La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».
La civilisation indutrielle entraîne des catastrophes écologiques et climatiques rendant la planète invivable. Il ne s’agit plus de juste "redistribuer les richesses" et "taxer les riches", mais de changer rapidement et complètement de modèle de société pour que la biosphère (et tous les êtres qui lui sont liés, dont les humains) puisse tenir le coup.
Celleux qui pensaient être préservé.es de la chimie toxique en mangeant bio et en buvant de l'eau « contrôlée » vont déchanter. Les multiples pollutions/poisons (et notamment les pesticides) utilisés…
l’échelle géologique, l’action de la civilisation industrielle est comparable à une grosse météorite qui s’écraserait sur Terre. C’est une explosion instantanée et dévastatrice. On ne peut pas s’adapter à une telle explosion ni faire de la résilience, on peut juste compter grossièrement les morts, soigner les éventuels survivants, essayer de survivre dans le chaos et des conditions d’existence très difficiles où nos moyens de subsistance habituels sont calcinés, rassembler quelques objets et fuir à la recherche d’un endroit moins exposé ou moins dévasté.
Marche sans revendication offensive, controverse stérile sur un hypothétique référendum, discussion au Sénat d’une loi vide de sens : on n’a jamais autant parlé de climat pour en dire si peu. Face au travail de sape institutionnel, le mouvement climat apparaît en panne de stratégie.