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Rebecca Thissen
La COP27 s’est achevée le 20 novembre 2022 dans un climat tendu et mitigé. D’un côté, une victoire historique pour les pays en développement qui attendaient depuis plusieurs décennies la reconnaissance d’un financement pour les pertes et préjudices. D’un autre côté, les décisions finales occultent largement l’urgence d’accélérer la sortie de toutes les énergies fossiles.
Ce jeudi 23 et vendredi 24 juin se tient un sommet européen. Au menu : l’Ukraine, l’avenir de l’Europe ou encore des questions économiques. Malgré les dernières vagues de chaleurs, pénuries d’eau ou encore inondations, il n’y aura donc pas un seul mot sur le climat. Une manifestation organisée par Rise for Climate a donc lieu cet après-midi, pour que les questions climatiques soient mises à l’agenda. Selon Rebecca Thissen, chargée de recherche sur la justice climatique au CNCD, il est assez classique que les questions climatiques soient oubliées au profit d’autres crises – la guerre en Ukraine ou encore le coronavirus.
Il est de plus en plus question, dans les discussions climatiques, de « pertes et préjudices » (« loss and damage »). Que recouvrent ces termes ?
Le GIEC a révélé le premier chapitre de son 6e rapport d’évaluation et pose un diagnostic cinglant : le dérèglement climatique est en train de s’aggraver partout et à des niveaux sans précédent. Après un été dévastateur suite aux événements climatiques extrêmes et à trois mois de l’importante COP26, la fenêtre d’opportunité se referme progressivement, mais tout n’est pas perdu pour autant. Analyse.
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