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2025
Décès dus aux vagues de chaleur ou à la pollution de l'air, expansion des maladies infectieuses à vecteur, zones de sécheresse… Les chercheurs du "Lancet Countdown" alertent sur les menaces sanitaires dues au changement climatique. Treize des 20 indicateurs de suivi ont atteint "des niveaux sans précédent" pour cette édition qui paraît ce mercredi.
Dengue, paludisme ou encore virus du Nil occidental : la hausse des températures et l'évolution des pluies liées aux dérèglements climatiques influencent la transmission des maladies infectieuses au départ tropicales, alerte le Lancet Countdown.
Les experts du Lancet Countdown estiment que le nombre de morts liées à la chaleur dans le monde a augmenté de 23 % depuis les années 1990, en majorité en raison du changement climatique.
Le Lancet Countdown, rapport publié chaque année par une centaine de chercheurs internationaux, propose pour la première fois, mercredi, des estimations précises de la mortalité liée aux conséquences du réchauffement climatique comme les vagues de chaleur, les feux de forêt ou encore la pollution aérienne. Le bilan se compte en millions de morts.
Le temps presse. A une dizaine de jours de la grande conférence de l'ONU sur le climat à Belem, au Brésil, l'Union européenne espère encore obtenir un feu vert de ses Etats membres sur sa trajectoire climatique en 2035 et 2040. Une réunion décisive est prévue mardi prochain entre les ministres de l'Environnement des 27.
A l'approche de la 30e conférence de l'Onu sur le changement climatique (COP30) prévue en novembre à Belém, l'ONG Oxfam a rappelé mercredi dans une nouvelle étude l'empreinte carbone démesurée que possèdent nombre d'ultra-riches dans le monde et appelé à les taxer en conséquence.
Les effets du réchauffement climatique sur la santé continuent de s'aggraver dans le monde, avec des millions de morts à la clé, prévient mercredi un rapport annuel publié par la revue médicale The Lancet.
Invisible à l’œil nu mais indispensable à la vie sur Terre, Prochlorococcus règne silencieusement sur nos océans depuis des millions d’années. Cette cyanobactérie marine, plus petite qu’un virus mais plus puissante qu’une centrale électrique biologique, vient pourtant de révéler sa talon d’Achille dans une étude qui bouleverse nos certitudes sur l’avenir des écosystèmes marins. La découverte est troublante : l’organisme qui produit un tiers de l’oxygène que nous respirons pourrait être beaucoup plus fragile face au réchauffement climatique qu’on ne l’imaginait.
Alors que les citoyens du monde entier s’efforcent de réduire leur empreinte carbone, qu’ils renoncent à la voiture, limitent leur consommation de viande et investissent dans des panneaux solaires, un rapport publié lundi par plusieurs ONG révèle une réalité glaçante : depuis 2021, vingt-huit méga-projets d’extraction d’énergies fossiles ont été lancés dans le monde. Chacun d’eux générera plus d’un milliard de tonnes de CO2. Bienvenue dans l’ère des bombes carbone.
La mort de dix personnes tuées par des ursidés cette année a poussé les autorités nippones à réclamer l’aide de l’armée. Le manque de nourriture, attribué au réchauffement climatique, expliquerait l’arrivée des ours en ville.



