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2025
La France, un des pays européens les mieux dotés en terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d'euros à la Russie, rapporte le centre de réflexion IEEFA mardi.La France pèse autant dans les importations de GNL parce qu'elle exploite notamment cinq terminaux de regazéification, décrypte Ana Maria Jaller-Makarewicz, analyste à l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis.
La France, un des pays européens les mieux dotés en terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d'euros à la Russie, rapporte le centre de réflexion IEEFA mardi.
Alors que l’Union européenne tente de se défaire de ses exportations de gaz russe, les importations françaises de GNL ont fortement augmenté en 2024. La France étant particulièrement bien équipée pour réceptionner en terminaux méthaniers.
La Slovaquie est à nouveau alimentée en gaz russe, cette fois par la Turquie et la Hongrie, après l'interruption début janvier des livraisons transitant via l'Ukraine, a déclaré jeudi le fournisseur national d'énergie SPP.Le géant russe "Gazprom a partiellement rétabli ses livraisons", selon le porte-parole de la compagnie publique slovaque Ondrej Sebesta interrogé par l'AFP. "Elles se font via TurkStream et la Hongrie", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre moldave a déclaré mercredi à l'AFP que la communauté internationale était prête à offrir du gaz pour mettre fin à la crise énergétique en Transdniestrie, mais qu'une solution durable dépendait du retrait des troupes russes de cette région séparatiste proche de Moscou. Cette bande de terre d'environ un demi-million d'habitants en majorité russophones, enclavée entre l'Ukraine et la Moldavie, fait face à des coupures de chauffage, d'eau chaude et d'électricité depuis presque trois semaines, après que le géant gazier russe Gazprom a coupé le robinet.
Le chef des séparatistes prorusses de Transdniestrie, en Moldavie, a effectué mardi un déplacement à Moscou pour tenter de régler l'importante crise énergétique qui touche la région après la fin de son approvisionnement en gaz russe le 1er janvier. Ce petit territoire, qui compte officiellement moins d'un demi-million d'habitants, échappe au contrôle des autorités moldaves depuis une guerre en 1992, après l'effondrement de l'URSS.
La journaliste tchèque Petra Prochazkova a réussi à pénétrer dans cette région séparatiste de Moldavie, occupée par l’armée russe et interdite aux médias. Elle a découvert comment ce paradis pour contrebandiers s’était reconverti, grâce au gaz russe gratuit, en centre de minage des cryptomonnaies.
Les gouvernements américain et britannique ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions coordonnées contre le secteur énergétique russe, notamment contre Gazprom Neft, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine.A quelques jours de l'investiture le 20 janvier du président américain élu Donald Trump, le département du Trésor a détaillé une série de sanctions visant entre autres deux des principales sociétés russes du secteur, Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz.
Le président serbe Aleksandar Vucic "parlera à Poutine" après l'annonce par Washington de sanctions contre le pétrole et le gaz russe qui touchent aussi Petroleum Industry of Serbia (NIS), seul fournisseur de gaz en Serbie et détenue majoritairement par Gazprom. "Je parlerai au président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, d'abord par téléphone, puis j'explorerai d'autres moyens de communication. Nous faisons face à des négociations difficiles concernant le renouvellement de l'accord gazier", avec la Russie a dit M. Vucic lors d'une conférence de presse à Belgrade.
Les gouvernements américain et britannique ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions coordonnées contre le secteur énergétique russe, notamment contre Gazprom Neft, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine. A quelques jours de l'investiture le 20 janvier du président américain élu Donald Trump, le département du Trésor a détaillé une série de sanctions visant entre autres deux des principales sociétés russes du secteur, Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz.