Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Les récentes classifications du nucléaire comme énergie verte ou alternative préfigurant ladite « transition écologique » [1] par les instances européennes ou la conférence de Dubaï, nécessitent que l’on y revienne sérieusement… Le gigantesque plan de relance français également. D’autre part, la guerre entre un état qui possède l’arme nucléaire et un autre qui a six centrales sur son sol réactualise toutes les formes de désastres inhérentes à son existence depuis 1945. C’est l’objet du texte suivant en dix-huit thèses, que de revenir sur l’essence du nucléaire afin d’en proposer une théorie critique.
Faut-il prendre au sérieux les menaces plus ou moins explicites de guerre nucléaires brandies par Vladimir Poutine ? Par-delà la propagande et la communication de guerre, Jean-Marc Royer s’attelle à démontrer qu’il s’agit d’une hypothèse à prendre très au sérieux. En scrutant les déclarations, traités d’armements et mouvements des deux blocs russes et états-uniens, cette analyse rigoureuse et fortement documentée dessine la possibilité d’une escalade aux conséquences redoutables.


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