Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Les crédits carbone forestiers sont désormais considérés par diverses études scientifiques comme sans effet positif pour le climat. Retour sur l'avènement de cet outil de compensation carbone et ses limites vite atteintes.
At the global level, tropical areas are losing forests at a rate of 10 million hectares per year according to the FAO’s latest report on forest resources, and temperate areas, which are gaining forest area at a rate of 5 million hectares per year. Of the 10 million hectares of forest lost each year, just under two-thirds can be unambiguously attributed to agricultural expansion, with the remaining third being a combination of forest fires, logging and other factors.
Sur de vastes portions du Globe, la déforestation se poursuit à un rythme effréné. Hausse de la demande en produits agricoles et d'élevages, course au foncier, démographie... Autant de raisons qui sous-tendent une pression accrue sur les massifs forestiers de par le monde. le chercheur au CIRAD Alain Karsenty analyse les causes de ce phénomène et propose des recommandations pour inverser la tendance.
En dehors des pays tempérés et boréaux, la déforestation se poursuit à un rythme inquiétant. Elle est causée par la course au foncier, sous-tendue par l’accroissement démographique et la hausse de la demande mondiale pour certains produits « à risque de déforestation ». Avec les changements climatiques, les mégafeux font en outre peser des menaces inédites sur les forêts.
La France importe 20 % de son alimentation et cette part est croissante. Parmi ces produits agricoles figurent des denrées – huile de palme, bœuf, cacao, café, soja… – responsables de déforestation dans les pays qui les produisent ; c’est ce que l’on appelle la déforestation importée.


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