« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie, décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie) selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans « Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2 énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.
Le National Ignition Facility (NIF) a franchi un jalon en générant par fusion presque deux fois plus d'énergie que celle qui a été injectée. Cette réussite technique, bien que limitée à son contexte expérimental strict, rassure les chercheurs sur le potentiel de la fusion nucléaire en tant que source d'énergie durable et propre.
Une étude internationale, qui a permis la reconstitution de 66 millions d'années d'histoire climatique, indique que les températures mondiales pourraient être encore plus sensibles aux niveaux de dioxyde de carbone que ne l'estiment les modèles actuels.
L'effondrement imminent du système de courants océaniques de l'Atlantique, l'AMOC, pourrait bouleverser le climat mondial. Ce constat alarmant souligne l'urgence d'agir contre le changement climatique.