Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

La limite planétaire des "entités nouvelles" désigne toutes les substances toxiques et à longue durée de vie d'origine humaine présentes dans l'environnement, que ce soient les métaux lourds, les déchets radioactifs, les produits chimiques industriels, les pesticides ou encore les organismes vivants nouveaux, qui peuvent menacer la stabilité du système terrestre. L'homme a inventé plus de 140 000 produits chimiques synthétiques et nous en produisons en grandes quantités, à savoir environ 2,3 milliards de tonnes par an. Pourtant, seuls quelques milliers d'entre eux ont été testés pour leur toxicité sur les humains ou d'autres organismes.
Les scientifiques mentionnent neuf limites planétaires au-delà desquelles nous ne pouvons pas pousser les systèmes terrestres sans mettre nos sociétés en danger : le changement climatique, la perte de biodiversité, l’acidification des océans, l’appauvrissement de la couche d’ozone, la pollution atmosphérique par les aérosols, l’utilisation d’eau douce, les flux biogéochimiques d’azote et de phosphore, le changement d’utilisation des sols, et le rejet de nouveaux produits chimiques. L’humanité vit déjà en dehors de l’espace de fonctionnement sûr pour au moins quatre des neuf limites


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