Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

A major reason for the growth in the use of renewable energy is the fact that if a person looks at them narrowly enough--such as by using a model--wind and solar look to be useful. They don't burn fossil fuels, so it appears that they might be helpful to the environment. Energy modeling misses important points. I believe that profitability signals are much more important.
Nombreux sont ceux qui pensent que multiplier les éoliennes, panneaux solaires et véhicules électriques pourrait résoudre les problèmes énergétiques, mais je ne suis pas d’accord. Ces équipements, auxquels s’ajoutent les batteries, les stations de recharge, les réseaux et les nombreuses autres structures nécessaires à leur fonctionnement, sont d’une extrême complexité.
Many people believe that wind, solar and electric vehicles are solutions to our energy problems. In this post I talk about the important role complexity plays. Growing complexity uses energy in hidden ways. The result tends to be more energy use, rather than less, as complex solutions such as wind turbines, solar panels and electric vehicles are added. Many measures of energy desirability give unreasonably favorable ratings to wind and solar and electric vehicles. The problem is that dual systems are needed, driving up energy consumption. Without enough energy, economies tend to collapse. This is a form of simplification.
l’économie mondiale connaissait déjà de graves problèmes de croissance avant même que le COVID-19 ne frappe, causés indirectement par les problèmes de ressources. Même avant 2020, de nombreux types de ressources, qu’il s’agisse d’eau douce, de produits énergétiques ou de minerais, devenaient de plus en plus difficiles (et coûteux) à extraire. Si le problème n’avait concerné qu’une ou deux ressources, il aurait été possible de faire de la substitution, mais avec plusieurs ressources majeures, c’était impossible. La seule solution a été la contraction.
Il y a quelques années, en particulier entre 2005 et 2008, de nombreuses personnes craignaient que l’approvisionnement en pétrole ne s’épuise. Ce qui les inquiétaient, c’étaient les prix élevés du pétrole, et le fait qu’il puisse y avoir besoin de le rationner. Parmi les éléments de ce récit du pic pétrolier, lesquels sont corrects, et lesquels induisent en erreur, voire sont erronés ?
Le problème, à mon avis, est que l’économie mondiale passe progressivement d’un mode de croissance à un mode de contraction. C'est un peu comme un navire qui change de cap, allant d'un sens à l’autre. Le système agit comme si les freins étaient appliqués avec beaucoup de force et l’économie se met à trembler. Ce qui semble se produire, c'est que l'économie mondiale atteint les limites à la croissance, comme le prédisent les simulations informatiques modélisées dans le livre de 1972, The Limits to Growth. En fait, le modèle de base de cet ensemble de simulations indique que la production industrielle maximale par habitant pourrait être atteinte dès maintenant. Le pic de nourriture par habitant pourrait être atteint à peu près au même moment.


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