Résilience alimentaire

OA - Liste

Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.

espace50x10

2025

L'administration Trump a annoncé mercredi tailler massivement dans l'aide internationale américaine, notamment par la suppression de 92% des financements de programmes à l'étranger par l'agence américaine de développement, l'USAID, se targuant de "faire économiser près de 60 milliards de dollars aux contribuables".
Malnutrition, accès à l'eau potable, déscolarisation : les impacts du changement climatique sur les droits humains sont déjà massifs.

2024

Le cyclone Chido, classé en catégorie 4 sur l’échelle Saffir Simpson (qui jauge l’intensité des tempêtes tropicales de 1 à 5), a ravagé les îles de Mayotte samedi. À cette heure-ci, les autorités font état de 20 morts - un bilan provisoire qui pourrait rapidement grimper à plusieurs centaines de victimes.
Au sommet du G20 à Rio de Janeiro, les négociations climat ont fait du surplace lundi après la COP29 de la semaine passée. Le président brésilien, à la tête du forum, a cependant réussi à lancer une Alliance globale contre la faim et a obtenu un engagement commun à coopérer pour une taxation effective des plus fortunés.
Le sommet des plus grandes économies de la planète s’est ouvert lundi sous la houlette du président brésilien de gauche. Celui-ci a notamment réussi à mettre sur orbite son Alliance globale contre la faim et la pauvreté et a convaincu ses homologues d’endosser l’idée d’une coopération pour taxer les plus fortunés.
La famine menace dans le nord de la bande de Gaza, dans un contexte d'intensification des opérations de l'armée israélienne et d'un arrêt quasi total de l'aide alimentaire, alerte samedi un rapport de l'ONU.
Les émissions de carbone des plus riches, qui incluent des yachts de luxe, des jets privés et des investissements dans des industries polluantes, compliquent de plus en plus la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. Selon un rapport d’Oxfam, si l’ensemble de la population mondiale émettait des gaz à effet de serre au même rythme qu’un milliardaire moyen, le budget carbone restant pour respecter la limite de 1,5 °C serait épuisé en moins de deux jours.
"Dans une semaine, tout le territoire du nord de la bande de Gaza deviendra un territoire militaire. Et dans ce territoire militaire, en ce qui nous concerne, aucun approvisionnement n’entrera. Les 5000 terroristes qui se trouveront dans cette situation pourront soit se rendre soit mourir de faim."
Le Global Hunger index 2024 est particulièrement inquiétant.
« 7-Octobre, un an après ». Destructions de serres et de vergers, mort du bétail… Selon l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, les deux tiers des terres agricoles de l’enclave palestinienne ont été endommagées depuis le 7 octobre 2023, compromettant durablement les capacités de production.
Contre la famine et la sècheresse, la Namibie projette de tuer 723 animaux. Tantôt jugé cruel, inefficace ou intéressé, ce plan divise
56.875 kg. C’est la quantité de viande récoltée après l’abattage de quelque 160 animaux sauvages, en Namibie. Hippopotames, éléphants, buffles, zèbres… De quoi nourrir quelques milliers de personnes, déjà dans un premier temps. Au total, plus de 700 animaux devraient être sacrifiés.
Près de 160 bêtes sauvages ont déjà été abattues depuis le 3 septembre, dans le cadre d’une mesure gouvernementale destinée à fournir de la viande aux populations affamées par la sécheresse.
Le pays d’Afrique australe est menacé par une crise alimentaire. Les autorités ont autorisé l’abattage de plus de 700 animaux, dont des éléphants et des zèbres, censés nourrir les populations des zones les plus touchées. Les experts dénoncent un raisonnement scabreux, constituant un dangereux précédent pour la faune locale.
High-level policy discussions have built momentum for “food system transformation” that would help farmers address the climate crisis.
La situation est disparate, mais l'objectif d'un monde sans faim en 2030, adopté par les Nations unies en 2015, s'éloigne encore plus.
Alors que cette semaine l’armée israélienne a lancé une nouvelle opération d’envergure sur la ville de Gaza, dix experts indépendants des Nations unies ont accusé Israël de « mener une campagne de famine ciblée à Gaza ». Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l'ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, est l’une des autrices de ce compte rendu. Elle a répondu aux questions de RFI.
Les experts des droits de l'homme de l'ONU ont accusé mardi Israël de mener une "campagne de famine ciblée" qui a entraîné la mort d'enfants à Gaza. "Nous déclarons que la campagne de famine intentionnelle et ciblée d'Israël contre le peuple palestinien est une forme de violence génocidaire et a entraîné une famine dans toute la bande de Gaza", ont déclaré dix experts indépendants des Nations Unies dans un communiqué, évoquant trois enfants morts récemment "de malnutrition et de manque d'accès à des soins de santé adéquats".
L’armée soudanaise comme les paramilitaires des Forces de soutien rapide, en guerre depuis avril 2023, utilisent « la faim comme arme de guerre », ont affirmé les experts de l’ONU.
Le conflit qui a éclaté en avril 2023 entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de neuf millions de personnes, selon l’ONU.
Une aide d'urgence de 315 millions de dollars pour le Soudan, où cinq millions de personnes souffrent d'une faim extrême, va être débloquée par les États-Unis. Celle-ci comprendra de la nourriture et de l'eau potable, ainsi qu'un dépistage et un traitement d'urgence de la malnutrition chez les enfants.
