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2021

S’attaquer au défi climatique implique de remettre en cause les stéréotypes de genre, qui s’incarnent notamment dans l’alimentation. « Au même titre que le féminisme, le végétarisme est perçu comme un perturbateur social qui déstabiliserait une "identité nationale" primitive largement fantasmée et menacerait donc la masculinité hégémonique ; ce qui est vrai, concernant cette dernière, la viande étant le symbole ultime de la domination de l'être humain, et de l'homme en particulier, sur la nature : je te mange, donc je suis le plus fort.
il est urgent de se doter d'une vision plus globale que la seule question du carbone. L'enjeu du siècle sera le triptyque eau – alimentation – énergie. Il est essentiel, y compris pour nous en France, de regarder ce qui se passe aujourd’hui en Californie. On se retrouve avec des sécheresses qu’on n’a jamais connu.
Les éoliennes n’avaient déjà pas bonne presse depuis quelques années mais une nouvelle étape a été franchie, avec une recrudescence d’arguments faux ou malhonnêtes diffusés dans certains grands médias, presse écrite comme télévision. Dans ce contexte, il devient crucial de mettre en avant des analyses plus rigoureuses, dépassionnées, qui évitent le double écueil habituel : d’une part, l’outrance et la caricature dans la critique portée aux éoliennes ; d’autre part, la béatitude face à un système aux limites et revers incontestables.
« Une confusion, porteuse de conséquences potentiellement graves, s’est durablement installée dans le débat public au sujet des préoccupations environnementales actuelles. Elle consiste à considérer que le dérèglement climatique est la seule urgence environnementale, de portée véritablement globale ».
Quelles conséquences du changement climatique sur les vignes ? Avec quels effets sur les arômes ? Qu’en est-il des attentes des consommateurs ? Comment adapter le vignoble au changement climatique ? Nouvelles géographies du vin : l’exemple de l’Angleterre
83% de la population mondiale vit sous un ciel entaché de pollution lumineuse. Aux Etats-Unis et en Europe, le chiffre monte à 99%. « Aujourd’hui la voie lactée n’est plus accessible visuellement pour 1/3 de l’humanité ». Ce taux monte à 2/3 pour la population européenne, qui a besoin de s’extraire à des dizaines voire centaines de kilomètres des grandes villes pour retrouver ce contact visuel ».
On y inclut « toutes les formes de prélèvements sur la nature » : agriculture industrielle et monocultures forestières « qui dépouillent les sols de leurs nutriments, les exposent à l’érosion et les détruisent » ; pêche intensive « qui vide les océans » ; grands barrages hydroélectriques « qui privent d’eau ou au contraire inondent des terres fertiles et anéantissent la biodiversité » ; industrie des boissons « qui pille les nappes phréatiques et accapare les sources d’eau » ; etc.
La capture et séquestration de carbone (dite CSC) est parfois présentée, notamment dans les milieux très technophiles, comme l’une des potentielles solutions miraculeuses pour nous « sauver du désastre » - ce que ces technologies ne sont pourtant pas - et dont la conception et le déploiement ne dépendraient que du talent d’ingénieurs hors-pair et du financement d’investisseurs prêts à mettre les centaines de millions nécessaires. D’autres, à l’inverse, ferment la porte à l’idée que la CSC puisse apporter une aide véritable au défi climatique

2020

Le découplage est l’idée que l’économie peut croître sans aggraver dans les mêmes proportions son impact sur l’environnement – c’est alors un découplage relatif – ou en réussissant à diminuer cet impact de façon absolue – on parle alors de découplage absolu. Deux types de découplage sont souvent distingués : l’un se concentre sur l’usage de ressources, l’autre sur les « impacts environnementaux » ...
Il y a trois semaines, la Chine a surpris en s’engageant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060. La Chine joue un rôle central dans la lutte contre le changement climatique, étant aujourd’hui le plus grand émetteur de CO2 au monde (environ 29% du total) – et de loin. Des raisons d’être sceptique ? ..Un tournant géopolitique ?