Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Se poser la question des besoins, le faire de façon collective, donc démocratique, c’est en fait remettre en question l’espèce de techno-solutionnisme ambiant, mais aussi la posture de l’expert et le rapport à l’économie.
Il y a trois ans, Constance et Jule habitaient une petite maison dans un ancien quartier ouvrier, près d’une entrée d’agglomération saturée d’enseignes commerciales. En décidant de partir construire leur propre habitation en terre et créer un lieu ouvert au public, ils ne soupçonnaient pas les trois années de démarches administratives qui allaient suivre.
Créée en 2016 par la loi pour la reconquête de la biodiversité, l’Obligation Réelle Environnementale se développe peu à peu en France. Alors qu’elle pourrait constituer un outil majeur pour la protection de la biodiversité, son utilisation reste marginale. Retour sur les éléments qui ont mené à sa mise en place tardive, état des lieux des obstacles qu’elle rencontre et tour d’horizon de quelques-unes de ses applications.
L’AMOC, la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique qui a un rôle majeur dans la régulation du climat, est à son niveau le plus bas depuis mille ans.
En France, plus de 50% des zones humides ont été détruites depuis 1960. À l’échelle mondiale, ce sont 64% des zones humides qui ont disparu depuis 1900. Celles-ci sont asséchées pour en faire des champs ou pour construire des habitations et des routes. Aujourd’hui, elles disparaissent trois fois plus rapidement que les forêts.
L’évapotranspiration des plantes Ce phénomène intrigue les scientifiques depuis plusieurs décennies. Ils ont très tôt constaté une accumulation d’humidité dans l’atmosphère en septembre, sans pouvoir discerner d’où elle venait. Ils ont aussi remarqué que cette période humide de septembre à décembre coïncidait avec celle de la croissance des feuilles des arbres. Or, les plantes relâchant de l’humidité lors de leur photosynthèse, les pluies pouvaient être liées à l’augmentation de l’évapotranspiration.


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