Malgré une meilleure compréhension des risques climatiques, la Belgique reste peu préparée aux canicules qui la menacent.
Alors que le fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson est emprisonné depuis plus de 70 jours, chez nos voisins français, suisses et britanniques, police et justice ont parfois eu la dent sévère pour les activistes environnementaux. En Belgique, une tradition de dialogue semble s’effriter, relève Marie Jadoul, chercheuse à l’UCLouvain.
En Belgique, une bonne partie des subventions au gaz naturel fossile et au pétrole nuisent à l’environnement et à la santé et constituent une distorsion de concurrence, juge la Commission européenne. Elle recommande d’y sabrer afin de réduire la charge fiscale sur le travail.
Climat, biodiversité, pollution, azote… notre pays pèse lourdement sur les ressources, tant sur son territoire que par le biais de ses importations, indique un rapport du centre pour l’analyse des risques climatiques et environnementaux.
Les seuils de réchauffement que la communauté internationale s’est engagée à ne pas dépasser se rapprochent dangereusement, dit l’organisation météorologique mondiale. D’ici 2028, la température dépassera pour la première fois 1,5 °C.
A l’occasion des élections du 9 juin 2024, « Le Soir » relance son opération « pourquoi ». Les abonnés peuvent soumettre leurs questions à la rédaction. Découvrez notre réponse à la question posée par Simon, d’Embourg.
Pascal Canfin, président français de la commission de l’Environnement du Parlement européen, s’inquiète du blocage de la loi sur la restauration de la nature. Et affirme disposer de « beaucoup de signaux » concernant une action en sous-main d’Alexander De Croo contre la loi.
Si la nature venait leur présenter la facture, beaucoup d’entreprises apparemment florissantes sur le plan financier seraient bien en peine de rembourser leur dette. Un classement d’un autre genre porté par la coalition Kaya qui regroupe des entreprises « durables ».
Les Européens et les gouvernements belges sont toujours divisés sur la loi européenne sur la restauration de la nature. Le vote approche et certains agissent en sous-main pour faire capoter le dossier. Le nom du Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) est cité. Un sondage du WWF suggère que la population en veut pourtant davantage.
C’est loin d’être une surprise, mais le couperet est tombé. La Commission européenne estime que les mesures présentées dans le plan climat belge pour 2030 ne permettront pas d’atteindre l’objectif assigné à notre pays pour 2030.
Cinq ans environ après la mobilisation des jeunes pour le climat, une grande lassitude s’est installée qui a débouché sur une perte de confiance à l’égard du politique, affirme Adelaïde Charlier, une des porte-parole du mouvement.
Des glaciologues proposent d’immerger des rideaux pour protéger les calottes glaciaires des remontées d’eau chaude. Leurs collègues crient au loup et à la manœuvre dilatoire. Alors qu’elle attire de plus en plus, la géoingéniérie fait toujours autant polémique.
La figure emblématique du mouvement des jeunes pour le climat revient sur les mobilisations de 2019. Elles ont permis aux jeunes d’acquérir une légitimité et ont débouché sur le Green Deal. Mais ces acquis sont menacés, dit-elle. Déçus, les jeunes se détournent des politiques.
Pour se préparer aux impacts futurs du changement climatique, la Wallonie étudie des scénarios de réchauffement. Des étés plus chauds et plus secs, mais avec des épisodes de précipitations extrêmes.
Le réchauffement du climat est inéluctable en Belgique. Partout, on songe à des plans pour s’adapter aux nouveaux risques. Cette œuvre colossale nécessitera des moyens et impliquera des bouleversements. La Wallonie, qui accueille un colloque consacré à ces questions ces jeudi et vendredi, a lancé une vaste étude pour cartographier ses vulnérabilités.
Pour se préparer aux impacts futurs du changement climatique, la Wallonie étudie des scénarios de réchauffement. Des étés plus chauds et plus secs, mais avec des épisodes de précipitations extrêmes.
2023
Professeur de géopolitique de l’énergie, Adel El Gammal estime qu’un discours vérité s’impose sur la crise climatique. Mais il ne faut pas abandonner les efforts.
Un chiffre : à la veille du sommet de Paris, la COP 21 en 2015, les projections de réchauffement climatique tablaient sur une hausse de la température de 4°C par rapport à l’ère préindustrielle. Aujourd’hui, on envisage, au pire, un réchauffement de 2,9°C, au mieux de 2,4°C.
Entretien avec le Président de la coalition climat Nicolas Van Nuffel
Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Les engagements de réduction pris par les Etats ne permettront pas d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, alerte l’ONU.
Dans le cadre de l’opération « pourquoi », les abonnés du « Soir » ont soumis plus de 1.000 questions à la rédaction. Découvrez notre réponse à la question posée par Josiane (Bruxelles).
Devant la cour d’appel de Bruxelles, des plaignants demandent à la justice d’imposer des objectifs climatiques plus ambitieux aux gouvernements des régions et du fédéral.
Les « transformations » dont parle le Giec – des changements radicaux, touchant au cœur de notre système économique et social, à notre agriculture, à nos modes de consommation, à nos habitudes de mobilité, à notre alimentation – sont loin d’être acquises.
Alors qu’une vague de chaleur s’installe dans le sud de l’Europe, les phénomènes climatiques extrêmes semblent s’aggraver. S’il y a une petite accélération, tout cela figurait dans les rapports du Giec, dit le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele qui en brigue la présidence.
La canicule qui sévit dans l’Atlantique Nord pourrait avoir de graves conséquences sur la biodiversité. Des moules aux poissons en passant par les herbiers, la nature est exposée à ces phénomènes qui se multiplient.
La banquise en Antarctique atteint des records à la baisse. Celle en Arctique pourrait disparaître dès 2030. Et les océans ont un gros coup de chaud. Des remous dans l’eau…
Après des claquements de portes et d’interminables palabres, les gouvernements belges semblent sur le point de trouver un accord à propos du règlement européen sur la restauration de la nature.