Jean-Marc Jancovici

OA - Liste

2025

Et si, demain, les pays n’existaient plus ? Si les États-nations, ces piliers de l’organisation politique moderne, cessaient d’exister, non pas sous l’effet d’une guerre ou d’un effondrement brutal, mais par une dissolution méthodique, orchestrée par les forces mêmes qui, autrefois, prospéraient en leur sein ? Et si, au lieu de 200 pays aux frontières bien définies, nous vivions dans un monde morcelé en milliers de micro-juridictions privées, chacune régie non plus par des lois communes, mais par les intérêts d’une poignée de grandes fortunes et d’entreprises multinationales ? Ce scénario n’est pas une pure fiction, mais bien une vision du monde portée par une frange influente de penseurs libertariens, investisseurs et entrepreneurs de la Silicon Valley. Des figures comme Peter Thiel, cofondateur de PayPal et idéologue du techno-libertarianisme, considèrent que les États-nations, avec leurs institutions démocratiques et leurs régulations, sont des entraves à l’innovation et à la liberté économique. Selon eux,
A panel of international scientists has moved their symbolic “Doomsday Clock” closer to midnight than ever before, citing Russian nuclear threats amid its invasion of Ukraine, tensions in other world hotspots, military applications of artificial intelligence and the climate crisis as factors underlying the risks of global catastrophe.
Le 28 janvier 2025, le Bulletin of the Atomic Scientists a avancé son célèbre « Doomsday Clock » à 89 secondes avant minuit, marquant ainsi le point le plus proche de la catastrophe mondiale depuis sa création en 1947. Cette horloge symbolique évalue la proximité de l’humanité d’une destruction causée par ses propres actions, notamment les menaces nucléaires, climatiques et technologiques.
Après son best-seller « Dans la forêt », l'autrice étasunienne Jean Hegland publie « Le Temps d’après ». Dans notre entretien, elle revient sur la perte de sa maison dans un incendie en 2020 en Californie.

2024

Après une expédition de six ans, un groupe de chercheurs révèle que le glacier de Thwaites se dirige de manière accélérée vers un effondrement catastrophique. De nouvelles modélisations ont montré que cela pourrait résulter, d'ici le 23e siècle, en une élévation du niveau de la mer de plusieurs mètres.
Le glacier Thwaites, parfois surnommé le « glacier de l’apocalypse », fond trop rapidement et pourrait entraîner une hausse du niveau de la mer de trois mètres, selon un nouveau rapport. Un évènement qui aurait des conséquences désastreuses.
The world is currently seeing the fastest-spreading, largest-ever outbreak of H5N1, a highly contagious, deadly strain of avian influenza. Scientists say this virus now presents an existential threat to the world’s biodiversity, with the risk to humans rising as it continues to leap the species barrier, reaching new host species.
Amsterdam, New York, Shanghai ou encore Le Caire sont gravement menacées. L'un des glaciers les plus célèbres de l'Antarctique occidental, surnommé «glacier de l'apocalypse» en raison de sa capacité à provoquer une énorme élévation du niveau de la mer, fond encore plus vite qu'on ne le pensait jusqu'ici. Thwaites, comme il est officiellement appelé, est aussi grand que la Grande-Bretagne, ce qui en fait le glacier le plus large du monde. Actuellement, sa fonte à elle seule est responsable d'environ 4% de l'élévation du niveau de la mer à l'échelle mondiale. Au cours des trente dernières années, la vitesse à laquelle il perd de la glace avait déjà doublé. Mais selon une étude récente menée par l'Université de Californie, le pire reste à venir.
Le glacier de Thwaites fond à une vitesse record en raison de l’infiltration de l’eau de mer chaude et à haute pression à plusieurs kilomètres sous sa partie côtière.
Le glacier Thwaites, l’une des plus grosses et plus instables masses de glace terrestres, située dans la péninsule de l’Antarctique de l’Ouest, inquiète depuis de nombreuses années les chercheurs pour sa fonte accélérée : surnommé par les scientifiques le « glacier de l’Apocalypse », il est responsable à lui seul de 4 % de la hausse annuelle du niveau des mers. Mais il pourrait fondre encore plus vite qu’on ne le pensait jusque-là, d’après une étude publiée lundi 20 mai dans la revue Proceedings of the (...)