Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Lorsqu’on parle d’eau douce et de gestion de l’eau, on pense spontanément aux eaux de pluie, rivières, lacs, aquifères… bref, à l’eau « clair », que les activités humaines consomment directement. C’est l’eau bleue. On pense moins au cycle de l’eau qui passe par le végétal, pourtant essentiel et dont dépend l’eau bleue. Il est généralement le grand oublié des politiques publiques.
Qui veut la peau du service public ? Dans leur livre La Valeur du service public, deux chercheuses et un chercheur en sciences sociales dissèquent des décennies de « modernisations » néolibérales ayant mis de gros coups de canifs dans le contrat social. Tous trois pointent la responsabilité d’une catégorie sociale bien spécifique : la « noblesse managériale publique-privée ». Entretien.
Compagnon de route historique de CQFD, Mickaël Correia émarge désormais chez Mediapart, où il s’occupe des questions écologiques. Ce 13 janvier, il publie Criminels climatiques, livre-enquête sur les trois multinationales qui émettent le plus de gaz à effet de serre au monde. Entretien autour du bouquin et des questions très politiques qu’il soulève, loin, très loin, de l’écologie des petits gestes et de la responsabilité individuelle.


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