2025
Nombre d’experts considèrent désormais inévitables ces technologies très controversées visant à modifier, de manière volontaire, le climat de la Terre en vue d’atténuer le réchauffement climatique, mais dont les conséquences demeurent imprévisibles.
Le principal moteur de la surchauffe réside dans l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, essentiellement en raison de la combustion de charbon, de pétrole et de gaz. Elle a entraîné une multiplication des canicules, inondations, sécheresses et incendies.
L’AMOC, qui contribue à maintenir un climat doux en Europe, des pluies dans les tropiques et qui stocke du CO₂, devrait ralentir, et pourrait même s’arrêter, en raison du dérèglement climatique.
2024
Les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse au troisième trimestre 2024. D’autres indicateurs sont dans le rouge, comme le rythme des rénovations énergétiques globales et l’électrification des véhicules.
Selon le bilan de Météo-France, 2024, marquée par de nombreuses inondations, figurera parmi les dix années les plus pluvieuses et l’une des cinq plus chaudes jamais enregistrées.
Si le lien entre le cyclone très destructeur à Mayotte et le réchauffement climatique est difficile à établir, la tendance à long terme est claire : les cyclones vont être plus intenses plus rapidement, et associés à plus de pluies, en raison de la hausse des émissions de gaz à effet de serre.
L’Arctique est entrée dans un « nouveau régime », radicalement différent de celui d’il y a à peine une ou deux décennies, alerte l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique dans un rapport publié mardi 10 décembre.
Les émissions de gaz à effet de serre liées au tourisme représentent près de 9 % du total mondial, selon une étude publiée mardi dans « Nature Communications ». Ses auteurs mettent en garde contre cette croissance insoutenable pour le climat.
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
Une étude, publiée dans « Science », attribue la forte hausse de la température en 2023 au fait que la Terre renverrait moins d’énergie solaire vers l’espace. D’autres scientifiques estiment qu’il s’agit d’un effet combiné des émissions de gaz à effet de serre et d’une forte variabilité naturelle du climat.