À l'échelle mondiale, quelque 181 millions d'enfants de moins de 5 ans - soit un sur quatre - vivent dans une situation de pauvreté alimentaire sévère, laquelle leur fait courir un risque 50% supérieur de souffrir d'émaciation, soit une forme potentiellement mortelle de malnutrition, indique un nouveau rapport publié jeudi par l'UNICEF.
Les risques de famine sont réels au Soudan, a prévenu vendredi l’ONU, qui craint que la crise humanitaire s’étende aux pays voisins si les combats se poursuivent. "Le temps presse", a déclaré un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS, émanation de l’ONU), Christian Lindmeier, lors d’un point de presse régulier des organisations humanitaires à Genève. "Si les combats ne cessent pas et sans un accès sans entrave pour l’aide humanitaire, la crise au Soudan s’aggravera considérablement dans les mois à venir et pourrait avoir des répercussions sur l’ensemble de la région", a-t-il ajouté.
Le président du Zimbabwe a déclaré mercredi l'état de catastrophe nationale, le pays d'Afrique australe étant en proie à une grave sécheresse liée au phénomène climatique El Niño, qui a fait resurgir le spectre de la faim pour des millions de personnes.
Les gendarmes empêchent depuis un mois le ravitaillement des militants perchés dans des arbres du Tarn pour s’opposer à l’A69. Afin de dénoncer cette « torture », des activistes ont manifesté à Bruxelles.
Depuis plusieurs semaines, le risque de famine est évoqué dans la bande de Gaza, sans pour autant qu'elle ne soit décrétée. L'ONU a annoncé lundi que d'ici fin mai, en l'absence de mesures "urgentes", le nord de l'enclave basculerait au niveau le plus élevé d'insécurité alimentaire, tant en termes d'ampleur que de gravité. France 24 revient sur les critères stricts pour déclarer l'état de famine dans un territoire.
Le déchargement de 200 tonnes de vivres transportées par le navire Open Arms s’est achevé ce samedi 16 mars dans la bande de Gaza. C’est la première fois depuis le début de la guerre, que de l’aide humanitaire est acheminée par la mer.
Un premier bateau chargé de vivres pour la population affamée par plus de cinq mois de guerre est arrivé vendredi au large de la bande de Gaza, au moment où les Palestiniens se rassemblaient sous tension pour la première grande prière depuis le début du ramadan.
Un premier bateau chargé de vivres est en route mercredi pour la bande de Gaza où la population est menacée par la famine, en plus des bombardements, après cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas sans trêve à l'horizon.
Selon l’ONG Save the Children, le pays se trouve dans « l’une des pires situations nutritionnelles au monde » après près d’un an de guerre.
Une famine est "imminente" dans le nord de Gaza, prévient le PAM, le Programme alimentaire mondial. 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées, selon l’ONU. Des personnes sont pourtant déjà mortes de faim. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment déploré le décès de 10 enfants qui n’ont pas survécu, faute de nourriture, dans un hôpital gazaoui. Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, décompte "27 personnes mortes de malnutrition et de déshydratation dans des hôpitaux du nord de Gaza". Pourquoi la famine n’est-elle, dès lors, qualifiée que "d’imminente"?
Le premier ministre Abiy Ahmed nie la grave crise alimentaire qui touche le nord du pays. Les autorités d’Addis-Abeba sont accusées d’abandonner les Tigréens à leur sort afin de parachever la mise à genoux de la province.
Au moins 20 personnes sont mortes de malnutrition et de déshydratation à Gaza, a affirmé, mercredi, le Hamas. Depuis plusieurs mois, ONG et organisations internationales alertent sur les ravages de la malnutrition sur une population palestinienne privée d'accès aux soins. Jean-Raphaël Poitou, responsable Moyen-Orient à Action contre la Faim, s'inquiète d'une forte augmentation du nombre de décès si aucun accord de cessez-le-feu n'est rapidement trouvé entre Israël et le mouvement islamiste.
Ce projet pour acheminer de l’aide humanitaire, annoncé par les Etats-Unis et l’UE, pourrait aboutir dès dimanche, selon la présidente de la Commission. Israël, qui assiège l’enclave et ne laisse entrer l’aide qu’au compte-gouttes depuis le 9 octobre, s’est « félicité » de ce projet.
Après une annonce vendredi de Joe Biden, les Etats-Unis ont réalisé leurs premiers largages de nourriture par les airs. Mais ces ravitaillements aériens, risqués et plus coûteux que par la route, ne seraient «utiles qu’à la marge».
Une étude parue dans la revue Royal Society Open Science ce 28 février révèle une chute du nombre de baleines à bosse de 20 % en neuf ans. La cause de la mort : une famine intenable.
Plusieurs responsables de l’ONU ont déploré ce mardi 27 février devant le Conseil de sécurité la propagation de la famine dans l’enclave palestinienne, assiégée et bombardée par Israël. Le nord du territoire est particulièrement menacé.
Alertant sur une "catastrophe humanitaire", des agences de l'ONU lancent vendredi un appel d'urgence pour l'est de la République démocratique du Congo, en proie à une rébellion qui, selon des sources locales, a encore fait la veille au moins trois morts civils, une mère et ses deux enfants.
Le secrétaire général de l'ONU a jugé "affligeant" mardi que certains gouvernements sacrifient la lutte contre le réchauffement climatique et la faim pour "dépenser sans compter dans l'armement".
Alors que la catastrophe humanitaire se poursuit dans la bande de Gaza, plusieurs pays ont suspendu leur aide à l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens après les accusations d’Israël d’implication avec le Hamas.
Plus d’un an après la fin de la guerre civile, près d’un millier de personnes sont mortes de faim dans la région, où 2 millions d’habitants souffrent de malnutrition aiguë. Une situation qui risque de s’étendre à l’Amhara voisine.

