Jean Jouzel

OA - Liste

« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

filtre:
focusbiodiversite

2025

22 % d’entre eux ont disparu en vingt ans, selon une étude.
Exceptionnellement réunis en Italie cette semaine, les représentant·es de 196 États ont effacé l’échec de la COP16 sur la biodiversité d’octobre dernier en Colombie. Pays développés et en développement ont trouvé un compromis encourageant sur le financement de la protection de la nature.
Quatre mois après la brutale clôture de la COP16 en Colombie, au cours de laquelle aucun accord financier n’avait été trouvé, les négociations ont débouché sur un compromis lors d'une seconde session à Rome.
Merlan pris. Le taux de poissons issus de la pêche durable a légèrement augmenté en 2023, a annoncé l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer mercredi. Une apparente bonne nouvelle qui cache une surpêche toujours trop élevée.
Après avoir été brutalement suspendue en Colombie fin 2024, la 16ᵉ conférence mondiale sur la biodiversité reprend en Italie. La question du financement de la protection de la nature sera de nouveau au cœur des discussions.
La COP a moitié vide. Après l’échec de la COP 16 sur la biodiversité en octobre dernier, les 196 pays participants se retrouvent à Rome ce mardi. L’objectif des trois jours de négociations : trouver un accord financier sur la protection de la nature.
Mardi, au premier jour de la reprise de la COP16, le sommet de l'ONU sur la biodiversité à Rome, les pays participants ont officiellement adopté le Fonds Cali, dans lequel les entreprises déposent une partie des bénéfices qu'elles réalisent grâce aux génomes numérisés de la faune et de la flore.
La COP16 de Cali s'était achevée en novembre sans que les pays ne prennent de décision sur le financement des aires protégées. 4 mois plus tard, à Rome, ils essayent de parvenir à un accord. Une session de rattrapage, moins de 6 mois plus tard parce qu'il faut faire vite. L'effondrement de la biodiversité s'accélère. Entretien avec le Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique national pour l’écologie et l’environnement au CNRS.
« L’espèce humaine tue consciemment, volontairement, chaque minute dans le monde, plus de 2 millions d’animaux. Autrement dit, elle massacre en une semaine 50 fois plus d’animaux que l’ensemble des victimes humaines de toutes les guerres de l’histoire de l’humanité. »
Un rapport scientifique sur l’état de la nature aux États-Unis a été annulé par l’administration Trump. Pour lutter contre cette censure, les chercheurs cherchent à le publier hors du cadre gouvernemental.