Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

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collapsologie

2025

It’s actually pretty obvious: the climate catastrophe is escalating, climate collapse has in all probability already begun, all the while fossil fuel infrastructures are being expanded all around the world. More and more people are turning away from climate action, while more and more people, no longer only in the global South, are suffering the consequences of climate chaos.
Ende August organisieren Klimaaktivisten das erste »Kollapscamp«, um solidarisch durch Krisen zu gehen
En même temps que Donald Trump affiche son anti-environnementalisme, les puissants du monde anticipent un cataclysme et construisent les moyens d’y échapper. En Europe aussi, l’idée du salut de quelques-uns par l’escalade de la technique fait souche, analyse dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
L’écologie donne le droit à rêver pour mieux réinventer le futur. Saisissons cette forme de résistance pour contrer tous les collapsologues et s’appliquer à habiter la Terre avec élégance.
Depuis 2008, 1,3 million de variétés de semences, issues de 128 pays, ont été déposées dans le coffre-fort mondial, situé dans l’archipel norvégien du Svalbard. Une assurance-vie en cas de catastrophe.
Face à l’emballement simultané des crises écologiques, économiques, sociales, politiques et existentielles, nos sociétés semblent piégées dans une fuite en avant. Loin de simples dysfonctionnements, c’est un effondrement structurel qui se profile : celui des équilibres vitaux de notre biosphère, mais aussi de nos représentations collectives, de nos institutions démocratiques et de notre capacité à percevoir le réel. Dans cet article, Jacques de Gerlache explore les racines systémiques de cette crise de civilisation, et pointe notamment l’une de ses carences majeures : l’absence, au sein des mouvements socio-politiques constructifs du XXe siècle, d’une métaphysique émotionnelle et spirituelle capable de nourrir des récits mobilisateurs, porteurs d’espoir, d’incarnation et de plaisir partagé à construire ensemble.
Mon enfance a été perpétuellement peuplée de personnes créatives. Mes parents, tous deux musiciens, organisaient souvent des rencontres d’artistes, d’écrivains et d’interprètes. À chaque fois, un thème récurrent émergeait : la lutte de l’esprit créatif dans un monde qui semblait de plus en plus indifférent, voire hostile, à leurs contributions. Chaque personne exposait ce qui est devenu une fenêtre très claire sur la façon dont nos systèmes exploitent et marginalisent les personnes les plus créatives.
Il faut vraiment absolument bien le comprendre, c’est un fait majeur de la métaphysique et de l’ontologie (les deux disciplines qui constituent les fondations de toute la philosophie) : L’inertie, l’adaptation inertielle et le déni de tout ce qui exige un changement sont au cœur de la condition humaine.
J’ai l’habitude de voir les écologistes et les futurologues parler des limites de la croissance (« The Limits to Growth »). Je suis moins habitué à voir des spécialistes de l’investissement mentionner des recherches liées aux limites de la croissance. C’est pourtant ce qu’a fait récemment Joachim Klement dans sa lettre d’information quotidienne. Bien entendu, quiconque écrit sur les limites de la croissance doit d’abord procéder à toutes les vérifications d’usage. En effet, la combinaison des mots « limites » et « croissance » dans le titre a suscité un grand nombre de réactions critiques, allant de la déformation pure et simple de l’ouvrage à l’incompréhension du modèle de dynamique des systèmes qui le sous-tend.
Que prédisent les IA grand public lorsqu'on leur pose la question ultime ?
Before you read this, a word of caution. You may want to prepare yourself a stiff drink and sit down before you read the following. I think most people who read this will at some point in their life heard about the Club of Rome’s Limit to Growth publication from the 1970s. Back then, the Club of Rome asked the MIT to produce a series of forecasts for the world’s industrial and services output, food production, and pollution levels to the year 2100. Almost from the get-go, these forecasts were derided as scaremongering and flat out wrong. But were they really?
Comme le dit souvent Arthur Keller, la peur ne fige pas, elle pousse à l'action. Voici donc quelques propos choquants qui j'espère susciteront de la peur et de l'action chez ceux qui la regarderont. Les intervenants : Cédric Ringenbach, Aurélien Barrau, Jean-Marc Jancovici, Pablo Servigne
Thoughts on the Collapse of Civilization
Read writing from Alan Urban on Medium. Preparing for the collapse of global industrial civilization. Every day, Alan Urban and thousands of other voices read, write, and share important stories on Medium.
The CIO of Goldman Sachs has said that in the next year, companies at the forefront will begin to use AI agents as if they were employees — as team members with tasks to do.
The 20th edition of the Global Risks Report 2025 reveals an increasingly fractured global landscape, where escalating geopolitical, environmental, societal and technological challenges threaten stability and progress. This edition presents the findings of the Global Risks Perception Survey 2024-2025 (GRPS), which captures insights from over 900 experts worldwide. The report analyses global risks through three timeframes to support decision- makers in balancing current crises and longer-term priorities.

2024

L'apocalypse serait-elle devenue un sujet d'étude aussi banal que la photosynthèse ou les fractales ? Ces deux dernières décennies, le vocabulaire de la fin du monde s’est métamorphosé en un champ lexical scientifique florissant. Des concepts comme l’anthropocène ou les planetary boundaries ont proliféré dans les revues académiques. Des notions plus anciennes comme la polycrise d’Edgar Morin et le collapse ont resurgi récemment, transcendant les frontières disciplinaires, tandis que les cascading failures, les wicked problems ou les compound risks sont devenus incontournables dans l’analyse des risques.
👉 D'où vient la collapsologie ? Au-delà du livre Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens (2015) qui a donné naissance à ce néologisme, qui sont les précurseur·ses de ce courant de pensée ? C'est ce que nous allons voir dans cet épisode du podcast Ozé avec l'anthropologue Jean Chamel qui a fait sa thèse sur le sujet, récemment sortie sous forme de livre Fin du monde et effondrement de soi - Enquête aux racines de la collapsologie.
Yves Cochet est mathématicien et ancien ministre de l'Écologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il alerte sur l'effondrement imminent de notre civilisation, dont tout récemment "Précision sur la fin du monde" aux éditions LLL. Dans cette interview par Carla Costantini pour Élucid, Yves Cochet nous appelle à sortir du déni. L'effondrement nous semble impossible à concevoir, il est trop catastrophique, trop grand, trop violent, et notre cerveau ne peut pas imaginer que le système complexe qui rend notre quotidien possible, n'est qu'un château de cartes, qui menace de s'effondrer à mesure que les crises s'additionnent. Notre impuissance est indépassable, paralysante. Pourtant, nous avons tout intérêt à nous y préparer..
If modern societies are breaking down, is there a political movement ready to soften the collapse and begin anew? Or do we need new ideas and organisations for collective action? Might a local focus be the only meaningful approach as industrial consumer systems decline? Or is this a period that calls for greater international solidarity with those suffering the most? I think the conversations and initiatives in the Francophone world will provide us many insights on these questions, for a number of reasons, which I’ll come to in a moment.