Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

La forêt, on l’a toujours tenue à l’écart, tandis que notre jardin est l’image d’un paradis clos, fermé, séparé du reste de son environnement et donc on a conçu des systèmes séparés autonomes. Pour être autonome, on a à chaque fois tout détruit.
C’est en partant des petites choses que l’on en accomplit de grandes. C’est ainsi qu’en étudiant les vers de terre, Marcel Bouché est arrivé à cette conviction. Il nous invite, à travers l’histoire de ces lombriciens et de leur rôle dans nos écosystèmes, à une réflexion approfondie pour l’avènement d’une nouvelle science de l’environnement, plus exacte et complète, qui répondrait aux enjeux environnementaux actuels.
« De plus en plus de plateformes ou de grands magasins vous proposent d’acheter ou de vendre vos livres, vos téléphones portables, vos machines à laver ou vos vêtements. Ces entreprises qui génèrent des milliers de tonnes de carbone en transport, des millions d’euros de bénéfices et qui se fichent pas mal des questions de solidarité et d’emploi sont en train de tuer le don »
Sur l’ensemble de ce qui a été minutieusement classé par une armée de petites mains : 3 % vont être réutilisés en France, 10 % brûlés dans le but de chauffer des maisons, 33 % recyclés pour se transformer en isolant pour maison et 54 % exportés sur le marché mondial de la seconde main.
Sans les insectes, l’homme perdrait en moyenne 30 % de ses récoltes alimentaires mondiales. Des légumes et des fruits comme les pommes, la famille des choux, le cacao, ou les fraises disparaîtraient.
Face à l’hécatombe de ses colonies d’abeille au sortir de l’hiver, Xavier Dumont s’est souvenu des climats plus rigoureux d’il y a 40 ans. C’est ce qui lui a donné l’idée d’une méthode originale pour sauver ses abeilles : les faire hiverner dans sa cave pour reproduire les températures de l’époque. Et l’expérience a été un véritable succès !


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