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2023

Ce livre tisse un fil qui traverse les sciences exactes et les sciences de la nature du point de vue de l'histoire de leurs concepts, mais aussi des visions du monde qu'elles rendent possibles, des mathématiques de la Grèce classique jusqu’à leurs applications à l’intelligence artificielle et à la biologie contemporaines. Ces deux dernières disciplines ont été profondément marquées par des notions d’origine mathématique, en particulier celles de calcul, d’information et de programme. Ce qui permet de comprendre leur genèse est le « tournant linguistique » qui a marqué les fondements des mathématiques au XXe siècle : tout serait finalement une affaire de signes, à la fois alphabétiques et numériques, combinés selon des règles elles-mêmes conçues comme suites de signes formant des programmes. Pourtant, les limites de cette approche computationnelle sont aujourd'hui patentes du fait de l'avancement des sciences elles-mêmes : le livre propose des alternatives en reconstruisant les gestes fondat
Dominique Bourg distille dans ce « journal » ses commentaires et réflexions sur l’actualité, où le constat pessimiste côtoie l’espoir du sursaut écologique. Avec une grande compréhension des enjeux de notre temps, il évoque tour à tour la convention citoyenne, le véganisme, la forêt primaire, l’écoféminisme, la pandémie de Covid, le glyphosate, le fascisme climatique ou encore les fantasmes de fuite sur Mars ou de « grand remplacement ». Ces années affreuses, sales et méchantes sont la source d’une réflexion de philosophie politique destinée à cerner les contours d’une démocratie écologique, impensable en dehors d’une bascule de civilisation. Les événements majeurs de ces dernières années sont ainsi l’occasion de dresser un état des lieux des maux de notre époque comme des défis qui nous attendent.
Méconnue en France jusqu’à récemment, l’écologie profonde est un courant de pensée majeur de l’éthique environnementale théorisé par le philosophe norvégien Arne Næss dans les années 1970. Mais pourquoi « profonde » ? Par opposition à celle que Næss qualifie de « superficielle », autrement dit une écologie de surface, vainement anthropocentrée et tournée vers des objectifs à court terme. Comment penser le lien qui nous unit à la nature en prenant en compte des considérations plus profondes touchant aux principes de diversité, de complexité, d’autonomie, de décentralisation, de symbiose, d’interdépendance et d’égalitarisme ? Mathilde Ramadier fait le point sur ce mouvement qui questionne métaphysique, ontologie et éthique sur l’écosphère dans son ensemble. Elle nous montre comment l’écologie profonde peut nous aider à penser l’avenir de l’humanité et, bien sûr, à entrer en action.

2021

Le mot « résilience » rencontre aujourd’hui un succès considérable. Pourtant, si elle constitue pour certains un véritable tournant dans la façon de considérer la psychopathologie, la résilience n’est pour d’autres qu’un habillage neuf désignant divers processus connus depuis longtemps : ceux qui permettent de résister à un traumatisme ou de se reconstruire après lui.
Devant la menace d’un effondrement global de la vie et des civilisations, il est impératif de s’interroger sur les causes et les remèdes du phénomène. Cause première : le système capitaliste.... Chaque phase du capitalisme (industrialisation, consumérisme, virtualisation) a accentué et accéléré cet épuisement. Et désormais, c’est le monde qui a lui aussi besoin de notre soutien. Quels remèdes ? Il s’agit de penser une transformation fondamentale,....
Publié en 2012 dans la revue GAIA – Ecological Perspectives for Science and Society –, l’article de Graham Turner est l’un des principaux fondements à l’idée de l’effondrement de notre société industrielle. Le scientifique y livre une analyse comparative des projections du célèbre Rapport Meadows, paru en 1972.
Développement de Zones à défendre (ZAD), fauchage de champs OGM ou encore occupation de centrales nucléaires: les actions de désobéissance civile se multiplient dans de nombreux pays. Celles et ceux qui pensent que l’ordre établi est parfait s’en offusquent. Celles et ceux au contraire qui s’intéressent au mouvement infini de construction de la justice et du droit n’en sont guère surpris. Point d’étape nécessaire sur la désobéissance civile, ses origines, ses fondements et limites, cet ouvrage met au jour son rôle dans le développement de la justice elle-même; il rassemble des paroles activistes, judiciaires et académiques. Il permet encore de comprendre l’intérêt de l’argument de l’état de nécessité, notamment pour les questions de justice climatique, tout particulièrement devant les tribunaux français ou suisses.
Par le terme « Anthropocène », on désigne la nouvelle époque géologique dans laquelle nous sommes récemment entrés et qui se caractérise par la pression sans précédent que les humains font peser sur l’écosystème terrestre. Ses racines profondes ? L’entrelacement étroit, depuis la plus lointaine Préhistoire, de la trajectoire de la nature et de celle des sociétés humaines. Après avoir fait la généalogie du concept et évoqué les polémiques que suscite son adoption, Michel Magny examine les différentes manifestations de la crise écologique dont l’Anthropocène est aujourd’hui le nom : réchauffement climatique, effondrement de la biodiversité, pollution des écosystèmes, anthropisation des espaces terrestres et pression démographique. Et de s’interroger plus largement : l’Anthropocène ne nous donnerait-il pas à penser, avec la crise écologique, celle des sociétés humaines, c’est-à-dire le rôle de notre espèce et les imaginaires qui fondent notre manière de faire société et d’habiter le monde ?

2020

Il n’y a pas de crise climatique. Il y a une volonté politique que le climat soit en crise. Telle est la thèse défendue par Mark Alizart dans cet ouvrage brillant et provocateur. Quand des États ne laissent pas seulement brûler leurs forêts, mais appellent à y mettre le feu ; quand ils ne se contentent pas d’ignorer l’accord de Paris, mais le déchirent en public ; quand ils ne se bornent pas à douter des scientifiques mais les intimident : on peut affirmer qu’ils font tout pour que la planète soit détruite. Car la crise climatique produit ses gagnants – des individus pariant sur l’effondrement du monde comme sur des valeurs boursières à la baisse. Face à ce véritable coup « carbofasciste » ourdi contre l’humanité, modifier nos comportements individuels ne suffit pas. Il est nécessaire de repenser les conditions d’une révolution en faveur d’un véritable « écosocialisme »