Résilience

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Eloi Laurent

2023

Description : C’est une information qui n’a pas du tout fait la une et qui est pourtant cruciale pour notre avenir. Le 31 mai 2023, 40 scientifiques expliquaient dans la revue Nature pourquoi la Terre pourrait devenir inhabitable. Sur les 8 seuils de “sécurité et justice” indispensables pour « assurer la sûreté des personnes et la stabilité de la planète », 7 ont déjà été dépassés… Ce qui est inédit ici, c’est que les scientifiques ont intégré aux limites de notre planète, la justice et donc la dimension humaine. En montrant les points à partir desquels la déstabilisation du système Terre allaient avoir des effets néfastes pour les êtres humains avec des épidémies, des canicules, des pénuries alimentaires ou encore des migrations forcés. Johan Rockström qui a piloté l’étude, le dit « Si la planète était un corps, tous ses organes seraient affectés. Ses poumons, mais aussi ses reins, son foie… » La guérison est encore possible mais elle suppose la révolution d’un système économique qui prospère aujourd’hui sur

2022

Économiste à l’OFCE, professeur à Sciences-Po et à Stanford
Économiste sénior et conseiller scientifique à l’OFCE (Centre de recherche en économie de Sciences-po). Il enseigne à Sciences-po (Master of public affairs), Stanford University (Bing Overseas Studies) et au Collège des hautes études européennes (La Sorbonne). Attaché parlementaire à l’Assemblée nationale (1999-2000) puis collaborateur au Cabinet du Premier ministre (2000-2002), il a été chercheur invité à NYU (2003), Columbia University (2002, 2004 et 2007) et au Centre d’études européennes de l’Université d’Harvard (2005-2006). Docteur en économie, il est diplômé de Paris IX-Dauphine et de Sciences-po (summa cum laude)
Dans le cadre de la journée spéciale "Vous avez dit sobriété ?" sur France Inter, Camille Etienne, militante écologiste, et Eloi Laurent, économiste à l'OFCE, débattent sur l'intérêt d'une politique de sobriété énergétique. Elle ne va pas encore assez loin selon eux.
L’économiste Eloi Laurent relève que le concept de sobriété a connu différentes acceptions. Face à l’indéniable réalité du réchauffement climatique, il faut maintenant adopter l’idée d’une sobriété-partage, fondée sur le principe de justice.
Ali Laïdi reçoit Éloi Laurent, économiste, enseignant à Sciences-Po Paris et à l'université de Stanford. Il est aussi l'auteur de "La raison économique et ses monstres" (éditions Les liens qui libèrent), un livre dans lequel il explique comment les systèmes économiques sont devenus autodestructeurs : "Le Covid-19 n'est pas tombé du ciel, il est venu de la terre", explique-t-il sur France 24. "Nous sommes en train de détruire les écosystèmes (...) qui sous-tendent nos économies".
a raison économique gouverne comme jamais notre débat public, mais elle n’a rien de réaliste : nos systèmes économiques aggravent d’une main les chocs écologiques et de l’autre affaiblissent les institutions sociales qui pourraient nous en protéger.

2021

Parmi les thèmes nouveaux qui résonnent dans les halls et les couloirs de la COP 26 cet automne figure celui de la « transition juste ». Ainsi, le 4 novembre dernier, plusieurs chefs d’État et de gouvernement ont co-signé une « Déclaration sur la transition internationale juste ». Mais de quoi parle-t-ton, au juste ?
Que recouvre le terme de « biodiversité » inventé au milieu des années 1980 ? S'il traduit bien la notion de vie sur Terre, il n'en saisit pas son principe essentiel, à savoir cette interdépendance des formes de vie. À l'heure où nombres de menaces pèsent sur la Planète, deux scientifiques nous exposent pourquoi il nous faut mieux repenser la valeur de la nature dans notre système économique pour mieux affronter et résoudre la crise écologique.
L’approche aujourd’hui dominante, que nous qualifions ici d’approche séparatiste, ne vise pas seulement à ériger une frontière étanche entre systèmes sociaux et naturels mais à fractionner et isoler les systèmes naturels eux-mêmes en les instrumentalisant, en les réifiant et en les monétisant afin de les mettre à contribution pour nourrir une nouvelle forme de croissance économique, parfois qualifiée de « croissance verte », mais qu’il paraît plus juste de nommer « bio-croissance » : la croissance du produit intérieur brut (PIB) tirée de l’exploitation du vivant.
Les experts proposent un scénario qui permet de repasser sous le seuil de 1,5 °C vers la fin du XXIe siècle, constate l’économiste dans une tribune pour « Le Monde ». A condition d’abandonner l’idée de croissance du produit intérieur brut (PIB) et de favoriser la justice climatique.
les chercheures de l’INED ont prévu la hausse contemporaine des décès en France, mais ils l’ont finement modélisé et clairement analysé. Dans un article de 2016 au titre explicite « Le nombre de décès va augmenter en France dans les prochaines années », Gilles Pison et Laurent Toulemon présentent des scénarios d’évolution des décès
La croissance et le PIB ne sont pas, ne sont plus la solution : ils sont devenus le problème. En effet, nous vivons une révolution des données, un nouvel ordre empirique : jamais les données n'ont été aussi nombreuses et accessibles et jamais elles n'ont été aussi puissantes dans l'organisation des sociétés et des vies humaines.
Le « Green New Deal » s’impose dans le débat public, en Europe comme aux États-Unis. Mais ce terme recouvre différentes acceptions, plus ou moins ambitieuses.

2020

Il n’y a pas à choisir entre la santé et l’économie, ni davantage entre l’écologie et l’économie : si nous détruisons les écosystèmes, nous détruirons notre santé et nos économies, prévient l’économiste.
La moitié des gouvernements de la planète ont fait le choix de placer la santé de leur population après la croissance de leur économie, faute d’avoir pris soin de la vitalité de leurs écosys­tèmes. La leçon est implacable : détruire la Nature est un sui­cide social et, accessoirement, une folie économique au-dessus de nos moyens. Éloi Laurent soutient que l’espérance de vie et la pleine santé doivent devenir nos boussoles communes dans ce nou­veau siècle, permettant de nous orienter les yeux grands ou­verts dans un monde où bien-être humain et vitalité des écosystèmes sont irrémédiablement entrelacés et projetés ensemble à toute allure dans une spirale de plus en plus vi­cieuse qu’il nous faut à tout prix inverser. Être prospère au­jourd’hui, c’est se donner les moyens de garantir la poursuite de l’aventure humaine dans vingt ou trente ans. Être pros­père, c’est donc d’abord être en bonne santé.

2019

Faut-il en finir avec l’obsession de la croissance ? Ne faudrait-il pas mieux se focaliser sur le bien-être plutôt que sur le PIB ? Débat avec l'économiste Eloi Laurent, qui publie « Sortir de la croissance. Mode d’emploi » aux éditions Les Liens qui libèrent.
La croissance et le PIB ne sont pas, ne sont plus, la solution : ils sont devenus le problème. Car ce que l’on compte aujourd’hui dans nos sociétés n’est pas ce qui compte vraiment.

2018

Donnant l’illusion confortable d’une dématérialisation de l’économie à l’heure où il nous faut réduire notre empreinte écologique, la transition numérique entrave les écosystèmes naturels.
Nous vivons, en apparence, un âge d’or de la communication et de la collaboration. La révolution numérique nous connecte à tout, tout le temps, et le travail en commun s’impose partout, de l’école à l’univers professionnel. Cet ouvrage entend traverser ces apparences pour montrer que derrière ce règne de la collaboration se cache une crise profonde de la coopération.