Jean-Marc Jancovici

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Océan

2025

Le directeur de la Fondation Tara Océan défend la cause de la biodiversité marine au sommet international des océans à Nice.
Une coalition de 37 pays, menée par le Panama et le Canada, s'est engagée lundi à Nice (sud-est de la France) à combattre une menace majeure mais invisible : la pollution sonore du transport maritime, qui nuit à de nombreuses espèces sous-marine.
Pour la première fois, des scientifiques ont filmé les dommages causés par les ancres de bateaux sur la flore et la faune des fonds marins de l’Antarctique, révèlent-ils dans une étude publiée ce lundi 9 juin, alors que de nouvelles routes maritimes s’ouvrent dans cette région de plus en plus prisée des croisiéristes.
A la veille de l’ouverture officielle de la Conférence des Nations unies sur l’océan, à Nice, la France a dit vouloir bannir ce type de pêche d’une série de zones protégées.
Réchauffement, acidification, surpêche, pollutions : les maux dont souffrent les milieux marins sont nombreux. Du 9 au 13 juin, une soixantaine de chefs d’Etat sont réunis pour tenter d’enrayer la dégradation de cet écosystème géant indispensable à la vie sur Terre.
Le Royaume-Uni a dévoilé ce lundi 9 juin un plan pour lutter contre cette pratique controversée consistant à racler les fonds marins avec un gigantesque filet de pêche. L’objectif est notamment de protéger les habitats marins.
There’s frustration among researchers that falling pH levels in seas around the globe are not being taken seriously enough, and that until the buildup of CO2 is addressed, the consequences for marine life will be devastating
Ocean acidification has already crossed a crucial threshold for planetary health, scientists say in unexpected finding
La Conférence des Nations unies sur l’océan, qui s’ouvre à Nice, risque de n’aboutir qu’à des déclarations non contraignantes, alors que les activités industrielles et le changement climatique mettent en péril ces écosystèmes.
Le traité, signé en 2023, visant la protection des zones au-delà de 370 kilomètres des côtes, entrera en vigueur 120 jours après la 60e ratification. Aucun calendrier précis n’a été indiqué par le président français.
La conférence de l'ONU sur les océans s'est ouverte lundi à Nice par des appels à la mobilisation et au multilatéralisme pour éviter le chacun-pour-soi dans les eaux internationales, avec en filigrane une dénonciation de la politique unilatérale du président américain Donald Trump, absent du sommet.
Depuis 1990, l’océan a absorbé 26% des émissions anthropiques de CO2 et la biosphère 30%, le reste s’accumulant dans l’atmosphère. Sans l’action de ces puits, la croissance du stock de CO2 atmosphérique aurait été bien plus rapide. Pour que les baisses d’émissions conduisent à la neutralité carbone, il est crucial qu’océan et biosphère continuent de retirer le CO2 de l’atmosphère.
La question de la réelle protection de ces espaces essentiels pour préserver les écosystèmes marins s’invite dans les discussions de la conférence mondiale sur l’océan qui se tient cette semaine à Nice. Si la France revendique désormais la protection d’un tiers de son territoire maritime, l’immense majorité de ces zones autorise quand même des pratiques de pêche destructrices pour la biodiversité.
Le traité de protection de la haute mer, dont l'entrée en vigueur est espérée d'ici la fin de l'année, donnera des moyens d'action pour la conservation et la gestion durable de la biodiversité marine dans l'immense partie des océans qui n'appartient à personne.
Quand on parle de réchauffement climatique, on pense souvent à l’air qui se réchauffe. Mais c’est l’océan qui, grâce aux courants marins et aux propriétés exceptionnelles de l’eau, a jusqu’à présent absorbé frontalement une grande partie du réchauffement. Avec l’accélération du changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution omniprésente, les observations océaniques sont indispensables pour évaluer et préserver la santé des océans.
La troisième conférence des Nations-Unies sur les océans, l'Unoc, qui s’ouvre ce lundi 9 juin à Nice, en présence d’une cinquantaine de chefs d’Etat, doit aboutir d’ici le 13 juin à la "Déclaration de Nice". Mais d’ores et déjà, le sommet est entaché par plusieurs polémiques.
Trente et un Etats ont ratifié l’accord sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les eaux internationales. Il en faudrait 60 pour qu’il entre en vigueur, un des objectifs qu’Emmanuel Macron souhaite atteindre pendant la Conférence des Nations unies sur l’océan, du 9 au 13 juin, à Nice.
Ce lundi, et jusqu’au 13 juin, les États du monde entier se retrouvent à Nice à l’occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc) pour discuter de la préservation des écosystèmes marins. Vert fait le tour des enjeux du sommet.
Exploiter les métaux rares présents sur les planchers océaniques, au risque d’abîmer des écosystèmes encore méconnus : ce dilemme qui travaille la communauté internationale sera au centre des discussions de la Conférence des Nations unies qui s’ouvre à Nice le 9 juin.
Les organisations environnementales dénoncent l’absence de mesures contraignantes pour protéger réellement la biodiversité dans ces zones.