Plastiques

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« La production effrénée de plastiques engendre une pollution aux impacts croissants, qui entraînera des coûts considérables à mesure que les crises qu’elle suscite se multiplieront. En ce qui concerne la crise climatique, l’industrie plastique est responsable de 5,3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (chiffres de 2019). Si rien ne change, ces émissions pourraient doubler, voire tripler d’ici 2050. »
Source : The Conversation

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Olivier De Schutter

2025

Les institutions européennes doivent mettre fin à cette politique du deux poids deux mesures aux conséquences dramatiques pour les individus et les communautés des pays en voie de développement, dénoncent Marcos A. Orellana et Olivier De Schutter, rapporteurs spéciaux des Nations unies, dans une tribune au « Monde ».
Elk jaar worden tienduizenden tonnen zeer gevaarlijke pesticiden die in de Europese Unie verboden voor gebruik zijn, toch geproduceerd voor de export. Deze weerzinwekkende dubbele standaard is een vorm van uitbuiting op de akkers van het Zuiden, schrijven VN-rapporteurs Marcos A. Orellana en Olivier De Schutter. ‘Terwijl arbeiders en hun gezinnen lijden, profiteren de fabrikanten van pesticiden.’
1)  La croissance économique « remonte » largement vers une poignée de privilégiés (Olivier De Schutter) Une carte blanche parue dans The Guardian (juillet 2024). « La croissance économique apportera la prospérité à tous ». Tel est le mantra qui guide la prise de décision de la grande majorité des hommes politiques, des économistes et même des organismes de défense des droits de l’homme. Pourtant, la réalité – telle qu’elle est décrite dans un rapport présenté en juillet 2024 au Conseil des droits de l’homme des Nations unies – montre que si l’éradication de la pauvreté a toujours été promise grâce au « ruissellement » ou à la « redistribution » des richesses, la croissance économique « remonte » largement vers une poignée de privilégiés (…). Des mesures concrètes peuvent être prises dès maintenant, en commençant par choisir des mesures de progrès autres que le produit intérieur brut (PIB), qui ne nous dit rien sur les retombées écologiques ou sociales de l’activité économique (…) [et donc sur l’habitabilité

2024

Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits humains et l’extrême pauvreté, Olivier De Schutter a remis à l’ONU en juin 2024 un rapport intitulé « Éliminer la pauvreté en regardant au-delà de la croissance ». Dans ce document, il affirme que la croissance du PIB ne permet pas, contrairement à ce que soutient la doxa libérale, de sortir les populations de la misère. Le temps est venu selon lui de repenser radicalement la lutte contre la pauvreté. Entretien.
Notre société "obsédée" par la croissance économique subit une crise de la santé mentale dans le monde, qui touche particulièrement les plus défavorisés, a déploré jeudi le rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'Homme et l'extrême pauvreté, le Belge Olivier De Schutter.
La députée écologiste et le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains et l’extrême pauvreté rappellent, dans une tribune au « Monde », que la protection de la planète passe par la réduction des inégalités.
L’augmentation du PIB n’amène plus le bien-être escompté dans les pays riches, mais au contraire davantage d'inégalités, de pauvreté et d'impacts écologiques. Dans Changer de boussole (Les liens qui libèrent), Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains et l’extrême pauvreté, plaide pour la sobriété au Nord – qui ne se confond ni avec le renoncement ni avec le sacrifice – et pour une croissance différente de celle d’aujourd’hui dans les pays pauvres, le tout devant générer plus de justice sociale et réduire la pauvreté.
L’obsession de la croissance enrichit les élites et tue la planète. Nous avons besoin d’une économie fondée sur les droits de l’homme. La croissance économique permet à une minorité de s’enrichir toujours plus. Mettre fin à la pauvreté et à la catastrophe environnementale exige une nouvelle réflexion.
Economic growth allows the few to grow ever-wealthier. Ending poverty and environmental catastrophe demands fresh thinking
Comme chaque matin, Maxime Binet reçoit dans le “Café sans filtre” un invité afin d’évoquer les sujets chauds de l’actualité.

