« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie, décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie) selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans « Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2 énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.
Depuis le 22 mai, plus un jour ne se passe sans qu'il ne soit question de ce document sur les incidences économiques de l'action pour le climat. Il reste maintenant à agir.
Depuis ses débuts, elle fait l'objet de violentes attaques de la part de ceux qui n'en veulent pas comme de ceux qui en demandent davantage. Des progrès ont été faits, d'autres plus importants encore seraient à faire.
Le premier de ces objectifs est en effet un investissement de l'ordre d'un milliard d'euros pour encourager la recherche et le développement de réacteurs de type SMR (pour small modular reactors).
Le vert est à la mode, qu'il s'agisse de croissance ou de finance. Mais il y a un grand décalage entre les mots employés et la réalité. Cela pourrait changer s'il y avait une réelle volonté politique.
La production des principaux fournisseurs en pétrole de l'Union européenne risque d'amorcer un déclin irréversible. Cette menace devrait inciter les États à lutter avec plus de détermination contre le changement climatique.