Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Le méga scrutin du 9 juin comprend aussi les élections européennes. La composition du Parlement européen pour les cinq années à venir influencera la capacité de l’Europe à agir. C'est le scrutin dont se désintéresse le plus les électeurs, pourtant il n'en reste pas moins important.
Le Parlement européen et les États membres ont trouvé un accord sur une nouvelle législation.
Tous les députés francophones ont voté pour la proposition législative sur la restauration de la nature. Y compris Benoît Lutgen (Les Engagés) qui s'est écarté de la ligne dure tracée par son groupe, le Parti populaire européen. Du côté des élus néerlandophones, les élus CD&V, la libérale Vautmans et le Vlaams Belang ont voté contre.
Le Parlement européen a accueilli pendant trois jours une conférence sur le sujet, coorganisée par vingt eurodéputés issus de cinq groupes, à l’initiative du Belge Philippe Lambert. Constat : il faut changer de modèle. Comment ? Le débat reste ouvert.
Le Parlement européen a approuvé un règlement qui fait de l’Union une pionnière en la matière, et qui recevra aussi le feu vert des États membres. Les fournisseurs de café, de cacao, de bois, de bétail, d’huile de palme, le soja, de caoutchouc… devront garantir que les produits qu’ils importent ne soient pas issus de la déforestation
Les États membres et le Parlement européen ont conclu un accord provisoire en ce sens, jeudi. De près de 22 % actuellement, la consommation de renouvelables passera à 42,5 % à l’orée de la prochaine décennie. Pour y parvenir, l’UE facilite l’obtention des permis pour construire les infrastructures et fixe des objectifs spécifiques à différents secteurs dont le bâtiment, les transports et l’industrie.
La demande de lithium, de terres rares, de cobalt et autres matières premières vont exploser dans les années à venir. Très dépendante de pays tiers, l’Union européenne doit faire en sorte de garantir son approvisionnement.
Elle a présenté un plan qui est le versant industriel du Pacte vert et vise à répondre à l’'Inflation reduction act' américain.
L'Allemagne exige que la Commission autorise la vente de véhicules fonctionnant aux carburants de synthèse et forme une coalition d’alliés. Dont certains en profitent pour attaquer la proposition de nouvelles normes antipollution Euro 7.
Les ministres de l'Environnement ont trouvé dans la nuit de mardi à mercredi un accord sur plusieurs textes du paquet législatif qui définit comment l'Union compte atteindre ses objectifs climatiques dans les décennies à venir. Le Conseil et le Parlement européen doivent à présent entamer les négociations, en vue d'adopter les textes.
Les États-Unis vont augmenter leurs livraisons d'au moins 15 milliards de mètres cubes cette année, ont annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président américain Joe Biden. Cet accord permettra à l'Union de remplacera les importations de GNL russe.
Malgré les objections, la Commission considère que ces énergies "de transition" servent les objectifs climatiques européens.


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