2023

Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Olivier De Schutter, juriste belge et professeur de droit international à l'université catholique de Louvain. Il est depuis 2020 rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l'homme et l'extrême pauvreté et grand spécialiste de l’alimentation durable. En 2017, il a été le premier non-résident des États-Unis à recevoir le Leadership Award (appelé par les médias l'"Oscar de l'alimentation") de la James Beard Foundation, une fondation basée à New York qui promeut l'alimentation durable.
Pour Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté, nos pays avancés produisent assez de richesses ; l’enjeu est de mieux les répartir.
Ons voedselsysteem bleek de voorbije jaren rampzalig kwetsbaar. Het is niet gebouwd om iedereen toegang tot voedsel en gezonde voeding te garanderen. Speciaal VN-rapporteur Olivier De Schutter schetst hoe we van crisis naar veerkracht kunnen gaan.
Le changement sera radical ou la justice climatique ne sera pas.
La méthode de tarification de l’électricité a considérablement augmenté la facture énergétique des ménages, augmentant la précarité. Elle est aussi très peu efficace pour accélérer la transition énergétique. A quand la définition de l’électricité comme bien commun et non plus comme source de profits?
Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains et l’extrême pauvreté, Olivier De Schutter est convaincu que la croissance ne vaincra jamais la pauvreté, au contraire. Partant de cette inversion de la doxa, il s'attaque à montrer l’inanité de nos politiques publiques actuelles. Entretien avec un homme qui propose de Changer de boussole, comme l’indique le titre de son nouvel essai (Les Liens qui libèrent, 2023).
Olivier De Schutter lance un avertissement. Non, la croissance ne résoudra en rien la question des inégalités ni celle des multiples crises environnementales. Au contraire, elle ne fera que les aggraver. Chiffres à l'appui, il démontre l'urgence d'un changement de boussole pour bâtir collectivement la société post-croissance.
Olivier De Schutter lance un avertissement. Non, la croissance ne résoudra en rien la question des inégalités ni celle des multiples crises environnementales. Au contraire, elle ne fera que les aggraver. Chiffres à l'appui, il démontre l'urgence d'un changement de boussole pour bâtir collectivement la société post-croissance.
Olivier de Schutter, rapporteur de l'ONU sur les droits humains et l'extrême pauvreté, est notre invité à l'occasion de la publication de son livre « Changer de boussole », qui entend arrêter de prôner une croissance à tout prix.
La croissance du PIB ne fait plus le bien-être des pays riches mais crée plus d'inégalités, de pauvreté et de pollutions...
Misguided policies are hurting the poorest in society; our focus should be on reducing inequality not increasing GDP
Tout doit partir! En matière de régulation bancaire, la période des soldes est permanente: d’année en année, la pression réglementaire baisse, au rythme des exigences posées par le lobby bancaire. Bien qu’elle n’en soit pas l’unique cause, l’existence d’une frontière poreuse entre le public et le privé participe à ce naufrage politique.

2022

De armoede-expert van de Verenigde Naties, Olivier De Schutter, roept overheden wereldwijd op om uitkeringen en lonen aan te passen aan de inflatie. Door de wereldwijde stijgende levensduurte kunnen veel mensen zich sommige basisbenodigdheden zelfs niet meer veroorloven.
Le 30 septembre dernier, les ministres européens de l’Energie ont validé les mesures d’urgence proposées par la Commission européenne pour soulager les ménages et entreprises étranglés par les factures. Sur le front de la sobriété, ils se sont accordés sur un objectif contraignant de réduction de la demande d’électricité d’au moins 5 % pendant les heures de pointe. Sur celui de la solidarité, les ministres ont approuvé les deux mécanismes élaborés pour capter les surprofits des entreprises énergétiques. Ils devraient en outre s’entendre dans les jours qui viennent sur un plafonnement des prix du gaz en Europe.
Premièrement, nos systèmes alimentaires sont toujours très dépendants des énergies fossiles. Notre agriculture intensive est très gourmande en engrais azotés (NdlR : produits à partir de gaz naturel) et en pesticides. L'agriculture utilise également des machines très énergivores.
Derrière la géopolitique des blocages céréaliers ukrainiens se cache l’histoire inédite d’un système alimentaire ultra-centralisé, exposé aux crises et vulnérable aux chocs bien avant que les chars ne touchent le sol ukrainien. Des indices concordants indiquent que les opérateurs boursiers parient à la hausse des prix des matières premières agricoles , ce qui peut encore augmenter les effets de choc.
Alors qu’avant le début de la guerre en Ukraine il y avait 150 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, elles sont aujourd’hui 280 millions, explique Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté, interrogé sur La Première. A cela s’ajoutent, dans une série de pays, "des conflits, des ruptures climatiques, une dette qui les empêche d’acheter des produits alimentaires à des prix exorbitants qui résultent de l’affolement des marchés. Dans ces pays (comme l’Ethiopie, le Sud-Soudan, le Nigéria, le Yémen, l’Afghanistan, la Somalie), le risque de famine se précise d’heure en heure. Malheureusement la communauté internationale n’a pas les moyens de réagir et il y a tout lieu de s’inquiéter pour la vingtaine de pays que la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le Programme alimentaire (PAM) ont identifiés".
L'hypothèse qui est au cœur de cet ouvrage est que pour accélérer la transition sociale et écologique, une profonde transformation est nécessaire à la fois dans les modes d’organisation de la vie démocratique, dans l’organisation économique, et dans les modalités d’exercice de l’action collective, fondée sur la participation des citoyens. Le nouveau rôle que nous proposons pour l’État – ce que nous appelons « l’État partenaire » – cherche à soutenir l’expérimentation locale et à accélérer l’apprentissage collectif. L’État partenaire collabore avec les initiatives citoyennes, les entreprises qui viennent en appui des innovations sociales et écologiques, les initiatives des autorités publiques locales et des communautés locales. Il encourage l’autonomie et la réflexivité sociale. Cette réflexivité sociale porte autant sur la capacité des individus à remettre en question les normes sociales dominantes, que sur la co-construction sociale des critères de « progrès » et de « succès », ainsi que de la façon de défi
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Ce samedi dans la Couleur des Idées, Pascale Seys reçoit Olivier de Schutter. Juriste, professeur de droit international dans plusieurs universités (dont l’UCLouvain), il a été rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation du Conseil des droits de l’homme à l’Organisation des Nations unies puis membre du Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU entre 2015 et mai 2020, jusqu’à sa nomination comme Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.