« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie, décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie) selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans « Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2 énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.
Geert Buelens est écrivain, professeur de littérature néerlandaise moderne à l’université d’Utrecht et lauréat du prix Boon pour son ouvrage Wat we toen al wisten. De vergeten groene geschiedenis van 1972. (Ce que nous savions déjà. L’histoire écologique oubliée de 1972). Fort de ses recherches historico-culturelles sur l’activisme environnemental, l’auteur flamand jette un regard sur la tragédie moderne des Cassandres de l’an 2023.
Geert Buelens is een Vlaamse intellectueel met een vaste stek in Nederland. Als hoogleraar Nederlandse letterkunde in Utrecht heeft hij naam en faam als cultuurhistoricus, ondermeer met zijn boek De jaren zestig. Cultuurhistoricus betekent ook maatschappijcriticus, zoals duidelijk blijkt uit zijn nieuwste werk.
In 1972 meldde de Club van Rome in haar rapport dat de planeet in gevaar was. Zijn we een halve eeuw later veel opgeschoten? Wat hebben we gedaan met de lessen van 1972? Met wat we toen al wisten? Een beschaving gedreven door geloof in de vooruitgang heeft een permanent gehavende wereld voortgebracht – en Moeder Aarde uitgewoond.