2024
Le mois d’octobre a été le deuxième plus chaud dans le monde, après octobre 2023, selon le service européen Copernicus, qui appelle à « rehausser l’ambition » en matière de lutte contre le réchauffement climatique lors de la COP29 qui s’ouvre le 11 novembre.
Le monde a rendez-vous à Bakou la semaine prochaine pour une COP29 consacrée à la finance climatique mais qui pourrait être percutée par le résultat des élections américaines, en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.La conférence annuelle de l'ONU sur le climat (11-22 novembre) doit se conclure par un nouvel objectif d'aide financière aux pays en développement, afin qu'ils puissent réduire leurs rejets de gaz à effet de serre et s'adapter au changement climatique.
La catastrophe qui a frappé l’Espagne, conséquence du réchauffement climatique et du retard dans les politiques d’adaptation, doit nous alerter à un moment d’affaiblissement de l’écologie politique et de recul des exigences liées au climat.
Dans une tribune au « Monde », la géographe Magali Reghezza-Zitt alerte quant aux risques majeurs que l’inaction climatique engendre : chaque dixième de degré supplémentaire augmente de façon exponentielle les extrêmes hydroclimatiques.
Justin Tkatchenko, le ministre des affaires étrangères de ce pays particulièrement vulnérable au réchauffement de la planète estime que les grands pollueurs n’en font pas assez contre le changement climatique.
Le doute sur l’origine ou l’existence du réchauffement climatique ne découle pas d’un manque de connaissances ou d’une défiance des scientifiques, mais d’un rejet de ce qui menace certains modes de vie et valeurs, selon une enquête de l’ONG Parlons climat.
Expert en catastrophes naturelles, le géologue Antonio Aretxabala analyse les raisons du très lourd bilan humain et matériel après les inondations qui ont fait près de cent morts en Espagne.
77 % des récifs coralliens mondiaux sont touchés par le phénomène de blanchissement, principalement dû au réchauffement des eaux océaniques, conséquence directe du changement climatique d'origine humaine. Il s'agit du plus grand épisode de blanchissement jamais observé.
Dans son huitième rapport annuel consacré aux conséquences du changement climatique sur la santé, la revue scientifique «The Lancet» révèle, ce mercredi 30 octobre, que le bien-être et la survie des personnes se dégradent.
Selon la neuvième édition du rapport britannique “The Lancet Countdown”, qui fait référence, la chaleur, les sécheresses et les inondations impactent de plus en plus fortement la santé des humains, dans le monde entier.
Les sciences universitaires privilégient le développement de nouvelles technologies au détriment de solutions concrètes contre le réchauffement climatique, déplore, dans une tribune au « Monde », l’ex-professeure en océanographie, Véronique Carignan.
Les mesures des pays entraînent le monde vers une hausse de 3,1 °C, selon l'Onu.
L’agence météorologique et climatique de l’Organisation des Nations unies a également constaté que le CO₂ s’accumulait plus rapidement que jamais dans l’atmosphère, avec une hausse de plus de 10 % en deux décennies.
Il y a un "écart considérable entre la rhétorique et la réalité". Voilà ce qu'écrit le rapport Emissions Gap Report dès la première page.
Après une activité modérée depuis la mi-août, la formation de six ouragans depuis fin septembre – dont Helene, Milton et plus récemment Oscar, qui vient de traverser Cuba – place la saison 2024 comme particulièrement active, bien que l’on soit encore loin des records.
Le changement climatique se traduit par un renforcement des extrêmes secs et des extrêmes humides, comme lors de l’épisode de fortes pluies qui a eu lieu dans le centre-est et le sud-est de la France, explique le climatologue Aurélien Ribes dans un entretien au « Monde ».
Le changement climatique arrive une nouvelle fois en tête des préoccupations tant des experts que des citoyens interrogés par Axa pour sa 11e édition de son "Future Risks Report", publié jeudi.
Pluies excessives en France, sécheresse majeure en Méditerranée et au Brésil, ouragans ravageurs aux Etats-Unis… sur tous les continents, les extrêmes climatiques percutent le monde agricole et affectent les productions.
Longtemps marginale, la production de saumon d’élevage s’est muée en véritable industrie, concentrée entre les mains de quelques multinationales. Une massification qui pose des problèmes environnementaux, du bien-être animal au bilan carbone.
Présenté comme une solution pour décarboner l’économie, l’« hydrogène bleu » consiste à fabriquer ce gaz à partir d’énergie fossile tout en captant les émissions de CO₂. Mais une estimation de ces dernières, réalisée par le média anglo-saxon DeSmog, soulève des doutes sur l’impact climatique réel de cette technologie.
