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heidi.news
2023
Le fait que l'humain transforme de plus en plus vite la planète nous a propulsés dans une nouvelle phase de l'histoire de la Terre. Nous sommes entrés dans l’époque géologique de l'Anthropocène. Lancée il y a 20 ans par le prix Nobel Paul Crutzen, décédé en janvier 2021, cette notion est devenue un mot puissant pour désigner l'impact des activités humaines. Mais chez les géologues, le débat va plus loin: s'agit-il d'un concept social et politique ou d'une véritable nouvelle période géologique qui succéderait à l’Holocène? Convaincu par les preuves accumulées, un groupe de chercheurs s'est lancé à la recherche du «clou d'or» de l'Anthropocène: un marqueur de référence enregistré dans les strates de la Terre. Ce point qui marque le passage d’une époque à une autre est parfois matérialisé par un gros clou doré planté dans la roche. Et cette quête de plusieurs années éclaire différemment l'histoire de l'humanité et son impact sur la planète.
Alors que la loi climat s'apprête à être adoptée dimanche aux urnes, notre chroniqueuse Corinne Corminboeuf, avocate spécialiste du climat à Genève, rappelle l'enjeu. Il y a, non pas un mais TROIS écarts entre la trajectoire idéale actée par Berne à l'international et la réalité de la Suisse.
Un traité international pourrait interdire la pollution plastique d’ici à 2040. Malgré les apparences, la Suisse est leader européen en matière de déchets plastiques. Comment le pays pourra-t-il endiguer ce fléau?
L’audience historique des Aînées suisses pour la protection du climat se tiendra mercredi matin à la Cour européenne des droits de l’homme. La Suisse pourrait alors être condamnée pour inaction climatique. Une décision qui pourrait bouleverser les politiques climatiques de toute l’Europe... Heidi.news vous explique pourquoi.
2022
Maja Pfund et Cyrill Hermann sont les premiers à représenter la jeunesse suisse à la COP15 sur la biodiversité à Montréal. La première étudie l’écologie des plantes à l’Université de Berne, le second est militant écologiste zurichois à la Grève pour le climat. Après deux semaines de négociations intenses, ils reviennent sur cette expérience mitigée et leur espoir que la voix des jeunes suisses soit reconnue par la délégation nationale.
A la COP15 pour la biodiversité, 195 pays ont accepté de conserver 30% des terres et des mers d'ici 2030. Si certains s’en réjouissent, d’autres craignent qu'une telle approche menace d'expulsion jusqu'à 300 millions de personnes de ces zones.
Malgré les nouveaux outils de la finance dite «verte», les acteurs du secteur, en Suisse, participent activement au chaos climatique. Une finance helvétique qualifiée de «fossile et écocide» par le festival Alternatiba, qui a lieu cette semaine à Genève. Parmi les invités de la manifestation, Lucie Pinson, fondatrice de l’ONG Reclaim Finance
Combien vaut une rivière sacrée ou une espèce animale? Alors que la biodiversité vit une crise sans précédent, avec plus d’un million d’espèces menacées d’extinction à terme, la question de sa valorisation est centrale. L’Ipbes – panel d’experts de l’ONU, «GIEC» de la biodiversité – s’est penché, pendant quatre ans, sur comment estimer la valeur de la nature. Au-delà de l’approche économique de marché, aujourd’hui dominante, les experts de l’ONU dénombrent pas moins de 50 approches.
Il règne comme un climat d’hypocrisie à Berne. D’un côté, on promet la neutralité carbone aussi vite que possible (mais aussi lentement que nécessaire, puisque c’est 2050 qui est visé). De l’autre, on se garde bien de s’attaquer à un traité international climaticide, véritable frein à l’accord de Paris.
L'Innovative genomics institute, un centre de recherche de Berkeley en Californie fondé par Jennifer Doudna, la co-inventrice nobélisée des ciseaux génétiques CRISPR-Cas9, veut modifier les gènes de plantes de culture comme le riz et le sorgho afin de renforcer leur aptitude au stockage du CO2 rapporte la Technology Review. Ce programme destiné à diminuer la présence dans l’atmosphère du CO2, issu des émissions humaines et responsable de l’effet de serre qui réchauffe le climat, est financé par une subvention de 11 millions de dollars de la fondation du patron de Facebook, Mark Zuckerberg.