2023

La famine est imminente au Tigré. Les autorités de cette région du nord de l'Éthiopie ont averti vendredi 29 décembre qu'une famine, due à la sécheresse et aux effets persistants de la guerre avec le gouvernement fédéral, qui a duré entre 2020 et 2022, menaçait la quasi-totalité des habitants. Plus de 91 % de la population du Tigré est "exposée au risque de famine et de mort", a déclaré sur X Getachew Reda, le président de l'administration intérimaire de la région, en appelant à l'aide le gouvernement éthiopien et la communauté internationale.
L'armée israélienne a poursuivi mercredi ses bombardements contre le Hamas dans la bande de Gaza assiégée, malgré les pertes civiles qui s'alourdissent de jour en jour et les cris d'alarme face au désastre humanitaire qui frappe le territoire palestinien.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'est alarmée du nombre de patients affamés que ses équipes ont rencontrés dans plusieurs hôpitaux de Gaza au cours du week-end.
Le système alimentaire mondial est l'un des secteurs les plus fragilisés par les effets du dérèglement climatique, tout en étant l'un des responsables. Face à ce constat, l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) a dévoilé dimanche une feuille de route pour concilier éradication de la faim dans le monde et objectifs climatiques. Un document inédit alors que le sujet est souvent laissé de côté à la table des négociations.
Un nouvel échange de prisonniers a eu lieu ce mardi soir entre Israël et le Hamas.
Le laboratoire Novo Nordisk, première capitalisation boursière d’Europe, va annoncer jeudi 23 novembre des investissements massifs en France. Il compte produire à Chartres ses médicaments antidiabétiques. Ces derniers, détournés par des millions de personnes pour leur effet coupe-faim, vantés par des stars d’Hollywood et des influenceurs sur TikTok, sont aujourd’hui si vendus qu’ils bouleversent l’industrie agroalimentaire.
Malnutrition aiguë, choléra, dengue, rougeole, paludisme : des millions d’enfants sont exposés alors que le système de santé est extrêmement perturbé par la guerre.
Conflits et instabilité politique, crise climatique, séquelles du colonialisme, guerre en Ukraine génèrent une spirale de la faim sur le continent, pourtant tourné vers la production agricole et l’exportation.
Une journée de sursis et... d’attente. Après une rencontre avec les autorités mardi 3 octobre, les militants contre l’A69 ont donné vingt-quatre heures à Carole Delga, la présidente d’Occitanie, et au gouvernement pour prendre leur décision. Les militants demandent « une médiation » et « une pause » dans le chantier, le temps d’une remise à plat du projet. Si le pouvoir s’obstine, ils affirment qu’ils continueront « jusqu’au bout » leur grève de la faim.
Les militants contre l’autoroute Toulouse-Castres réussiront-ils à sauver des platanes à Vendine (Haute-Garonne) ? Le vendredi 1er septembre marque la fin de l’interdiction d’abattage de ces arbres, en raison de la nidification des oiseaux. Sept platanes pourraient être abattus, précise France 3.
En proie à de violents combats entre paramilitaire et armée régulière depuis avril, le Soudan pourrait être emporté par la guerre et ses conséquences humanitaires désastreuses, selon un communiqué de l'Organisation des Nations unies rendu public vendredi.
