« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie, décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie) selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans « Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2 énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.
Pour des raisons différentes, les trois principaux moteurs de l’économie mondiale se grippent. Qui plus est en même temps, ce qui n’avait pas été le cas lors de la grande crise financière de 2008.
Cinq décennies après les chocs pétroliers, qui avaient entraîné inflation galopante et ralentissement économique, l’Europe fait face à un défi similaire.
Les vingt-cinq premières banques européennes, dont BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale, ont financé le gaz et le pétrole à hauteur de 400 milliards de dollars en cinq ans, selon les calculs de l’association britannique ShareAction
Professeure d’économie à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, Olena Havrylchyk esquisse l’avenir de la monnaie alors que la dernière décennie a été marquée par l’avènement des devises virtuelles.