Valérie Masson-Delmotte

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2024

Dans la série d'articles sur l'efficience énergétique – Quand on pense au nanisme et au gigantisme du règne animal, on ne peut que penser à un moment aux dinosaures et à leur extinction liée probablement à la chute d’un astéroïde et/ou à un volcanisme important. Les animaux qui veulent occuper la niche écologique utilisant un pic annuel de production de nourriture ont un surcoût induit par le stockage de cette nourriture.
L’efficacité, surtout énergétique, est partout et résoudra tous les problèmes : dérèglement climatique, emploi, croissance, pollution, agriculture, embouteillages, devoirs des enfants et même le problème des tartines qui tombent côté confiture. L’efficacité est-elle dotée de pouvoirs magiques ? Non, car toute médaille a son revers ! Et celui-ci semble évident vu la réaction assez classique : "Oui mais c’est cher". Car l’efficacité, notamment énergétique, semble régler tous les problèmes sauf un, celui de son coût croissant. Voyons ça ensemble dans une série d’articles contenant des formules, des maisons, un Jevons, des dinosaures, des pygmées, des combustibles fossiles et une volonté de transition énergétique.

2023

C'est la base de la transition énergétique et climatique: utiliser plus efficacement l'énergie dont nous disposons. Et pourtant ce levier est encore trop négligé, estiment les experts, avant l'appel qui devrait être lancé samedi à la COP28 pour doubler le rythme des mesures d'"efficacité" d'ici 2030 de 2% à 4%. "Efficacité énergétique": de quoi s'agit-il ?
Le rythme d'amélioration de l'efficacité énergétique dans le monde a nettement marqué le pas en 2023, a alerté mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport annuel sur le sujet, en appelant à redoubler d'efforts à la veille du lancement de la 28e Conférence sur le climat des Nations unies.
Stéphane Bourgeois est responsable des politiques européennes à négaWatt, nous l'avons rencontré lors des conférences BeyondGrowth. Pour décarbonner l’Europe, la sobriété au centre d’un nouveau scénario de transition énergétique. L’association française négaWatt et plus d’une vingtaine de partenaires européens appellent à miser sur la baisse de la demande d’énergie, l’efficacité et les renouvelables. Depuis les années 2000, négaWatt travaille en faveur d’une transition énergétique réaliste et soutenable pour la France. Pourquoi ? Depuis déjà plusieurs décennies, de nombreux signaux ont permis de prendre conscience des enjeux énergétiques et climatiques auxquels nous devons faire face. Notre façon de consommer et de produire l’énergie est en cause et doit être repensée. négaWatt s’attache à agir en priorité sur la réduction de nos consommations d’énergie, pilier de sa démarche sobriété, efficacité et renouvelables. Rapport NÉGAWATT 2022 "La transition énergétique au cœur d’une transition sociétale" : https:
La Commission européenne souhaite que l'UE défende lors de la COP28 un triplement du déploiement des énergies renouvelables et un doublement de l'efficacité énergétique à l'échelle mondiale d'ici 2030, ainsi que des efforts renforcés pour réduire les émissions de méthane. La commissaire à l'Energie, Kadri Simson, a proposé ces objectifs aux Vingt-Sept lors d'une rencontre à Valladolid (Espagne) entre les ministres européens de l'Énergie et le président de la COP28 Sultan al-Jaber, estimant que leur adoption en décembre à Dubaï pourrait "créér un nouvel élan".
RTE présente, ce mercredi 7 juin, l’étude « Comprendre et piloter l’électrification d’ici 2035 ». A cet horizon, la consommation d’électricité devrait fortement augmenter en France pour se substituer aux énergies fossiles. La France peut y faire face, à condition d’accélérer le développement des énergies renouvelables, de maximiser la production nucléaire des réacteurs existants, d’accroître l’efficacité énergétique et de développer la sobriété. RTE a confronté les hypothèses au regard des retours des parties prenantes dans le cadre d’une consultation publique, et des Français dans le cadre d’une enquête d’ampleur menée avec Ipsos. Il en ressort que les Français sont conscients du changement climatique et des évolutions de modes de vie que cela implique mais doivent être accompagnés.
Les investissements mondiaux dans l'efficacité énergétique vont atteindre un niveau record en 2023, mais ils devront encore tripler annuellement si le monde veut tenir sa trajectoire de neutralité carbone face aux déréglements climatiques, prévient l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié mercredi.
Comment utiliser plus efficacement l'énergie dont nous disposons? Le sujet, souvent négligé, a fait un retour fracassant en 2022 avec la crise énergétique, mais pas encore assez, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui réunit une centaine de décideurs à Versailles du 6 au 8 juin."Efficacité énergétique": de quoi s'agit-il ?

