2024
Sur les 12 572 bassins fluviaux qui s’écoulent sur la planète, 402 ont vu leur débit considérablement diminuer depuis une vingtaine d’années, constate une étude du Programme des Nations unies pour l’environnement publiée mercredi 28 août.
2023
Eau secours. Emmanuel Macron clôt ce jeudi 16 novembre sa visite d’État de deux jours en Suisse. Parmi les sujets à l'ordre du jour, le président de la République a abordé la question du Rhône dont il souhaite augmenter le débit. Refroidissement des centrales nucléaires, production hydroélectrique, irrigation, industrie, eau potable… les besoins français ne cessent d'augmenter alors que les effets du changement climatique pèsent déjà sur ce puissant fleuve.
Le collectif Hydromondes, qui réunit professionnels et militants, a arpenté le Pays d’Uzès pendant huit mois pour remettre l’eau au cœur de l’organisation politique des territoires.
2022
Basée à La Rochelle (Charente-Maritime), cette ONG créée en 2013 est spécialisée sur les vulnérabilités liées à l’eau. Ses fondateurs se sont donné pour mission d’aider les populations à s’adapter au changement climatique. L’une de leurs actions phares s’intitule « Sous le bitume, l’océan »...Il s’agit d’organiser des chantiers participatifs de renaturation de lieux, en conception avec les usagers.
Rhône, Rhin, Elbe, Loire… le nombre de fleuves en souffrance en raison de la chaleur et de la sécheresse de cet été sont nombreux. D’où l’important d’embarquer le grand public dans la transition écologique.
L’ensemble de la France métropolitaine est en alerte sécheresse et le niveau des fleuves, plus particulièrement de la Loire, s’approche de ses plus bas historiques par endroits.
Les niveaux d’eaux souterraines en Flandre ont encore baissé en raison de la sécheresse et les débits des voies non navigables chutent également fortement partout, ressort-il du dernier rapport d’état de l’Agence flamande pour l’environnement. Des débits moyens sur 14 jours historiquement bas ont même été mesurés dans 18% des points de mesure.
En raison de la période de sécheresse que l'on connaît cet été, une onzième commune de wallonne vient de décider de limiter la consommation d'eau potable sur son territoire.
La capitale, qui n’est aujourd’hui pas prête à faire face aux vagues de chaleur récurrentes, tente d’accélérer la plantation d’arbres, la rénovation du bâti et la débitumisation. « Ce n’est ni une prophétie, ni une intuition, ni une hypothèse », prévient un élu écologiste.