L'unique route reliant l'Arménie à l'enclave du Haut-Karabakh, région disputée depuis des décennies entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, est complètement bloquée par l'Azerbaïdjan depuis juillet, après des mois de blocus. Une habitante décrit les difficultés auxquelles est confrontée la population pour se procurer de la nourriture et de l’eau, alors que des morts ont déjà été recensés.
Une centaine de revues médicales du monde entier, dont les plus prestigieuses, ont lancé jeudi un appel à agir d’urgence pour éliminer les armes nucléaires, évoquant la menace d’une famine nucléaire. Comment une telle famine pourrait-elle se produire et quelles seraient ses conséquences ? Explications.
After hottest day ever, researchers say global heating may mean future of crop failures on land and ‘silent dying’ in the oceans
Une pénurie de farine et de pain touche actuellement la province du Sistan-et-Baloutchistan, l’une des provinces les plus pauvres d’Iran. Cette situation a empiré début juillet, causant notamment de longues files d’attente à l’extérieur des boulangeries, où des bagarres ont éclaté. Un homme a même été tué devant l’une d’elles. Pour certaines familles, ces pénuries signifient qu’elles n’ont plus de quoi s’alimenter. 
Infographies - Selon les Nations unies, 9,2 % de la population mondiale souffre de faim chronique, bien plus qu’avant la pandémie de Covid-19. Si des progrès ont été enregistrés en Asie et en Amérique latine, la situation se dégrade fortement au Moyen-Orient, dans les Caraïbes et en Afrique.
Après sept années de hausse, le nombre de personnes souffrant de la faim s'est stabilisé dans le monde en 2022, signe de "modestes progrès" qui ne seront toutefois pas suffisants pour atteindre l'objectif d'éliminer la faim en 2030, ont prévenu mercredi cinq agences de l'ONU.
L’armée du général Bourhane accuse les paramilitaires du général Daglo de ne pas respecter leurs engagements de cessez-le-feu afin d’acheminer de l’aide humanitaire.
abs_empty
L'insécurité alimentaire aiguë risque d’augmenter en ampleur et en gravité dans 18 « points chauds » de la faim dans le monde, comprenant un total de 22 pays, selon un nouveau rapport des Nations Unies publié lundi. Le rapport, publié par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), souligne le risque d'un débordement de la crise soudanaise, augmentant le risque d'impacts négatifs dans les pays voisins, et avertit que le phénomène météorologique El Niño fait craindre des extrêmes climatiques dans les pays vulnérables du monde entier.
L’humanité, « incapable » d’éliminer la faim dans le monde ? C’est ce que pense António Guterres, secrétaire général de l’ONU. Il est monté au créneau à l’occasion de la publication du septième rapport mondial sur les crises alimentaires, réalisé par seize agences internationales (dont l’Unicef et l’ONU). On apprend qu’en 2022, 258 millions de personnes ont eu besoin de l’aide alimentaire d’urgence dans le monde, contre 193 millions l’année précédente. Ce nombre a triplé en six ans, relaie Le Monde.
abs_empty
Selon un programme de surveillance climatique régional, 23 millions de personnes sont en « insécurité alimentaire aiguë » au Kenya, en Ethiopie et en Somalie.
Cauchemars, difficulté à se projeter dans le futur, angoisses, etc. Les émotions négatives liées aux problèmes écologiques présents ou futurs touchent de nombreuses personnes. En Bourgogne-Franche-Comté, certaines nous livrent...
Changement climatique, insécurité, inflation, pénuries alimentaires : les pays de la région font face à des « défis multidimensionnels », analyse les Nations unies.

