« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie, décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie) selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans « Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2 énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.
Le changement climatique a d’ores et déjà des impacts perceptibles sur nos sociétés, nos infrastructures, nos économies, nos modes de vie… mais aussi et surtout : sur nos corps et sur nos esprits. Le dérèglement climatique est ainsi devenu une menace majeure pour la santé physique et mentale, au point que dès 2015, la commission scientifique sur la santé et le changement climatique du journal Lancet, mettait en garde : “Les effets du changement climatique pour une population mondiale de 9 milliards de personnes menacent de renverser un demi-siècle de progrès en termes de développement et de santé publique”.
La pollution de l’air engendrée par les voitures thermiques est le premier effet négatif de l’usage de la voiture qui vient à l’esprit. Elle ne représente cependant qu’un des effets sanitaires que les voitures provoquent sur la collectivité.