Les arrestations se multiplient contre les voix critiques et la société civile, dénonce un rapport des ONG Human Right Watch et Freedom Now. Au moins 30 personnes ont été écrouées, alors que la conférence COP29 des Nations unies sur le climat s’ouvre le 11 novembre.
Le dérèglement climatique augmente la proportion des cyclones les plus intenses dans l’Atlantique nord ainsi que la quantité de pluies générée par ces phénomènes.
Une étude analyse les aspects irréversibles d’un dépassement de la limite la plus ambitieuse fixée par l’accord de Paris. Et rappelle l’urgence de réduire les émissions carbones maintenant plutôt que de miser sur d’hypothétiques technologies d’élimination du CO2 atmosphérique.
L’année 2024 devrait être l’année la plus chaude jamais mesurée. La chaleur a provoqué des phénomènes climatiques meurtriers, en particulier en Asie, aux Etats-Unis et en Afrique.
« Nous sommes au bord d’une catastrophe climatique irréversible. Il s’agit sans aucun doute d’une urgence mondiale. Une grande partie du tissu même de la vie sur Terre est en péril. » Les années passent et les alertes catastrophées des scientifiques s’empilent dramatiquement. Celle-ci est issue du Rapport sur l’état du climat 2024, publié dans la revue BioScience le 8 octobre par une équipe internationale de chercheurs, dirigée par l’université d’État de l’Oregon, aux États-Unis.
Ces projets vont permettre de « raviver nos centres industriels en investissant dans l’industrie du futur », doit annoncer vendredi le premier ministre britannique, Keir Starmer.
La superficie occupée par les plantes, principalement des mousses, a été multipliée par quatorze depuis 1986, avec une accélération récente. Cette colonisation pourrait être liée à la hausse des températures et la réduction de la banquise.
Vous avez certainement entendu parler de l’alerte climatique qui a été lancée. En effet, le monde a frôlé le point de rupture de la septième limite planétaire ! Lisez !
L’installation permet d’expérimenter la vie sous un climat extrême. Une expérience, créée par l’explorateur et chercheur Christian Clot, qui entend ainsi pousser chacun à l’action.
Un rapport de l’observatoire européen, publié lundi, rapporte que plus d’un cinquième de la surface océanique mondiale a connu une vague de chaleur sévère en 2023. Ce réchauffement s’explique par le fait que les océans ont absorbé depuis 1970 « plus de 90 % de l’excès de chaleur du système climatique ».
Une planète plus chaude, c'est aussi une planète plus arrosée. On l'aura particulièrement constaté en ce mois de septembre diluvien.
Pendant la Climate Week des Nations unies, à New York, les pays ont tenté de progresser sur les financements et les plans « climat », deux épineux dossiers liés. La faiblesse de la présidence azerbaïdjanaise n’aide pas à faire avancer les discussions.
La députée écologiste et le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains et l’extrême pauvreté rappellent, dans une tribune au « Monde », que la protection de la planète passe par la réduction des inégalités.
Le Réseau Action Climat propose une série de mesures pour « réduire le trafic aérien de manière juste et efficace ». L’idée la plus notable consiste à taxer plus fortement les voyageurs qui prennent souvent l’avion.
La socialiste espagnole œuvre depuis vingt ans à la mise en place de politiques vertes. Première vice-présidence exécutive de la Commission européenne, chargée d’une « transition propre, juste et compétitive », elle aura fort à faire pour maintenir le cap de la neutralité carbone dans une période défavorable aux enjeux environnementaux.
Kamala Harris, qui a besoin de remporter la Pennsylvanie, haut lieu d’exploitation du gaz de schiste, ne s’oppose plus au « fracking ». Donald Trump continue de moquer les effets du changement climatique.
La montée des océans va déchaîner une "marée de malheurs" pour des centaines de millions d'habitants des zones côtières, a alerté mercredi le secrétaire général de l'ONU, appelant à agir contre le réchauffement climatique pour éviter ce naufrage.
Conséquence directe du dérèglement climatique, ces chaleurs nocturnes se banalisent dans le Sud et remontent de plus en plus vers le nord du pays.
Les sciences exactes sont trop peu présentes dans le débat public pour guider les décisions des autorités et la réflexion des citoyens sur la transition écologique, regrette la sociologue dans sa chronique.
La récolte 2024 a commencé le 13 septembre. Elle ne se déroulait, en moyenne, qu’autour du 27 septembre entre la fin du Moyen Age et 1988.