2022

Alors que l’Ukraine commémorait samedi le 90e anniversaire de l’Holodomor, la famine provoquée volontairement par le régime stalinien dans les années 1930, plusieurs dirigeants européens, dont certains ayant fait le déplacement dans la capitale ukrainienne, ont promis leur soutien à Kiev face à Moscou.
Ce 26 novembre, les Ukrainiens qui le peuvent ont allumé des bougies, à leurs fenêtres, et sans doute au pied de cette petite fille, sculpture au corps décharné, qui serre des épis de blé contre sa poitrine. Elle fait partie du mémorial Holodomor, à Kiev. Tous les quatrièmes vendredis du mois de novembre, les Ukrainiens commémorent la Grande Famine de 1932-1933, le Holodomor. C’est un événement à la fois fondateur de l’identité ukrainienne, et de sa relation avec la Russie.
Le Malawi, pris dans les affres d’une insécurité alimentaire grandissante, a obtenu un financement d’urgence du Fonds monétaire international, d’un montant de 88,3millions de dollars. Il est le premier pays à bénéficier d’un mécanisme prévu pour faire face aux chocs mondiaux dus à la guerre en Ukraine.
Icône de la "révolution" de 2011, le détenu politique britannico-égyptien Alaa Abdel Fattah, en grève de la faim, a cessé de s'hydrater dimanche. Alors que le monde entier a les yeux rivés sur Charm el-Cheikh, où s'est ouvert la COP27, son cas est devenu emblématique des violations des droits de l'Homme en Égypte. Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a assuré que son gouvernement était "totalement engagé" pour obtenir sa libération.
a Corne de l’Afrique et de nombreuses régions d’Afrique de l’Est sont au cœur d’une sécheresse dévastatrice. Pour la cinquième année consécutive, l’absence de pluie a été enregistrée. Les analystes s’attendent à ce que la sixième – qui débutera en mars prochain – soit également une saison «sans pluie». Alors que les champs sont en jachère et que des millions de têtes de bétail meurent de soif, les pays de la région connaissent une situation d’insécurité alimentaire et humanitaire sans précédent. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, quelque 22 millions de personnes en Ethiopie, en Somalie et au Kenya risquent de mourir de faim.
Depuis 1997, des femmes se succèdent à la tête du Laboratoire de nutrition et d’alimentation humaine de l’université de Dakar et vantent le retour aux aliments locaux.
En amont de la COP27 de Charm-el-Cheikh sur le climat, qui se tiendra en Égypte du 6 au 18 novembre prochains, un sommet de préparation se tient en ce moment à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo. Le pays, qui détient une grande partie de la deuxième forêt tropicale au monde, a bousculé la communauté internationale en refusant désormais de choisir entre lutte contre la pauvreté et lutte contre le changement climatique. Un moyen de pointer le manque de financements des pays riches, qui donne le ton des négociations à venir.
Somalie, Haïti, Kenya, Afghanistan, Guatemala… Le risque de famine progresse de façon alarmante dans le monde et les conséquences du réchauffement climatique aggravent le phénomène. Une étude d’Oxfam sur dix pays particulièrement exposés aux catastrophes climatiques, comme la sécheresse, montre que le nombre de personnes souffrant gravement de la faim y a plus que doublé depuis 2016.
Ce chiffre provient d'un rapport publié mercredi par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), en parallèle de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
Enfant de la dalle. Une personne meurt de faim toutes les quatre secondes sur Terre. C’est le message d’alerte qu’ont lancé 238 ONG ce mardi à l’entame de l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unies, à New York.
Une personne meurt actuellement de faim dans le monde toutes les quatre secondes, ont dénoncé mardi plus de deux cents ONG, qui demandent aux dirigeants mondiaux réunis à New York "d'agir pour stopper la crise mondiale de la faim". "Les organisations venant de 75 pays ont signé une lettre ouverte pour exprimer leur indignation à l'explosion du nombre de personnes souffrant de la faim et pour faire des recommandations, alors que 345 millions de personnes dans le monde souffrent de faim aiguë, un nombre qui a plus que doublé depuis 2019", soulignent ces 238 organisations dans un communiqué.
L’un des entrepôts pillés contenait 1 400 tonnes de nourriture destinée aux repas scolaires des enfants les plus pauvres. Port-au-Prince a enregistré vendredi sa quatrième journée consécutive de violences.
Des vidéos montrent des habitants de l’île comorienne d’Anjouan tenter de s’emparer de sacs de riz à l’arrière de camions, alors qu’une importante pénurie de cette céréale frappe l’archipel africain depuis plusieurs semaines. Sur place, les habitants doivent s’adapter, et le risque d’une famine est réel assure notre Observateur.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi à la "solidarité" et la "coopération" pour faire face aux défis multiples d'un "monde en danger", à l'ouverture de la 77e Assemblée générale des Nations unies.