2025
Le réchauffement climatique et les phénomènes climatiques extrêmes qui en découlent ont perturbé le cycle mondial de l’eau, ressort-il lundi du Global Water Monitor. Il s’agit, entre autres, d’inondations massives, cyclones tropicaux ou de longues périodes de sécheresse. Le rapport, rédigé par une équipe internationale de scientifiques, conclut que la hausse des températures perturbe la circulation de l’eau sur la planète et cause des ravages dans le cycle de l’eau.
2024
Quel est le rapport ? Biodiversité, climat, alimentation, eau, santé : dans une nouvelle évaluation parue mardi 17 décembre, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité (IPBES) met en évidence l’interconnexion entre cinq grandes crises écologiques et appelle à ne plus les traiter séparément. Auteur principal du rapport, Patrick Giraudoux le décortique pour Vert.
L'IPBES, le Giec de la biodiversité, vient de publier deux rapports majeurs ces mardi 17 et mercredi 18 décembre. Le premier montre la nécessité de traiter les différents sujets ensemble - changement climatique, biodiversité, santé, eau et alimentation, pour une action efficace. Le second s'intéresse aux obstacles à l'action et appelle à un "changement transformateur" de nos points de vue, nos structures et nos pratiques.
Environ 1,4 milliard d'hectares, soit 10,7 % des terres de la planète, sont touchés par une hausse de la teneur en sel, selon un rapport publié mardi par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Une salinisation amplifiée par le réchauffement climatique et les activités humaines, avec des conséquences néfastes pour l'agriculture et l'alimentation.
Aridité : une crise existentielle pour la vie sur TerreCinq milliards de personnes pourraient être touchées d'ici 2100. Malgré l'intensification des catastrophes liées à l'eau telles que les inondations et les tempêtes dans certaines régions du monde, plus des trois quarts des terres de la Terre sont devenues plus sèches de façon permanente au cours des dernières décennies, ont averti aujourd'hui les scientifiques de l'ONU dans une nouvelle analyse alarmante.
Comme le prouve une hécatombe d'éléphants au Botswana, la crise climatique peut favoriser les empoisonnements de la faune à l'échelle mondiale
Les sécheresses coûtent près de 300 milliards d’euros par an, au niveau mondial, alerte l’ONU ce mardi 3 décembre, au deuxième jour de la COP16 sur la désertification, dans un rapport appelant à des investissements urgents dans des solutions fondées sur la nature, comme la reforestation.
L'Irak est confronté à une crise de l'eau d'une ampleur stupéfiante. Des températures extrêmes, des sécheresses prolongées et une gestion inadéquate de l'eau ont plongé le pays dans un état d'urgence.
En analysant des données satellite de la NASA, une équipe internationale de chercheurs a découvert que la quantité totale d’eau douce sur Terre a chuté brusquement à partir de mai 2014. Le réchauffement climatique est pointé du doigt.
Cette note analyse comment le stress hydrique, un phénomène croissant défini par une forte tension sur les ressources hydriques causée par un déséquilibre entre l’offre et la demande en eau, peut être accentué par les changements climatiques et les activités humaines, et affecter les sociétés en Europe du Sud et les armées françaises dans la conduite de leurs missions. Cette note se divise en trois parties : une analyse des conséquences sociétales du stress hydrique en Europe du Sud et des potentielles conflictualités associées (I), une étude des enjeux opérationnels et organisationnels que ce stress hydrique implique pour les armées françaises et leurs partenaires européens (II), et enfin, trois scénarii de prospective à l’horizon 2050, assortis de recommandations à destination du ministère des Armées (III).