Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Entretien avec le géographe Guillaume Faburel, qui publie Pour en finir avec les grandes villes, manifeste pour une société écologique post-urbaine (Le passager clandestin, 2020). Enfermés au printemps, de nombreux citadins ont, au sortir du confinement, rêvé d’ailleurs. Souvent, d’une nouvelle vie à la campagne. Quelques mois plus tard, s’il est encore difficile de savoir si les départs effectifs seront de nature à évoquer un exode massif, le moment est opportun pour questionner nos vies dans les grandes villes.
Dans les années 2000, Glenn Albrecht ressent un choc émotionnel face au spectacle désolant qu’offre la Hunter Valley, une région au nord de Sydney soumise à l’exploitation minière, à la dynamite et aux pelleteuses. Le philosophe australien forge en 2003 le terme de « solastalgie », à partir du mot anglais solace (réconfort) et du suffixe grec algia (douleur). La solastalgie est décrite comme le « sentiment de désolation causé par la dévastation de son habitat et de son territoire. » Mais aussi comme « le mal du pays que vous éprouvez alors que vous êtes toujours chez vous. »
C’est le choix fait par certaines villes comme San Francisco. En seulement 50 ans, la bouteille d’eau en plastique a envahi la planète. Peut-elle devenir un objet du passé ?
Et la doter d’une personnalité juridique, pour la protéger, comme l’a fait la Nouvelle-Zélande avec l’un de ses fleuves ? Tandis que les droits des fleuves, montagnes et forêts victimes de destructions causées par l’homme et le dérèglement climatique sont réévalués partout dans le monde, l’association La Seine n’est pas à vendre étudie la possibilité de doter la Seine d’une personnalité juridique pour mieux la protéger. Nous en avons discuté avec Thierry Paquot, philosophe de l’urbain, qui s’inquiète des destructions irréversibles causées par l’urbanisation à l’échelle planétaire, et Valérie Cabanes, juriste en droit international et représentante en Europe de l’Alliance mondiale pour les droits de la nature,
35% des poissons pêchés n’arrivent jamais dans l’assiette du consommateur, et sont rejetés en mer. Un quart de ces pertes sont des prises accidentelles ou des rejets, surtout de la part des chalutiers qui renvoient à la mer les poissons morts parce qu’ils sont trop petits ou ne correspondent pas à l’espèce voulue. Mais la plupart des pertes sont liées à de mauvais équipements de réfrigération, à cause desquels les poissons pourrissent et ne peuvent être consommés.


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