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France culture
2025
Agriculteurs, ONG, scientifiques… Des milliers d’opposants à la proposition de loi agricole dite Duplomb se sont rassemblés ce week-end partout en France pour demander l’annulation de ce texte qui doit être examiné lundi en commission mixte paritaire. Cette commission, qui réunira 14 sénateurs et députés, aura la charge de trouver un texte de compromis, après un rejet tactique du texte visant à contourner un mur d’amendements des écologistes et des insoumis.
Le ministère de la transition écologique a annoncé, jeudi 26 juin, avoir demandé une inspection de l’usine BASF de Genay (Rhône) pour vérifier la présence d’un pesticide interdit depuis 2020, le Fastac, après la découverte d’un stock de 150 kg par des activistes du collectif des Faucheuses et faucheurs volontaires, qui se sont introduits dans le site lundi 23 juin.
Le géant allemand de l’agrochimie continuerait à produire cet insecticide toxique pour l’exporter vers la Russie ou l’Ukraine. Une pratique « illégale », réagit le ministère de la transition écologique.
Jamais les institutions chargées de défendre l’environnement, la santé publique et les travailleurs n’ont subi autant d’attaques, financières, législatives et symboliques, de la part de la classe politique française. Alors que les crises écologiques dépassent des seuils critiques reconnus par un consensus scientifique incontestable, et que les enjeux sanitaires ne cessent de s’aggraver, la crise du monde agricole a été l’occasion pour le gouvernement et les organisations patronales de resservir un discours anticontrôles et antinormes. Contentant ainsi le lobby de l’agro-industrie, une circulaire, datée du 4 novembre 2024, instaure pour les administrations de l’Etat un « contrôle annuel unique » dans le secteur agricole.
La justice a reconnu les manquements de l’Etat dans la mise en œuvre d’une « réglementation européenne et nationale destinée à protéger les eaux de toute pollution d’origine agricole ».
Une centaine d’organisations nationales et locales de la société civile appellent à une mobilisation le 29 juin pour dire non à la proposition de loi Duplomb qui annihile toutes avancées environnementales.
Moins connus que les insecticides, les fongicides triazolés sont pourtant très présents dans les milieux agricoles. L’un d’eux, le tébuconazole, est suspecté d’affecter la santé des oiseaux. Notre étude expérimentale met en effet en évidence des altérations du métabolisme, de la reproduction et de la survie chez les jeunes moineaux.
Fruit rouge emblématique en Bourgogne, le cassis a vu ses rendements chuter ces dernières décennies à cause de la disparition des insectes qui le pollinisent. Mais, depuis quelques années, des paysan⸱nes volontaires tentent d’enrayer ce déclin avec l’aide d’universitaires. Nous sommes allés à leur rencontre.
Droite et extrême droite agitent depuis plusieurs semaines un chiffre choc – 300 milliards d’euros ! – censé démontrer le coût démesuré des énergies renouvelables. Habile, alors que le gouvernement veut sabrer à nouveau dans les dépenses publiques… mais Vert a refait les calculs.
Ce lundi, à l’Assemblée nationale, la droite, l’extrême droite et une partie du camp présidentiel ont voté une motion de rejet préalable dès l’ouverture des débats sur cette proposition de loi controversée. Il n’y aura donc pas de discussion dans l’hémicycle. Dans les prochaines semaines, 14 député·es et sénateur·ices devront s’accorder sur une version définitive de cette loi à hauts risques pour l’écologie.
La loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », dont l’examen commence lundi 26 mai à l’Assemblée, entérine une vision politique qui renonce à transformer un modèle agricole pourtant à bout de souffle, dénonce la députée (LFI) Aurélie Trouvé dans une tribune au « Monde ».
L'administration Trump a annoncé jeudi que Harvard ne serait plus autorisée à accueillir des étudiants étrangers, une décision suspendue moins de 24 heures plus tard par la justice après une plainte de l'université. Ce nouveau bras de fer entre le gouvernement et Harvard s'inscrit dans une longue guerre culturelle entre les conservateurs et certaines élites intellectuelles américaines.
C'est la seule de Bretagne. Une ferme appartenant à une commune. Depuis mars dernier, Auray (Morbihan) a décidé d'investir dans l'acquisition d'une exploitation de maraîchage bio. Deux employés communaux ont été recrutés...
À partir du 26 mai, les député⸱es débattront de la réautorisation sous conditions d’un puissant insecticide : l’acétamipride. Persistance dans l’environnement, menaces pour la biodiversité et la santé humaine, dépendance de certains secteurs agricoles… Vert a épluché des dizaines d’études et brosse le portrait de ce produit à hauts risques.
Le ministère de l’Agriculture a annoncé ce mardi 20 mai à l’Agence Bio une baisse de 15 millions d’euros de son budget. La structure dénonce l’abandon du secteur.
L’agence chargée du développement et de la promotion des produits bio a appris, mardi, la suppression des 5 millions d’euros alloués à ses campagnes de communication ainsi que la réduction de 10 millions d’euros de la dotation du fonds Avenir bio, destiné à soutenir des projets de développement de filières biologiques.
Les députés ont approuvé mercredi 14 mai en commission la réintroduction dérogatoire de l’acétamipride, interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe. Le texte sera examiné dans l’hémicycle à partir du 26 mai, sous la pression du monde agricole.
La commission des affaires économiques a voté, mercredi, en faveur d’une autorisation sous conditions de trois substances interdites en France. La proposition, qui sera examinée fin mai en séance publique, divise fortement.
Dopée par le géant Ferrero, la production française de noisettes a doublé en 15 ans dans de vastes monocultures, alimentant des insectes ravageurs. Sans questionner ce modèle, la filière exige le retour d’un pesticide contesté.
L’agence sanitaire a analysé 599 expositions et intoxications liées à 150 produits phytopharmaceutiques. Selon l’étude publiée lundi, les trois quarts d’entre elles étaient accidentelles, tandis que le quart restant « relevait de conduites suicidaires ».