La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».
La mise en alerte de la « force de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte au combat, y compris nucléaire » a impressionné bon nombre de commentateurs et surtout le citoyen lambda souvent peu au fait des subtilités propres à la dissuasion.
L'expert militaire estime que pour l'instant, on a affaire à quelque chose de "très dosé", qui vise d'abord à réduire le potentiel stratégique ukrainien.
Deux tendances s’affrontent aujourd’hui : la conviction d’être arrivés à la fin des guerres majeures et la conviction d’être un jour confrontés à une guerre totale.
Bruits de bottes aux frontières russo-ukrainiennes en avril1, appel à la désescalade et à l’arrêt des provocations russes sur ses marches traditionnelles, perception de la menace systémique chinoise2, confrontation sino-indienne dans l’Himalaya, mise en évidence de la faiblesse européenne face aux rodomontades d’États nationalistes et autoritaires, enjeux militaires autour du « déni d’accès » russe, implication du GRU (direction générale des renseignements militaires russes) dans l’explosion d’entrepôts d’armes en Tchéquie et destinées à l’Ukraine en 2014, usage de l’hybridation alliant stratégies indirectes et usage militaire classique, insistance occidentale sur le rôle stratégique des forces terrestres3 : tout concourt à suggérer un retour des engagements militaires, sinon du spectre de la haute intensité et ... de l’ascension aux extrêmes. L’annexion de la Crimée est passée par là, tout comme la « question chinoise ».
Le 5 février prochain, le traité New START [1] de contrôle des armements nucléaires stratégiques (portée supérieure à 5.500 km) entre les Etats-Unis et la Russie doit expirer. Il fut signé par Obama et Medvedev en 2010 et ratifié le 5 février 2011.
La fuite en avant du président américain et la question de son incompétence sur fond de destitution pourraient aboutir à un usage incontrôlé des armes nucléaires. Suivons la mallette appelée "zero Halliburton" - et son mode d'emploi - qui accompagne partout le Président.