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Léa Sanchez
2025
Toujours plus de besoins et toujours moins de disponibilité. Dans une note, l’organisme de réflexion prospective met en évidence les conflits à venir entre les différents usages de l’eau en France, sous l’effet du réchauffement climatique, et recommande de revoir notamment les pratiques agricoles.
Le manque d’eau assèche les sols et les rivières en France, et les réserves souterraines sont inégales. Les arrêtés incitant à économiser la ressource se multiplient.
A la veille de l’ouverture officielle de la Conférence des Nations unies sur l’océan, à Nice, la France a dit vouloir bannir ce type de pêche d’une série de zones protégées.
Réchauffement, acidification, surpêche, pollutions : les maux dont souffrent les milieux marins sont nombreux. Du 9 au 13 juin, une soixantaine de chefs d’Etat sont réunis pour tenter d’enrayer la dégradation de cet écosystème géant indispensable à la vie sur Terre.
Trente et un Etats ont ratifié l’accord sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les eaux internationales. Il en faudrait 60 pour qu’il entre en vigueur, un des objectifs qu’Emmanuel Macron souhaite atteindre pendant la Conférence des Nations unies sur l’océan, du 9 au 13 juin, à Nice.
Exploiter les métaux rares présents sur les planchers océaniques, au risque d’abîmer des écosystèmes encore méconnus : ce dilemme qui travaille la communauté internationale sera au centre des discussions de la Conférence des Nations unies qui s’ouvre à Nice le 9 juin.
La communauté scientifique réunie au One Ocean Science Congress, en amont de la Conférence des Nations unies sur l’océan, a publié une liste de dix recommandations adressées aux chefs d’Etat et ministres attendus dans les Alpes-Maritimes du 9 au 13 juin.
Afin de débarrasser l’atmosphère terrestre du CO₂ accumulé sous l’effet de l’action humaine, experts et entreprises veulent augmenter les capacités d’absorption de l’océan. Les océanographes, réunis en amont de la Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC), qui se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin, restent très méfiants.
Les Etats membres de l’Organisation maritime internationale ont approuvé pour la première fois un système mondial de tarification du carbone pour les navires de fret. Des mesures trop partielles pour atteindre la neutralité carbone en 2050, selon certains Etats et les ONG.
Alors que l’Autorité internationale des fonds marins prépare un code minier pour les planchers océaniques est réunie en conseil, The Metals Company menace de se lancer dans l’exploitation de ces milieux fragiles et méconnus en s’en remettant au droit américain. En vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’instance onusienne prépare depuis plus de dix ans le futur code minier qui devra, tout en préservant l’environnement, encadrer l’exploitation de « la zone », c’est-à-dire des fonds marins et océaniques et de leur sous-sol situés dans les eaux internationales. Une durée bien trop longue au goût de The Metals Company.
Déjà marginalisée en France et en Europe depuis l’irruption de la guerre en Ukraine, la défense du climat et de l’environnement se retrouve piétinée dans le chaos géopolitique créé par l’administration Trump.
Depuis 2022, dans le massif des Corbières, les réserves d’eau souterraines sont peu remplies et le manque de pluie a asséché les sols des vignobles. Agriculteurs et collectivités ont dû modifier leurs pratiques.
L’objectif de rétablir d’ici à 2027 le « bon état » des masses d’eau, tant souterraines que de surface, ne sera pas atteint.
Pour la deuxième année d’affilée, quelque 300 bateaux sont interdits de pêche pendant quatre semaines pour préserver les populations de cétacés vivant dans cette zone de l’océan Atlantique Nord, une mesure contestée par la filière.
2024
Annonay, ville la plus peuplée d’Ardèche, a connu des inondations d’ampleur après un épisode cévenol d’une « intensité exceptionnelle », selon Météo-France.