Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Il faut absolument augmenter la taxation des émissions carbone si on veut renouer avec une croissance plus durable après la pandémie. C’est un des messages délivrés par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) dans un nouveau rapport publié mercredi et intitulé "Objectif croissance 2021".
C’est un débat très ancien qui de temps à autre refait surface, et pas toujours là où on l’attend. Cette fois en effet, c’est le MR, par la voix de son président Georges-Louis Bouchez, qui plaide pour l’instauration de l’allocation universelle. Appelé aussi revenu de base, le principe consiste à verser une allocation chaque mois à tous les citoyens, sans condition de ressource ni obligation de travail.
Après les Panama Papers et LuxLeaks, voici les FinCEN Files. Il s’agit de plus de 2.100 documents attestant de flux d’argent considérés comme suspects par l’organisme américain de lutte contre le blanchiment, le Financial Crimes Enforcement Network (FinCEN). Cet organisme dispose d’une connaissance assez approfondie du phénomène, du fait que beaucoup de criminels essaient de convertir leur argent sale en dollars. Les documents concernent la période 2011-2017 et émanent pour la plupart des banques elles-mêmes.
D’après une première estimation par la Banque nationale, l’activité économique en Belgique s’est contractée de 12,2% au deuxième trimestre 2020 par rapport au trimestre précédent. C'est la plus lourde chute depuis le début des statistiques trimestrielles, qui remonte à 1995. Comparé au premier trimestre de 2019, le Produit intérieur brut (PIB) s’est replié de 14,5%. Au premier trimestre, le PIB avait déjà régressé de 3,5% en variation trimestrielle.
"Malgré la violence du choc économique que représente la pandémie de Covid-19, la plupart des multinationales établies en Belgique ont déjà le regard porté sur l’après-crise", affirme Marcel Claes, CEO d’AmCham, la chambre de commerce américaine en Belgique. Il s'appuie sur une enquête réalisée auprès de 80 grands groupes ayant un établissement sur notre territoire. Cette enquête apporte plusieurs enseignements.  


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