2025
La pénurie a provoqué une flambée des prix en magasin et le pays va importer des milliers de tonnes d’œufs de Turquie. En trois ans, la propagation du virus H5N1 a contraint les exploitations américaines à éliminer 158 millions de dindes, de poulets et, surtout, de poules pondeuses.
Le président américain divise par deux les effectifs du programme gouvernemental de surveillance des épidémies et par dix celui des Centres de prévention et de lutte contre les maladies.
Les risques sanitaires ne viennent pas d’une méconnaissance des maladies, mais d’un défaut de prise en charge dans les zones où elles sont déjà identifiées, comme en République du Congo, avec la mpox, ou aux États-Unis, où sévit une épidémie de grippe aviaire.
Un troisième foyer de grippe aviaire de type H5N1 a été détectée chez un éleveur de volailles amateur à Herstal en province de Liège, indique mercredi l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca).
Deux cas de grippe aviaire H5N1 ont été confirmés parmi les volailles de deux éleveurs amateurs à Wandre et Alleur, en province de Liège. Les volailles infectées ont été abattues. Une zone de protection de trois kilomètres et une zone de surveillance de dix kilomètres ont été mises en place autour des exploitations concernées.
Une personne a été infectée dans une ferme du centre du pays, après un contact prolongé avec des oiseaux infectés, selon l’agence de sécurité sanitaire britannique, qui précise que « le risque pour le grand public reste très faible ».
Aux États-Unis, le premier décès lié à H5N1 a été signalé cette année, suscitant des inquiétudes quant à sa propagation. Le virus semble désormais toucher à la fois les élevages industriels et les ouvriers agricoles. Une étude menée au Texas a identifié neuf mutations spécifiques dans une souche isolée chez un patient humain, apportant des informations importantes sur l’évolution du virus.
Cela augure-t-il d'une pandémie humaine ? Aux États-Unis, la grippe aviaire H5N1 se répand dans les élevages industriels, mais aussi chez leurs employés. Un premier mort humain est à déplorer.
Deux lignages différents circulent actuellement, l’un véhiculé par les oiseaux sauvages, l’autre infectant les élevages laitiers aux Etats-Unis. L’enjeu est de savoir à quel point le virus évolue pour s’adapter aux humains alors qu’un patient américain vient de mourir.
Le malade, âgé de plus de 65 ans, était le premier cas grave humain détecté dans le pays, et souffrait d’autres pathologies. Il avait été contaminé par le virus H5N1 par des oiseaux de basse-cour et sauvages.