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Valéry Laramée de Tannenberg
L’Europe a évalué les politiques environnementales des États membres. Verdict : elles ne sont pas à la hauteur des enjeux. Et manquent dramatiquement de sobriété.
L’hyperpuissance asiatique manque d’eau pour soutenir sa croissance. Elle développe donc des méga-projets de barrages et de canaux. Au risque de priver ses voisins d’une partie de l’eau des fleuves transfrontaliers.
Pour décarboner notre économie, le gouvernement mise sur la biomasse. Un pari incertain, à moins de produire beaucoup plus de graines d’arbres et de réduire notre consommation de viande. Explications.
La COP28 a évité l’échec, au terme d’une nuit blanche de négociation. L’accord mentionne la « transition hors des énergies fossiles ». Mais sans date ni obligation.
Le projet de texte proposé par la présidence émiratie de la COP28 ne parle pas de la fin des énergies fossiles. Il est rejeté par les Européens, les ONG, et les États menacés par la montée des eaux.
On investit de plus en plus dans les énergies renouvelables. Mais ces chiffres masquent un soutien insuffisant et fort tardif. Les fossiles assurent toujours 81 % de l’énergie mondiale.
Alors que la France promeut l’atome à la COP28 de Dubaï, la Commission européenne préfère parier sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
La COP28, qui se tient jusqu’au 12 décembre à Dubaï, pourrait contribuer à réduire nos consommations d’énergies fossiles. Mais rien n’est encore acquis. Reporterre vous détaille tous les enjeux de ce sommet sur le climat.
Les COP, souvent décriées, contribuent pourtant à décarboner la planète. Retour sur trois décennies de négociations onusiennes avant l’ouverture de la 28e conférence internationale sur le climat à Dubaï, le 30 novembre.
Exxon, Chevron, TotalEnergies, BP, Shell, Eni et les autres ont chacune leur méthode de comptage de leur émission de gaz à effet de serre. Pas facile de distinguer écoblanchiment et véritable engagement. Il y a nécessité à disposer de règles communes avec des critères simples définis par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Jean-Pascal van Ypersele, ancien vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), dresse un inventaire du travail accompli depuis trois décennies par l’institution onusienne et propose quelques réformes indispensables. Un article de notre partenaire, le JDLE.
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