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Alors que les incendies scarifient la Californie, le rôle des assurances devient de plus en plus critique face aux dégâts climatiques. Certaines délaissent les zones à risque. Ailleurs, les primes explosent. Les inégalités d’accès s’accentuent. Un débat qui nous concerne.
Alors que l’intelligence artificielle ne cesse de se développer et de s’insérer dans nos usages, la question de son impact sur le climat se pose de plus en plus. Le numérique va-t-il aggraver notre empreinte écologique ? Peut-il être un allié pour la réduire ? On s’interroge en compagnie de Benoît Frénay, professeur d’informatique à l’UNamur, spécialiste en intelligence artificielle et Hugues Ferreboeuf, chef de projet pour The Shift Project, l’organisation présidée par Jean-Marc Jancovici, les invités du Tournant.
Xavier Fettweis, climatologue à l'ULiège redoute un emballement du réchauffement climatique.
Destiné à analyser la production, la réception et les usages des expertises et des argumentaires dans les procès climatiques, cet ouvrage est le résultat de travaux de recherche conduits dans le cadre du projet de recherche ANR PROCLIMEX dont l’un des objectifs est de mettre en lumière les stratégies judiciaires. L’ouvrage rassemble des chercheurs, des avocats, des juristes d’ONG qui étudient l’expertise sous l’angle du droit. Et afin de rendre compte de la finesse des jeux d’acteurs et des co-productions de savoirs complexes hors et dans le procès, des sociologues des sciences ou des usages militants du droit, ethnographes des mobilisations environnementales, politistes et climatologues éclairent les processus de construction de preuves (respect des trajectoires et objectifs climatiques), les discours et récits socio-juridiques à l’œuvre, les tentatives d’objectivation (comptabilité carbone). Déterminante pour l’issue du procès, la production des expertises soulève des questions fondamentales notamment liées
Alors que les aléas climatiques se multiplient, anticiper les périodes de sécheresses et d'inondations devient crucial. Un champ de la science œuvre à cela : la modélisation hydrogéologique.
Ouragans en Europe, vagues de chaleur en Arctique, ou pluies diluviennes dans le désert : le changement climatique est en train de bouleverser la géographie et l'ampleur des catastrophes naturelles. D'où cette question, à quoi vont ressembler les catastrophes climatiques de demain ? Pour y répondre, nous recevons Davide Faranda, climatologue et physicien de formation, directeur de recherche CNRS, ses recherches portent sur les liens entre les évènements climatiques extrêmes et le changement climatique. Il s'intéresse particulièrement aux catastrophes naturelles et à leur lien avec le changement climatique. Davide Faranda revient sur le danger des catastrophes climatiques avec cette question : le pire est-il à venir ? Les évènements climatiques extrêmes, au-delà d'un seuil de réchauffement, vont-ils nous empêcher de nous adapter ? Interview réalisée par Maxime Thuillez à l'Académie du climat
Le journalisme gagnerait à couvrir ce qui ne se passe pas, par-delà ce qui se produit. Il peut se révéler plus important encore qu’en certaines circonstances des choses n’adviennent pas, que ce qui se donne à traiter comme « faits ». Ainsi, le non-événement de l’année en Acadie et au Nouveau-Brunswick concerne l’absence presque complète de considérations lors de la dernière campagne électorale pour l’enjeu même du XXIe siècle, les perturbations climatiques et la catastrophe écologique dans lesquels nous nous enlisons collectivement.
Alors que la priorité de l’Etat devrait être de lutter contre les causes du changement climatiques, il se retrouve contraint de payer pour réparer les conséquences d’événements de plus en plus intenses et fréquents.
Le président américain Joe Biden a présenté jeudi sa feuille de route climatique pour les États-Unis, fixant un nouvel objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui pourrait toutefois être rapidement balayé par son successeur Donald Trump. Le pays, deuxième plus grand pollueur au monde derrière la Chine, prévoit à présent une baisse de ses émissions de l’ordre de 61 à 66% d’ici à 2035 par rapport à 2005, selon ce plan d’action soumis aux Nations unies.
Les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et climatiques ont atteint les 300 milliards d'euros en 2024.
Une étude révèle qu’au cours des 65 dernières années, certaines régions du monde ont enregistré des vagues de chaleur extrêmes dont l’ampleur dépasse largement les prévisions des modèles climatiques.
La catastrophe climatique qui a ravagé la région de Valence, en Espagne, devrait faire l’objet d’un débat citoyen qui permettrait de corriger quelques idées fausses sur le rôle des services publics et les coûts économiques, plaide Dominique Méda dans sa chronique.
Pour son édition du 29 novembre, un mois jour pour jour après la terrible catastrophe qui a ravagé l’est et le sud de l’Espagne, le journal valencien “Las Provincias” a décidé de commémorer les plus de 200 personnes décédées dans la région.
Le Conseil des ministres, sur proposition du ministère espagnol du Travail, a approuvé jeudi un décret-loi royal contenant des mesures en matière de travail et de prévention des risques liés au changement climatique et aux catastrophes. Il prévoit notamment un "congé payé climatique".
La COP29 s'est terminée sur un goût amer, les pays en développement n'ayant pas obtenu un montant d'aide climatique au niveau espéré. Une déception qui risque de réduire leurs ambitions futures en matière de réduction de gaz à effet de serre, estiment plusieurs experts.Selon l'accord de Paris, les Etats doivent présenter tous les cinq ans leur plans d'actions climatiques au travers des "contributions déterminées au niveau national" (NDC). La troisième salve de révision, avec des objectifs à 2035, doit être publiée d'ici février.
