Vincent Liégey

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2024

Crier aux loutres. Alors que les activités humaines provoquent un déclin massif de la biodiversité, doit-on s’inquiéter de l’extinction de certains végétaux ou animaux en particulier, parce qu’elle provoquerait la disparition de tous les autres ? On fait le point.
L’agriculture intensive a entraîné la destruction d’espèces assurant des fonctions cruciales comme la pollinisation, le contrôle des ravageurs ou la fertilisation des sols, ce qui affecte désormais certaines productions.
Des émissions, des températures et une population record signifient que de plus en plus de scientifiques envisagent la possibilité d’un effondrement de la société, selon un rapport
Selon la WWF, la situation est catastrophique pour la biodiversité. Le déclin est tel que le point de non-retour est proche pour la planète.
La nature disparaît à une vitesse alarmante avec un déclin de 73% de la taille moyenne des populations d’espèces sauvages surveillées en seulement 50 ans.
Le nouvel « indice planète vivante », publié par le Fonds mondial pour la nature (WWF), reflète le déclin continu de la biodiversité à quelques jours de l’ouverture de la COP16, en Colombie.
Ces 50 dernières années, la taille moyenne des populations d’animaux sauvages suivies par le Fonds mondial pour la nature (WWF) a diminué de 73 %. Voici 3 chiffres du rapport « Planète vivante » pour saisir l'ampleur de la crise.
Alors que près des trois quarts des populations d’animaux sauvages ont diminué en 50 ans, Jean Burkard, chargé de plaidoyer pour WWF France, pointe du doigt le manque de volonté politique française, européenne et internationale.
Deux chercheuses françaises révèlent les nombreuses failles d’une étude qui relativisait le déclin des insectes. Davantage de « garde-fous » sont nécessaires pour une science de l'écologie rigoureuse, plaident-elles.
Pour réagir de façon appropriée à la crise écologique actuelle, il faut comprendre ce qui en est à l’origine. Quelles sont les causes de la sixième extinction de masse dans laquelle nous sommes entrés ? Le réchauffement climatique est-il vraiment l’unique coupable ?
Saumon, hareng, cabillaud… Les ressources halieutiques de la Baltique sont si faibles que les petits pêcheurs quittent la profession. Une conséquence de la surpèche mais aussi d’une eutrophisation de cette mer semi-fermée en raison des rejets d’eaux usées et des pratiques agricoles intensives.
L’absence de prise en compte des questions liées aux dérèglements climatiques et à la perte générale de la biodiversité lors des élections en Belgique et en Europe nous amène à la question du déni quasi généralisé de l’urgence qu’il y a à agir si l’on veut éviter le pire. Le déni serait-il le symbole d’une évolution mortifère de notre société et le socle sur lequel se sont construites les dérives vers les politiques d’extrême droite ?
Une revue de près de 1 000 études, parue ce mercredi 8 mai, montre que les activités humaines augmentent le risque infectieux touchant les plantes, les animaux et les individus.
Nous n’arrivons pas à réduire les gaz à effet de serre. La pauvreté augmente. La destruction de la biodiversité est en marche. L’énorme puissance financière et économique de nos sociétés industrielles s’est avérée incapable de relever ces trois défis. Aux appels à des transformations rapides et radicales de notre modèle de développement, nous répondons, jusqu’ici, par des incantations, des catalogues de bonnes intentions et des projets alternatifs, ou uniquement par des changements technologiques.
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2023

Hypothèse K. Catastrophe civilisationnelle. Effondrement. Crise du sens. Technosolutionnisme. Axiologie.
Comment les entreprises peuvent réagir face à la déconsommation ? Interview Laurent Testot Laurent Testot est un journaliste spécialisé en histoire globale et prospective, connu pour son approche qui relie ces deux domaines. Il explique que l'histoire globale permet de comprendre l'histoire des civilisations et leurs interactions avec l'environnement, ainsi que l'émergence de la société thermo-industrielle actuelle. Dans cette interview, Laurent Testot présente son parcours et ses ouvrages, notamment son livre Cataclysme : Une histoire environnementale de l'humanité, publié en 2017, qui est une synthèse de l'histoire environnementale globale. Il mentionne également un ouvrage collectif intitulé Collapsus, co-dirigé avec Laurent Ayet en 2020, qui aborde la question de l'effondrement en donnant la parole à des spécialistes du sujet.
Arthur KELLER est ingénieur, expert des vulnérabilités des sociétés face aux risques systémiques et des stratégies de sécurité globale des territoires et de résilience. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Arthur Keller alerte sur le fait que la crise environnementale n'est pas analysée de la bonne façon, ce qui ne nous permet pas de penser correctement des solutions. Avec une approche systémique, il propose de radicalement changer nos méthodes, et de commencer à imaginer pour demain de nouveaux modèles de société, affranchis du productivisme à tout prix qui ne garantit aucun bonheur ni aucun avenir.
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Marc-André Selosse est formateur d’enseignants du secondaire et responsable pour le Muséum national d'histoire naturelle de la préparation à l’agrégation de sciences de la vie - sciences de la Terre et de l'Univers située à l’université Paris-Sud28. Ses enseignements portent sur la microbiologie (dont la mycologie) et les interactions biologiques (dont la symbiose) avec une perspective écologique et évolutionniste.