Jean-Pascal Van Ypersele

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Démantèlement

2025

Jeudi, le gouvernement a lancé une plateforme baptisée «Choose France for Science», présentée comme «une première étape pour préparer l’accueil des chercheurs internationaux». Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son gouvernement et ont peur pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche minées, financements sabrés. De plus en plus de chercheurs ou d’aspirants chercheurs réfléchissent donc à quitter le pays, considéré jusqu’ici comme le paradis de la recherche dans nombre de domaines.
Le regain d'intérêt pour le nucléaire civil n'empêche pas les questionnements sur la fin de vie des centrales actuelles. Au Japon, la centrale de Hanaoka est la première du pays à entrer en phase de démantèlement. En France, la centrale de Brennilis entre dans la dernière phase de son démantèlement qui doit s'achever en 2041.
Alors que l’extraction de ressources y était jusqu’ici interdite depuis 25 ans, le président américain a signé un décret jeudi 17 avril pour permettre à nouveau la pêche commerciale dans un écosystème au milieu du Pacifique, qui est l’un des plus vulnérables au monde.
Sous l’impulsion du duo Donald Trump-Elon Musk, l’exécutif américain a annoncé de nombreux licenciements dans l’administration. Difficiles à suivre et à compter, ces coupes dans les effectifs révèlent les cibles prioritaires de la Maison Blanche.
Le gouvernement de Donald Trump envisage de réduire de 40 milliards de dollars le budget du ministère américain de la Santé, dont il a déjà initié une profonde refonte, rapporte mercredi le Washington Post qui cite un document budgétaire interne.
L’ancien président souhaite «ouvrir un cadre juridique durable et simple» pour faciliter l’accueil en France des chercheurs américains menacés par les politiques du président républicain et parvenir à les «attirer» avant le reste du monde.Comment faciliter l’accueil en France des chercheurs américains harcelés par l’administration Trump ? Le sujet, brûlant, est au cœur de la première proposition de loi de François Hollande, redevenu député. L’ancien président a déposé ce lundi 14 avril un texte qui ambitionne de créer un statut spécifique de «réfugié scientifique».
L’administration Trump a proposé mercredi 16 avril d’assouplir la définition du «mal» fait aux espèces en danger en excluant la protection de leur habitat, une mesure aussitôt contestée par les organisations écologistes.- […] Que signifie l’interdiction de «faire du mal» aux plantes ou animaux menacés d’extinction ? L’administration Trump poursuit sa vaste opération de détricotage des acquis en matière de protection de l’environnement, en suggérant désormais d’assouplir la définition du «mal» fait aux espèces en danger. Le ministère de l’Intérieur, chargé aux États-Unis de l’environnement, a ainsi proposé mercredi 16 avril d’exclure la protection de l’habitat des plantes ou animaux menacés, provoquant une nouvelle fois la colère des organisations écologistes.
Le géant norvégien de l'énergie Equinor a annoncé jeudi que les Etats-Unis avaient ordonné l'arrêt de la construction de son projet de parc éolien au large des côtes de l'Etat de New York, en raison d'une analyse environnementale insuffisante de la part de l'administration Biden. "La nuit dernière, nous avons reçu une notification du Bureau of Ocean Energy Management (BOEM) concernant notre projet Empire Wind 1, en construction depuis 2024", a indiqué Equinor à l'AFP dans un courriel. "Nous allons dialoguer directement avec le BOEM et le ministère de l'Intérieur pour comprendre les questions soulevées au sujet des permis que nous avons reçus des autorités", a-t-il ajouté. Equinor a ensuite indiqué dans un communiqué avoir "pris des mesures immédiates" pour se conformer à cette notification mais "envisage des recours juridiques, y compris en faisant appel" de cette décision.
Les scientifiques reçoivent moins de données sur le climat et la météo provenant des États-Unis. En cause : les coupes budgétaires et licenciements massifs décidés par Donald Trump.
Certes, le président américain a dû reculer dans sa guerre commerciale. Mais le fondement idéologique de ses décisions est plus solide que ne le laisse supposer leur forme confuse, clownesque et brutale. Le trumpisme a des racines profondes et il est là pour durer.