Près d’un mois après les inondations meurtrières dans le sud-est du pays, le gouvernement espagnol a adopté, ce jeudi 28 novembre, l’idée d’un «congé payé climatique» de quatre jours pour éviter aux salariés tout déplacement risqué.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Bien qu’il n’ait pas publié de programme en matière de climat, le cahier des charges de Trump la dernière fois qu’il était au pouvoir donne une idée claire de ce qui nous attend.
Le 19 octobre 2024, la région de Valence en Espagne a été frappée par des inondations massives, faisant plusieurs centaines de morts et causant des pertes économiques considérables. Un véritable traumatisme pour l’Espagne, qui ne semblait pas préparée à une telle catastrophe naturelle, et qui a suscité la colère de...
Comment accélérer sur le climat sans la première puissance mondiale ? C'est le défi posé à quelque 75 dirigeants, en majorité de pays en développement, mardi et mercredi à la conférence climatique annuelle de l'ONU en Azerbaïdjan, une semaine après le séisme du prochain retour au pouvoir de Donald Trump.
Le nombre de pays confrontés à des risques climatiques extrêmes devrait passer de trois actuellement à 65 en 2040, met en garde le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Le "fonds pour répondre aux pertes et dommages" climatiques des pays les plus vulnérables, créé à la COP28, est désormais quasi opérationnel et s’apprête à débloquer ses premiers fonds en 2025, ont annoncé mardi à Bakou ses responsables.
Les ambitions de l'accord de Paris sont "en grand danger", a alerté l'ONU lundi, à l'ouverture de la conférence climatique de l'ONU à Bakou (COP29), avec l'année 2024 quasiment assurée de devenir l'année la plus chaude jamais enregistrée.
À quelques jours du début de la COP29, la victoire électorale de Donald Trump n'augure rien de bon pour le futur des politiques et du financement de la lutte contre le changement climatique.
À quelques jours du début de la COP29, la victoire électorale de Donald Trump n’augure rien de bon pour le futur des politiques et du financement de la lutte contre le changement climatique.Climatosceptique affiché, Donald Trump avait fait campagne en 2016 sur la relance du charbon aux États-Unis, l’allègement des contraintes environnementales imposées par l’administration démocrate et la sortie de l’Accord de Paris.
L'Observatoire de l'assurabilité va travailler sur des cartes des zones exposées aux risques climatiques et du marché de l'assurance.
L’urgence d’un changement de modèle de société gronde de plus en plus lourdement. Malgré un accord présenté comme historique à la COP28, appelant à une transition hors des énergies fossiles, force est de constater que de nombreux blocages fondamentaux persistent. Tous sont entretenus par un mécanisme bien connu, le système dette, outil favori du capitalisme néolibéral.
Dans une tribune au « Monde », la géographe Magali Reghezza-Zitt alerte quant aux risques majeurs que l’inaction climatique engendre : chaque dixième de degré supplémentaire augmente de façon exponentielle les extrêmes hydroclimatiques.
Espèces trébuchantes. Pollutions, surexploitation, changements climatiques… le «Giec de la biodiversité» identifie plusieurs grandes causes de l’effondrement du vivant. Alors que la conférence mondiale (COP16) sur la biodiversité touche à sa fin ce vendredi, Vert vous présente quatre espèces menacées en France.
Selon le document, publié à moins d'un mois de la COP29, les politiques de réduction des émissions mises en place par les pays entraîneraient un réchauffement "catastrophique" de 3,1°C au cours du siècle.
Alors que la COP16 s’est ouverte à Cali (Colombie), Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique de l’Institut Ecologie et Environnement du CNRS, explique en quoi la crise climatique et celle de la biodiversité sont intimement liées.
Le mois dernier, des pluies diluviennes ont frappé une région du désert du Sahara, dans le sud-est du Maroc, transformant des zones sèches et arides depuis 50 ans en paysages lacustres.
Dans le cadre de l'Année des géosciences, l'Office for Climate Education (OCE), avec le soutien du CNRS est fier de lancer une série de neuf webinaires dédiés au changement climatique, spécialement conçus pour les enseignants de tous niveaux et de toutes disciplines. Cette partie "éclairage scientifique" (30') est enrichie d'une pratique "éclairage pédagogique", présentée par Adeline Aroskay, médiatrice scientifique à l'OCE.
Alors que les alertes climatiques se multiplient dans le pays, causant des morts, des sinistrés, des déplacés et des maladies par milliers, l’Etat n’a toujours pas proposé de Plan national d’adaptation au changement climatique.
Pendant la Climate Week des Nations unies, à New York, les pays ont tenté de progresser sur les financements et les plans « climat », deux épineux dossiers liés. La faiblesse de la présidence azerbaïdjanaise n’aide pas à faire avancer les discussions.
Les sciences exactes sont trop peu présentes dans le débat public pour guider les décisions des autorités et la réflexion des citoyens sur la transition écologique, regrette la sociologue dans sa chronique.
La concentration de ce gaz au fort pouvoir de réchauffement a atteint au cours des cinq dernières années un rythme de croissance record, bien que les solutions techniques pour le faire baisser soient au point.
Une étude internationale révèle que les politiques climatiques les plus efficaces sont celles qui combinent plusieurs mesures telles que les interdictions, les taxes et les incitations.
Comment sont fabriqués les scénarios climatiques présentés dans les rapports du GIEC ? Sur quelles hypothèses reposent-ils ? Quels sont les modèles utilisés pour les faire tourner ? Qui sont les scientifiques qui travaillent sur ces scénarios ? Quelles sont les projections des climats futurs ? Peut-on encore limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d'ici 2100 ? C'est ce que nous allons voir dans l'épisode d'aujourd'hui avec Loïc Giaccone, doctorant à l’Institut de géographie et de durabilité et vulgarisateur sur les enjeux climat.