2022

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Seules quatre entreprises européennes sur dix ont investi pour améliorer leur efficacité énergétique en 2021, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, révèle une étude publiée mardi par la Banque européenne d'investissement (BEI). L'argent consacré par les entreprises du Vieux Continent à la réduction de leur consommation d'énergie ne représentait l'an dernier que 10% du montant total de leurs investissements, précise la banque basée à Luxembourg dans l'édition 2022 de son Enquête annuelle sur l'investissement.
Notion ancienne mais plus que jamais d’actualité, la « sobriété » regroupe des réalités multiples à travers des démarches de frugalité, simplicité, zéro gaspillage, efficacité, sobriété énergétique, ou encore de déconsommation. Le dénominateur commun de ces approches est la recherche de modération dans la production et la consommation de produits, de matières ou d’énergie. On peut toutefois s’interroger sur la portée de la notion de sobriété, car celle-ci donne lieu à deux types d’interprétations qui révèlent des choix radicalement différents face à la transition écologique.
L’enjeu crucial de la décennie à venir est de réduire nos émissions de gaz à effet de serre en mobilisant, d’une part, des énergies décarbonées et en améliorant, d’autre part, l’efficacité énergétique de nos économies dans le but de « faire autant avec moins ».
La 7e Conférence mondiale sur l’efficacité énergétique de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’est tenue au Danemark du 7 au 9 juin, en présence d’une vingtaine de ministres. L’AIE a publié à cette occasion une analyse(1) pour souligner « le rôle vital de l'efficacité énergétique et des économies d'énergie pour faire face aux crises actuelles ».
Le choc énergétique causé par la guerre en Ukraine fera-t-il passer au second plan les ambitions climatiques? Si à court terme le retour du charbon n'est plus tabou, l'"efficacité" et les renouvelables, clés de la transition énergétique, sont plus que jamais d'actualité pour réduire la dépendance à l'égard de la Russie. - Le charbon plus tabou - Alors que les États-Unis ont imposé un embargo sur le pétrole russe, les Européens et d'autres pays veulent réduire leur dépendance aux hydrocarbures russes et notamment au gaz. Certains pays peuvent être tentés par le charbon - moyen le plus nocif pour le climat de produire de l'électricité.
Dans le scénario négaWatt, les mesures de sobriété énergétique permettraient de « réduire de 28% nos consommations d’énergie en 2050 par rapport à 2015 »(1). Ces mesures constituent un des trois grands axes de la démarche négaWatt, avec l'efficacité énergétique et la promotion des énergies renouvelables. Dans la note ci-après publiée le 17 février, l'association négaWatt dénonce les caricatures « ciblant les hypothèses de sobriété de son scénario [...] pour effrayer et chercher un effet repoussoir ». Elle y explique ses mesures et les chiffres associés « pour tenter de mettre fin aux erreurs d’interprétation et aux procès d’intention récurrents qui en découlent ».
Vague de froid, absence de vent et production nucléaire en baisse. Ces trois facteurs mettent sévèrement à mal notre système électrique faisant craindre des tensions sur l'approvisionnement dans les prochaines semaines. Pour les experts, cela devrait pousser le gouvernement à accélérer sur la grande oubliée de la transition énergétique : l'efficacité énergétique (rénovation thermique, baisse de la consommation d'énergie...).

2021

Les progrès d'efficacité énergétique dans le monde devraient plus que « doubler par rapport aux niveaux actuels » pour espérer atteindre la neutralité carbone en 2050, avertit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié le 17 novembre(1).
L'intensité énergétique mondiale - un indicateur clef qui évalue dans quelle mesure l'activité économique utilise l'énergie de manière efficace ou non - devrait s'améliorer (c'est-à-dire baisser) de 1,9% en 2021, après avoir connu sa pire année en une décennie en 2020. Ce progrès est désormais en ligne avec le rythme des 10 dernières années mais c'est toujours bien en dessous des 4% par an nécessaires entre 2020 et 2030, selon les scénarios de l'AIE permettant d'atteindre la neutralité carbone en 2050.
Améliorer l’efficacité énergétique chez soi et mieux choisir ses équipements en fonction de ses besoins permet non seulement de réduire sa facture énergétique, mais aussi de restreindre son impact écologique tout en encourageant les fabricants d’appareils à s’engager dans la transition.
Remplacer les combustibles fossiles des énergies bas carbone (les renouvelables et le nucléaire) est indispensable pour limiter le dérèglement du climat. Mais comme les énergies fossiles ne vont pas disparaître de sitôt, il est aussi impératif d’augmenter l’efficacité avec laquelle on les utilise. Pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’efficacité énergétique est d’ailleurs considérée comme le premier levier pour réduire les émissions de CO2. Améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et de toutes les machines qui nous entourent contribuerait à l’effort ..

2020

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William Stanley Jevons est devenu célèbre grâce à un essai publié en 1865 intitulé The Coal question. Célèbre car le paradoxe de Jevons est de plus en plus cité dans les débats économiques, bien que son intérêt ait été très faible pendant une centaine d’année. Ce sont entre autres les deux chocs pétroliers successifs qui l’ont remis un peu plus sur le devant de la scène.
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2019

Notion ancienne mais plus que jamais d'actualité, la « sobriété » n'a pas une définition figée et regroupe des réalités multiples à travers des démarches de frugalité, simplicité, zéro-gaspillage, efficacité, sobriété énergétique, ou encore de déconsommation. Le dénominateur commun de ces diverses approches est la recherche de modération dans la production et la consommation de produits, de matières, ou d'énergie. Dans son application, indépendamment du vocabulaire employé, la sobriété se développe sur un continuum entre deux grandes approches : une approche institutionnalisée depuis quelques années, centrée sur la recherche d'efficacité et compatible avec la poursuite de la croissance économique grâce au découplage de ses impacts, une approche émergeant dans des mouvements citoyens, centrée sur une transformation plus profonde des pratiques individuelles et des modes de vie. Pour chaque approche, des propositions existent à plusieurs échelles d'organisations socio-économiques et au niveau individuel.
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2018

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2015

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