Jean-Pascal Van Ypersele

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2025

Les évacuations d’habitants se poursuivent mercredi dans le centre du Canada touché par de grands incendies de forêt décrits comme des "monstres" par les pompiers qui s’activent autour de plusieurs villages menacés par les flammes.
De violents incendies ravagent le Canada depuis quelques jours, menaçant notamment les industries pétrolières du pays. Des industries qui ont largement contribué à alimenter la crise climatique, et en sont aujourd'hui les victimes.
L’état d’urgence a été déclaré dans les provinces de la Saskatchewan et du Manitoban dans le centre du pays. L’Alberta, dans l’Ouest, est également touché par ces mégafeux qui continuent de se propager. Des alertes à la qualité de l’air ont été émises dans plusieurs Etats des Etats-Unis.
Les feux de forêt progressent encore mardi au Canada. Des milliers de personnes ont dû évacuer et des sites pétroliers ont dû être mis à l'arrêt. Les fumées se répandent aux États-Unis mais aussi en Europe.
Deux provinces canadiennes ont déclaré l’état d’urgence en raison d’intenses feux de forêt, alimentés par un temps chaud et sec. Les évacuations, qui se multiplient, se comptent déjà par milliers.
Environ 4 000 habitants ont déjà été évacués dans la Saskatchewan et l’absence de pluie laisse craindre une aggravation de la situation. Les évacuations se poursuivent également dans le Manitoba.
Un avion militaire doit être déployé de manière « imminente » dans le Manitoba pour aider les habitants des zones les plus reculées à partir.Plus de 17 000 personnes étaient en cours d’évacuation, mercredi 28 mai, dans le Manitoba, dans le centre du Canada, au moment où cette province connaît l’un de ses pires débuts de saison des feux de forêt, selon les autorités.
Une femme et un homme se sont retrouvés piégés par les flammes dans leur maison, selon la police locale, alors que la sécheresse aggrave la situation dans la région.
Les gigantesques feux de forêt qui ont ravagé l’Australie à la fin 2019 ont eu des répercussions jusqu’à l’autre bout de l’océan Austral, à des milliers de kilomètres plus à l’est. C’est la conclusion d’une étude inédite dirigée par l’université américaine Duke et publiée le 15 septembre dans la revue Nature.
Les nuages de fumée et de cendres des incendies sauvages qui ont ravagé l’Australie en 2019 et 2020 ont déclenché des efflorescences algales dans l’océan Austral à des milliers de kilomètres à l’est selon une nouvelle étude dirigée par l’Université de Duke et réalisée par une équipe internationale de scientifiques dont Nicolas Cassar, chercheur associé au Laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR) à l’IUEM.