2024
L'affaiblissement des courants dans l'Atlantique aura des effets « dévastateurs et irréversibles » sur de nombreux pays. La fonte rapide des glaciers arctiques pourrait précipiter leur effondrement.
La hausse des températures océaniques a augmenté la vitesse des vents de tous les ouragans de l’Atlantique en 2024, selon une étude publiée mercredi 20 novembre, confirmant que le dérèglement climatique amplifie la puissance des tempêtes.
Le ralentissement de ce système de courants marins pourrait avoir des conséquences «catastrophiques» pour les pays nordiques, mais aussi pour d’autres parties du monde, alerte une quarantaine d’experts dans une lettre ouverte.
Après une activité modérée depuis la mi-août, la formation de six ouragans depuis fin septembre – dont Helene, Milton et plus récemment Oscar, qui vient de traverser Cuba – place la saison 2024 comme particulièrement active, bien que l’on soit encore loin des records.
Le dérèglement climatique augmente la proportion des cyclones les plus intenses dans l’Atlantique nord ainsi que la quantité de pluies générée par ces phénomènes.
L'ouragan Milton qui frappe la Floride et l'ex-ouragan Kirk qui a atteint la France sont symptomatiques d'une saison cyclonique exceptionnelle, explique la climatologue Stella Bourdin.
Entre le 1ᵉʳ juin et le 30 novembre, davantage d’ouragans pourraient se former dans l’Atlantique qu’habituellement. En cause, une eau de mer anormalement chaude et le phénomène météorologique La Niña.
Cette saison pourrait même rivaliser avec celle de 2005, l’année des ouragans Katrina et Rita. Voici pourquoi.
2023
D'après une étude, un système de courants océaniques régulateur du climat, comprenant une partie du Gulf Stream, devrait atteindre un point de non-retour vers le milieu du siècle.
La canicule qui sévit dans l’Atlantique Nord pourrait avoir de graves conséquences sur la biodiversité. Des moules aux poissons en passant par les herbiers, la nature est exposée à ces phénomènes qui se multiplient.
Une ONG britannique vient de mettre à la disposition du public un nouveau classement des produits de la mer en fonction de leur durabilité. Le maquereau est dans une situation particulièrement préoccupante.
Des plages de plastique. Depuis début décembre, des dizaines, voire des centaines de milliers de billes de plastique blanches ont recouvert différentes plages de la côte atlantique. Après le Finistère en décembre, la Vendée mi-janvier, c’est au tour de la Loire-Atlantique d’être victime d’une pollution massive à ces granulés industriels. « Jamais une pollution aux pellets n’avait pris une telle ampleur sur les plages de la zone », a dénoncé Surfrider dans un communiqué. « Les billes ont fini par se mélanger (...)
2022
Une expédition de science citoyenne donne des nouvelles alarmantes sur l’état du plancton de l’Atlantique. Le mot plancton désigne les microscopiques habitants des eaux, micro-organismes, végétaux ou animaux qui flottent dans les eaux des océans et servent d’aliment à des nombreux habitants des océans.
Une étude publiée l’année dernière alertait sur la déstabilisation de la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC) à cause du réchauffement climatique, et un rapprochement de son point de bascule. Des chercheurs de l’UNSW (Sydney) ont modélisé l’effondrement total de ce tapis roulant des courants océaniques afin d’en examiner l’impact mondial.
Grâce aux filtres à microparticules installés sur un monocoque du dernier Vendée Globe, les scientifiques attendaient une photographie unique de la pollution plastique de zones reculées. Mais ce sont surtout des… fibres de coton qu’ils ont récoltées, autre preuve de l’impact des humains sur les océans.
Une centaine de milliers de poissons morts ont été rejetés à la mer au large de La Rochelle, jeudi, par l'un des plus gros navires de pêche au monde. Alors que l'équipage évoque un "incident", l'ONG Sea Shepherd dénonce un "pillage" et espère éveiller les consciences citoyennes afin que des décisions politiques strictes soient prises pour lutter contre la surpêche.
2021
Le réchauffement climatique pourrait avoir été atténué par la variabilité interne de la circulation océanique, d’après une étude publiée dans Nature Communications. Si cela est vrai, on peut craindre qu’il soit plus difficile de contenir le réchauffement sous les 2 °C dans les décennies à venir.
Des hivers plus rudes en Europe du nord (jusqu’à 10°C de moins au nord de la Norvège), une montée du niveau des eaux sur la côte Est de l’Amérique du Nord, des modifications des régimes de moussons de l’Amérique du Sud, à l’Inde en passant par l’Afrique… Voici les perturbations climatiques qui pourraient avoir lieu si la Circulation méridienne de retournement Atlantique (Amoc), un ensemble de courants marins de cet océan qui côtoie la France, continuait à se déstabiliser.
Parmi les rebuts gisant au fond des océans, on trouve aussi des déchets radioactifs. Plusieurs pays, dont la France, ont contribué à leur immersion dans l’Atlantique. Si les sites sont bien répertoriés, ils ne sont désormais plus surveillés.
Une étude scientifique montre que la circulation du grand courant océanique atlantique ralentit. S’il se poursuit, ce phénomène causé par le changement climatique aura des conséquences néfastes.